Les « envahisseurs de Merkel » arrivent à Paris
Chaque jour, entre 50 et 100 envahisseurs déboutés du droit d’asile en Allemagne entreraient en France. À Paris, les centres d’accueil sont saturés
C’est le nouveau casse-tête du gouvernement. Combien d’envahisseurs, déboutés en 2016 de leur demande d’asile en Allemagne vont tenter leur chance en France ?
Depuis le début de l’année, la préfecture de police estimerait qu’ils sont entre 50 et 100 à arriver chaque jour dans la capitale, leurs conditions de séjour outre-Rhin étant de plus en plus difficiles.
Thomas de Maizière, le ministre allemand de l’Intérieur, a décidé de renvoyer à Athènes les migrants entrés dans l’espace Schengen par la Grèce. Cette procédure avait été suspendue en 2011. Mais depuis le 19 décembre et l’attentat de Berlin, la police fédérale a intensifié les expulsions de sans-papiers, déboutés du droit d’asile compris…
En 2016, Berlin a enregistré quelque 280 000 nouvelles demandes d’asile sur un total de 745 545 en cours de traitement, parmi lesquelles 162 510 ont été déposées par des Syriens et 127 892 par des Afghans… Or si les premiers obtiennent un titre de protection dans près de 100% des cas – lorsqu’ils réussissent à prouver leur identité –, ce n’est pas le cas des seconds. L’Allemagne refuse une demande afghane sur deux. Et la plupart de ces derniers atterrissent donc à Paris.
Un phénomène inquiétant car la capitale n’a plus de capacité d’accueil. La « bulle », le centre humanitaire de 400 places ouvert porte de la Chapelle au mois de novembre par Anne Hidalgo, est déjà saturée. La Mairie de Paris vient d’ailleurs d’annoncer l’ouverture prochaine de 200 places supplémentaires. Depuis quelques jours, les campements sauvages commencent à se reformer.
Il s’agit de migrants dont les empreintes ont déjà été enregistrées dans un autre pays de l’UE.
par la porte ou par la fenêtre il faut les renvoyer chez eux , leur pays à besoin de bras pour travailler, et de gens qui veulent se battre pour libérer leurs pays , surtout que leurs femmes et leurs enfants les attendent