La Poste commémore le « Cessez-le-feu » en Algérie. Par Laurent de France
Il est bien loin, le temps où la Poste mettait à l’honneur, par un timbre en 1989, les Harkis, soldats de la France (notons que les courriers à destination de l’Algérie, timbrés avec celui-ci, étaient immédiatement renvoyés en France) ! A l’image du candidat de la banque Rothschild à l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron, qui s’est aplati dernièrement devant l’ex-égorgeur du FLN et président de l’Algérie, Aziz Bouteflika, la Poste commémore, à travers un timbre polychrome d’une valeur de 1,30€, les cinquante-cinq ans du « Cessez-le-feu » en Algérie (française, pourrait-on ajouter) !
Commémorer cette date du 19 mars 1962 est un acte de haute trahison, actant le début de l’abandon de l’Algérie française, créée en 1830 par les Français. Il est vrai que cet abandon avait été initié dès 1943 par le petit Charles, le déserteur de juin 1940. Commémorer le 19 mars 1962, c’est oublier les massacres rue d’Isly du 26 mars 1962, la répression gaulliste contre les pieds-noirs, les tueries d’Oran du 5 juillet 1962, l’exode (la valise ou le cercueil) de plus d’un million de Français, accueillis comme des chiens en métropole.
Voilà ce que nous n’oublierons jamais ! La Poste nous le rappelle… à sa manière. A la Poste comme ailleurs, il y aura un bon coup de balai à donner ! Nous nous en chargerons !
Laurent De France