CAC 40 : une indécente augmentation de 32 % des bénéfices en 2016
Les ténors du capitalisme français se réjouissent. Ils ont réalisé en 2016 d’excellentes performances. Sur les 39 groupes du CAC qui ont présenté leurs comptes, 30 ont amélioré leurs résultats d’une année sur l’autre. Les 40 champions français auront dégagé ensemble quelque 75,5 milliards d’euros de bénéfice net en 2016 ; soit plus de 32 % de hausse par rapport à 2015.
La palme revient à ArcelorMittal. Le numéro un mondial de l’acier a dégagé un bénéfice après quatre exercices consécutifs dans le rouge. En un an, le groupe de la famille Mittal est passé d’une perte nette de 7,3 milliards d’euros à un bénéfice de 1,6 milliard, notamment grâce à la remontée des prix de l’acier. De même LafargeHolcim s’est également bien redressé. La fusion passée, le repreneur suisse de Lafarge a dégagé un profit net de 1,7 milliard d’euros, au lieu d’une lourde perte, et doublé son bénéfice net récurrent. Parmi les autres progrès notables figurent les excellents scores de PSA (le bénéfice a presque doublé) et surtout de Renault, qui a affiché les meilleurs résultats de son histoire : « Une croissance record et une rentabilité record », a résumé son patron Carlos Ghosn, plus puissant que jamais.
Si l’on peut se réjouir des bons résultats des entreprises de l’économie réelle, d’autres secteurs, peu vertueux, engrangent aussi d’importants bénéfices : notamment les poids lourds de la finance. À l’image de BNP Paribas ou d’AXA, qui dominent une nouvelle fois le palmarès devant Total, Sanofi et LVMH. Qui avait dit : « Mon ennemi c’est la Finance » ?
Là où le bas blesse c’est que ces bons résultats ne traduisent pas une amélioration de la situation économique française. En réalité les grands groupes capitalistes bénéficient d’un contexte économique mondial favorable. Présents partout, ils captent une partie de la croissance mondiale qui semble s’arrêter aux frontières de la France. De plus ils peuvent emprunter à des taux d’intérêt historiquement bas pour financer des acquisitions, acheter de l’énergie à des prix toujours limités et sont aidés par la faiblesse de l’euro par rapport au dollar.
En fait ces profits indécents seront utilisés par les entreprises concernées pour servir à leurs actionnaires de meilleurs dividendes. À l’autre bout de la chaine économique, ces bons résultats ne bénéficieront pas au travailleur français dont le salaire et le pouvoir d’achat sont loin de connaître une évolution comparable à celle des profits des entreprises du CAC 40. Et surtout dans un contexte où la catastrophique réforme des contrats complémentaires de santé a abouti à renchérir pour beaucoup le reste à charge de la dépense de soin alors que de plus en plus d’actes et de médicaments sont moins bien pris en charge voire déremboursés.
Et comment pourrait-il en être autrement dans une économie mondialisée où la dérégulation et la libre-circulation ont servi à désarmer les États en les privant de leur souveraineté économique, seul moyen de contenir la domination des oligarchies capitalistes sur les peuples ?
En attendant, c’est grâce au capitalisme- libéral que nous avons un système de santé moderne et efficace, malgré ses déficits…
C’est grâce au capitalisme que maintenant, nous avons tous, voitures, télé, vidéo, portable , électroménager…….. Et autres gadgets à profusions
C’est grâce au capitalisme que nous avons un accès à Internet, et que ces accès ne sont pas censurés, et permettent à chacun de s’exprimer librement.
C’est grâce au capitalisme que vous avez tous les jours à manger dans votre assiette. Le collectivisme c’est la famine !
C’est grâce au capitalisme qu’il y a chez nous des modes de transport modernes. Et la liberté de voyage..
C’est grâce au capitalisme que nous avons encore ??? les moyens de payer une sphère publique ! Pléthorique avec des coûts exorbitants
Mais je constate que ce système n’est pas parfait. S’il est mauvais avec des injustices, mais je n’en connaît pas de meilleur .
Vous tous qui profitez de ce système en le stigmatisant. Ayez un peu de respect s’il vous plaît, pour lui. Créateur de richesses ce qui vous permet de bénéficier de privilèges et d’avantages que pas un seul d’entre vous n’envisage de partager! ( statut, privilèges, etc… )
La majorité des pauvres de cette planète rêveraient de vivre dans un pays capitaliste. Ce système de production de richesses est en plus des plus social quant il fonctionne dans des pays démocratiques.
De fait l’anti-capitaliste et la pulsion anti-libérale n’est que la vaine recherche d’une idéologie de remplacement sur un canevas néo-communiste néo-écolo qui consiste à agiter le libéralisme comme un épouvantail sachant que les masses en ignorent les principes et la pratique.
Ils voudraient nous faire oublier que ce dernier récompense la raison et l’effort et que les sociétés qui appliquent la morale libérale ont toujours été, dans tous les temps et sous tous les cieux, les sociétés les plus prospères , comme elles ont été les plus tolérantes, les plus ouvertes et les plus humaines.
Le libéralisme repose sur deux principes moraux
La liberté et la responsabilité individuelles.
Vous bénéficiez peut-être de toutes ces « richesses » (et encore il faudrait distinguer et trier dans votre inventaire à la Prévert). Mais vous ne voyez pas que ce n’est pas le cas de beaucoup de vos compatriotes dont le nombre ne cesse de grandir alors que les oligarchies ne cessent de s’enrichir.
« Nous devons commencer par l’homme et passer par ses unités organiques et ainsi nous monterons de l’homme à la famille, de la famille à la municipalité et au syndicat et nous terminerons dans l’État qui sera l’harmonie du tout. De telle manière que dans cette conception politico-historico-morale avec laquelle nous envisageons le monde, nous avons implicitement la solution économique : nous démonterons l’appareil économique de la propriété capitaliste qui absorbe tous les bénéfices pour le remplacer par la propriété individuelle, familiale, communale et syndicale. »
(Jose Antonio Primo de Rivera)
seules quelques multinationales profitent du prix très bas du pétrole. la France est durablement un pays de bas salaires avec des conditiond de travail très mauvaises pour les salariés. les grands syndicats français se satisfont de cette situation. ils reçoivent des subventions très importantes du gouvernement. c’est toujours celui qui paie, qui commande.