Le 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est invité au Grand Jury RTL-Le Monde. Alors que la thèse universitaire d’Henri Roques fait polémique, il a convenu de donner une réponse sur le thème de la liberté de recherche. Interrogé à cette occasion à propos des interrogations de plus en plus nombreuses sur l’utilisation par les « nazis » de chambres à gaz homicides, il déclare :
Jean-Marie Le Pen : Je suis passionné par l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale.
Paul-Jacques Truffaut : Six millions de morts, c’est un point de détail ?
Jean-Marie Le Pen : Six millions de morts ? Comment ?
Paul-Jacques Truffaut : Six millions de Juifs morts pendant la Seconde Guerre mondiale, vous considérez que c’est un point de détail ?
Jean-Marie Le Pen : La question qui a été posée est de savoir comment ces gens ont été tués ou non.
Paul-Jacques Truffaut : Ce n’est pas un point de détail !
Jean-Marie Le Pen : Si, c’est un point de détail de la guerre. Voulez-vous me dire que c’est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c’est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions.
Paul-Jacques Truffaut : Une immense majorité d’historiens et quelques autres l’ont dit et prouvé.
Olivier Mazerolle : Vous-même, monsieur Le Pen, considérez-vous qu’il y eut un génocide juif par les chambres à gaz ?
Jean-Marie Le Pen : Il y eut beaucoup de morts, des centaines de milliers, peut-être des millions de morts juifs et aussi des gens qui n’étaient pas juifs.
Réponses honteuses qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, car chaque goy doit comprendre que c’est la deuxième guerre mondiale qui est un point de détail de l’histoire des chambres à gaz et que face à des questions immorales : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartient de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz» et surtout ne pas oublier de passer à la caisse !
Grace à la loi Fabius/Gaissot ….la Caisse est un point de détail crucial…S’il n’y avait pas de sous à la clé, cette loi serait inutile..!
PS – pas de sous à la clé qui font vivre grassement les lobbys…