La proposition avait été lancée il y a plusieurs mois déjà. « Les responsables du Mémorial de la Shoah souhaitaient recevoir François Fillon pendant la campagne de la primaire », expliquent les proches de l’ancien premier ministre. Mais l’invitation n’avait pas pu être honorée avant ce lundi 16 janvier. Toute la matinée, le député de Paris a visité le musée parisien retraçant l’histoire des juifs de France, a consulté certaines des archives – dont l’un des télégrammes de Klaus Barbie sur la déportation des 44 enfants d’Izieu. Le candidat à la présidentielle a longuement examiné le Mur des noms qui recense 76 000 juifs déportés de France et s’est recueilli dans la crypte creusée sous le parvis, accompagné par les représentants du Mémorial ainsi que par Serge Klarsfeld et son fils Arno.
Le candidat de la droite à la présidentielle a tenu à faire part de « l’émotion très profonde » qu’il a ressentie dans ce lieu d’études et de mémoire. Mais peine perdue, les maîtres du lieu n’ont pas manqué d’humilier François Fillon au sujet de son catholicisme, pourtant bien nuancé, en imputant quasiment à la religion multiséculaire des Français l’invention des persécutions contre leur petite communauté.
« Ce ne sont pas les nazis qui ont inventé l’étoile jaune, a ainsi rappelé le directeur du Mémorial, Jacques Fredj. C’est l’Église avec l’invention de la rouelle [morceau d’étoffe imposée aux juifs au Moyen-Âge] ».
Silence gêné et tête baissée de François Fillon qui venait là pour rencontrer à nouveau des représentants de la communauté juive avec qui les relations n’ont pas toujours été au beau fixe ces derniers mois. En novembre, à quelques jours du second tour de la primaire qui allait le consacrer champion de la droite pour la présidentielle, François Fillon avait expliqué sur Europe 1 que dans le passé « on a combattu la volonté des Juifs de vivre dans une communauté qui ne respectait pas toutes les règles de la République française ». La déclaration avait conduit le grand rabbin de France, Haïm Korsia, à demander un entretien avec l’ancien premier ministre.
A la fin de sa visite, François Fillon a bien rassuré ses maîtres en récitant sa leçon de valet du judaïsme politique. Dans une courte allocution il a clairement souligné combien les fils qui ont conduit au génocide sont entremêlés :
« On mesure devant la liste incroyablement longue des noms des victimes de la Shoah combien les Européens, les nazis singulièrement, et tous ceux qui leur ont prêté la main – en particulier le régime de Vichy – ont commis le crime ultime », a expliqué le député de Paris.
« On mesure à quel point il est nécessaire aujourd’hui de faire le travail de mémoire pour lutter contre ceux qui nient ce crime et lutter contre l’antisémitisme et le racisme qui continuent à être une forme de cancer pour notre humanité, a-t-il ajouté. L’antisémitisme est toujours présent. On l’a vu avec les enfants assassinés à l’école de Toulouse, avec les victimes de l’Hyper Cacher. »
Et pour justifier sa venue au Mémorial, il a expliqué :
« Ici, on se bat pour défendre les juifs, lutter contre l’antisémitisme et à travers ce combat, on se bat pour défendre la France et la République »
On a bien compris que François Fillon ne sera pas le candidat de la transgression et de la libération de la France du lobby qui la tient sous sa coupe, le judaïsme politique.
article inintéréssant et qui ne mentionne pas que farid fillon a fait le meme genre de démarche avec d’autres religions
Il ne nous reste qu’à choisir entre la peste et le choléra , nous tenterons donc de choisir la maladie que l’on peut néanmoins soigner , et si l’on s’en sort , pourra t’on peut être avec d’autres , tenter de redistribuer les cartes ? ( je ne crois pas au putsch )