Si même nous, nous montrons réservés ou prudents quant à l’authenticité d’antiquités chinoises, coréennes et japonaises de toutes sortes, admettons cependant comme vraisemblable que les trois pays ont une histoire commune, que la famille impériale japonaise est reconnue de souche lointaine continentale de la région de Nankin et aussi de Corée; que, contrairement à la propagande communiste et impérialiste anglo-américaine, il est faux de prétendre que la Corée fut méprisée par le Japon auquel elle fournit les meilleurs éléments de l’infanterie de marine qui retardèrent l’invasion de ceux qui avaient humilié l’Asie et précipité le Japon dans le piège de Pearl Harbour, en ne lui laissant que quelques semaines d’approvisionnement d’essence en 1941.
Des amiraux américains et auteurs de livres dénonciateurs ont accusé Roosevelt de bellicisme, après guerre. Et nul n’ignore la cruauté des bombardements de civils de Tokyo et le massacre des deux villes non militarisées, mais traditionnellement chrétiennes, d’Hiroshima où les Jésuites de la Province d’Allemagne avaient leur hôpital et furent les témoins directs de cette barbarie exercée sur des innocents, et de Nagasaki, ville où furent martyrisés au XVIe siècle, les premiers chrétiens japonais. La famille impériale, à laquelle le peuple est attaché (le Japon capitula à la condition de conserver l’Empereur!), comprenait, à ma connaissance, et au témoignage reçu, pendant la guerre, par ma sœur défunte, de ses maîtresses de l’Institut toulousain de Sainte-Marie des Champs, une religieuse appartenant aux Dames de Saint-Maur ; et chacun devrait savoir l’appui donné aux catholiques, par exemple, de Mandchourie, puisque déjà la célèbre dynastie mandchoue régnant longtemps sur la Chine, eut les meilleures rapports, au XVIIe siècle avec la religion catholique au point que l’Église, avant-guerre, par un concordat, autorisa les fidèles à honorer l’Empereur du Japon après les prières d’usages.
A cet égard, je précise, pour avoir vu l’ancien Empereur sur une photographie de famille d’une défunte amie japonaise, frappée jeune d’un cancer, épouse d’un ami Français, Shoko Laporte, montrant son père instituteur à Hokkaido avec l’Empereur Hiro Hito marcher en file, le long d’une rizière, en pleine campagne, avant guerre, que celui-ci n’était pas enfermé dans son palais, se prenant pour un Dieu vivant ! Ce sont des absurdités : « Et c’est ainsi qu’on écrit l’histoire », pour reprendre un mot de Voltaire.
Nous n’insisterons pas sur les mensonges de guerre qui occasionnèrent le procès des vainqueurs contre les vaincus, dit « procès de Tokyo » qui est une vilenie de l’armée américaine et de l’administration (ayant placé comme gouverneur du Japon occupé le franc-maçon Mac Arthur dont le père, également sectaire maçon, avait été gouverneur des Philippines), occupée, comme leurs alliés Soviétiques, au viol de femmes, et voulut aussi faire accroire, en accord avec le goût de la fausseté propre aux communistes vivant de propagande, au massacre ou au sac de Nankin, avant-guerre, crime que personne n’a pu prouver ; et scène d’autant plus absurde que le nombre allégué de victimes chinoises est deux fois supérieur au nombre d’habitants d’alors, et que, par ailleurs, aucun des carnets de route habituels aux soldats japonais ne mentionne pareil fait !
Il se trouve en effet que les Européens de cette ville, que nous visitâmes autrefois juste au moment de l’éclatement programmé de la Révolution Culturelle, étaient réunis avant guerre en une société particulière de secours ou d’entraide propre aux expatriés, dont le directeur allemand survécut très âgé à la guerre et, dans sa vieillesse, écrivit un ouvrage pour dire que les Européens et lui-même certifiaient que ce massacre est une affabulation, destinée, le lecteur l’aura compris, à tirer de l’argent de la poche des Japonais. Ceci devait être dit, et notez qu’aucun universitaire japonais ou responsable politique contemporain ne reconnaît ce crime fantôme de massacre de civils par plusieurs dizaines de milliers.
Les communistes ne sont pas venus au pouvoir en Corée par un soulèvement populaire ; les opérations que l’on montre de guérillas conduite par Kim Il Sung valent ce que furent les maquis des Balkans : leur importance est outrée, et ce fut l’armée rouge, celle même qui entra, par exemple à Belgrade, et non point la troupe de terroristes du sinistre Walter dit TITO (Staline l’appelait toujours « ce cochon de Walter » et jamais d’un autre nom, écrit un historien américain), qui délogea les Japonais installés en Mandchourie et Corée, déportant ou tuant la population civile japonaise, pour justement freiner l’avancée coloniale russe du temps des Tsars. Le slogan japonais était : « l’Asie aux Asiatiques ! », voulant une sphère de co-prospérité asiatique. Et les premiers dirigeants indépendantistes ou anti-coloniaux, comme on dira, furent, tel Soekarno en Indonésie, des collaborateurs zélés du Japon, lequel était soutenu à ce point par les Musulmans que l’on prêtait à l’Empereur, comme en témoigne une lettre que j’ai lue dans un ouvrage anglais, adressée à Hiro Hito, du fils du dernier sultan ottoman déposé par la clique de Mustapha Kemal, la qualité de défenseur de l’Islam.
Tout ceci est balayé par les historiens de cour, entendons les courtisans des deux démons marxistes et capitalistes, qui sont le même serpent à deux têtes ! Il faut, par exemple, entendre les survivants du mouvement « free India » qui était une armée hindoue et musulmane unie, mêlant leurs couleurs sous le même drapeau, comprenant de nombreuses femmes soldats, conter quelle fut leur espérance en voyant les vaillantes troupes japonaises se rapprocher et pénétrer même, de fait, après leur brillante campagne de Birmanie, les frontières indiennes.
Le parti des travailleurs de Corée du Nord reconstruit son passé, comme une femme légère affecte avec l’âge la piété ! Il a ainsi condamné la partie nombreuse de la population collaboratrice des Japonais, qui dotèrent le nord d’une solide industrie et ne l’affamèrent point, comme cela se pratique aujourd’hui dans ce pays que les don Juan de la « dissidence » (par ailleurs excellents hommes de scène et qui transforment le peuple en public de théâtre), offrent en modèle d’un pays d’inspiration monarchique, spiritualiste, proche de Charles Maurras ajoute-t-on ; et cette condamnation ou mise à l’écart des patriotes asiatiques est traduite, comme dans toutes les fausses démocraties populaires et l’Union Soviétique, par la culture de la misère, pendant près de soixante dix ans.
Cet appauvrissement s’est produit en Chine où le nombre de victimes des Révolutions, dont la dite culturelle est considérable, et en Corée du Nord : le langage s’y est appauvri : comme s’il s’agissait d’expérimenter un nouvel homme manipulable et de mesurer sa capacité de crédulité. A l’évidence une autre couche de gens du marché noir s’y développe, tout comme ce fut toujours le cas en Russie rouge et chez ses satellites, aggravant l’immoralité, le matérialisme pratique derrière une façade, redisons le, volontariste et pseudo-confucéenne (la mascarade du Jouché).
Tout régime né du Communisme est une imposture: il ne défend pas ou fait prospérer le peuple, mais le maintient divisé, lui donnant la mentalité de guerre civile, l’éduquant à une recherche de suspects, tout comme sous la Révolution française, son premier modèle !
Il se forme donc, insistons-y, une sorte de marché noir prospérant avec le partage du sous-développement qui est, pour user d’une métaphore musicale, la basse continue du régime. Nous l’avons nous même découvert en Allemagne, dans la zone d’occupation soviétique fondée, en comprenant la véritable Allemagne de l’Est, que sont la Silésie, la Prusse Orientale et la Bohème des Sudètes, sur le viol d’un million de femmes et un carnage épouvantable : le célèbre historien récentiste, comme on dit aujourd’hui, Wilhelm Kammeier(1889-1959), fut ainsi liquidé, auprès de sa femme, par la faim, car il était interdit de lui porter secours et d’alimenter la famille « contre-révolutionnaire » ; et à cette époque, le ministre de la culture était le père du président actuel du parti Die Linke, originaire de la Suisse, « la Gauche », recueillant les anciens communistes dont le nombre est misérable, mais l’influence répandue dans toute la société, jusqu’au sommet de l’État, j’entends à la Présidence fédérale même !
Les exportations de fruits, de légumes que produit la Corée communiste ont détruit des centaines de milliers de personnes ! Et ce n’est pas le lancement de fusées qui habilleront ces loups en agneaux, car ils ne sont arrivés au pouvoir que par l’effet de la coalition Staline- Roosevelt-Truman et servent à entretenir ce feu de la guerre froide ; comme hier ils ont permis à l’industrie de l’armement américaine de poursuivre cette expansion qui ne s’arrête pas.
Il y a certainement de l’emphase dans cette parole de Jaurès franc-maçon et donc limité à des pensées courtes, que « le capitalisme porte la guerre en son sein comme la nuée porte l’orage ». Un des rouages de cette machination internationale est le communisme abrutisseur qui détruit toute unité populaire, à moins de prendre les scènes de théâtre pour le panorama du pays.
Dans le camp de travail (Arbeitslager) où j’étais, par amour de la Prusse exaltée par les philosophes, dans la campagne du Brandebourg, en 1960, la jeunesse religieuse luthérienne et calviniste vint en nombre, avec l’assentiment passif du directeur Hermann, boucher de son état, qui avait voulu passer à l’Ouest (nous étions un an avant le mur), mais retenu par sa frêle femme, nous expliquer l’imposture du régime : et en effet, tous les jeunes gens d’après 18 ans ne croyaient plus à ce qui les galvanisait enfants ou jeunes adolescents , car ils voyaient la nature réelle de leurs dirigeants pourris. Et parmi ceux-ci était, de quelques années de moins que votre serviteur, militante de la FDJ, Freie Deutsche Jugend (jeunesse allemande libre), l’actuelle madame Merkel, en partie d’ascendance polonaise, qui fait la guerre à son propre peuple, selon la doctrine de la « Fitna », dit bien l’Islam, celle de la dissension ou division constante au sein du peuple, en quoi nos Jacobins nouveaux sont en France passés maîtres.
Ce grand jeu militaire de la Corée n’a pour sens que le maintien de la tension favorable, en Europe, comme en Asie ou en Afrique, d’une occupation militaire permanente, sous prétexte de conservation de notre apparente démocratie. C’est celle du Japon, de la Corée du Sud, de tous ceux qui par leur travail et leur religiosité sérieuse, que nous avons constatée sur place, au Japon, mettent en danger la superficialité du monde des vainqueurs. De Trump à nos dissidents, en passant par ce dirigeant nord coréen élevé en Suisse, et qui, en plus de son frère assassiné à l’aéroport de Kuala Lumpur par deux criminelles identifiées sur la caméra de surveillance, a éliminé tous les généraux de son père que l’on voyait autour du cercueil, nous avons affaire à ce couple de sophistes et de tyrans que dénonçait Platon, philosophe athénien dont on dit qu’il fut condamné aux travaux forcés en Sicile.
Ne faisons pas de distinction entre les mafias et sortons de la Caverne communiste où entrent par ignorance, oui, « la plus grande ignorance » (é mégisthé amathia) insistait Platon comme étant le pire des maux, nos superficiels mais bien nommés, si l’on y réfléchit, « dissidents ».
Pierre Dortiguier
Il y a beaucoup de virgules et pas assez de points dans ce texte intéressant.