La cérémonie des César a été marquée sans surprise par l’attribution de prix motivés par des revendications socio-politiques, démontrant l’état dramatique d’un cinéma français dont les anti-héros sont désormais systématiquement des déviants sexuels, des pervers et des asociaux.
Les faits sont parfois encore plus dramatiques quand le réalisateur lui-même est un criminel. Le pédocriminel juif Roman Polanski a ainsi été sacré meilleur réalisateur pour un film pornographique autour d’un écrivain masochiste La Vénus à la fourrure.
Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne obtient deux César, pour le meilleur film et le meilleur acteur. Ce film autobiographique évoque le rapport d’un garçon « à sa mère, son genre et son amour des femmes en général. Pendant longtemps, durant sa jeunesse, Guillaume se persuade qu’il est une fille. Son entourage et ceux qu’il côtoie croient alors qu’il est homosexuel ».
Le César du meilleur espoir masculin revient à Pierre Deladonchamps pour son rôle dans L’Inconnu du lac. « L’action du film, salué par la critique, se déroule autour d’un lac, lieu de drague homosexuelle où les hommes se retrouvent dans les sous-bois »…
Idéologie du genre, pédérastie, l’Académie des César n’a pas oublié l’homosexualité féminine. Le film exaltant les déviances sexuelles féminines La Vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche, qui avait obtenu de nombreuses nominations, obtient une récompense, le meilleur espoir féminin pour Adèle Exarchopoulos.
Les héros paumés, amoraux, n’ont pas été oubliés. Plutôt que d’exalter la femme dans ce qu’elle de plus beau et de plus pur, les cinéastes préfèrent l’avilissement de femmes couchant avec n’importe qui, prête même à abandonner leurs enfants. L’israélite Sandrine Kiberlajn dite Kiberlain, obtient la récompense pour la meilleure actrice dans 9 mois ferme qui raconte l’histoire d’une « jeune juge un peu coincée, célibataire et totalement réticente du côté des hommes [?] » qui, après un soir de beuverie, telle une ministre algérienne de Nicolas Sárközy, « découvre qu’elle est enceinte, mais ne connaît pas l’identité du père ».
Le César de la meilleure actrice dans un second rôle revient à Adèle Haenel pour son rôle dans Suzanne. Jeune fille orpheline de père qui « tombe enceinte, rencontre un garçon un peu voyou dont elle tombe éperdument amoureuse. Elle s’enfuit avec lui, abandonnant son enfant ».