Toujours fidèles à la mémoire de leurs héros, les nationalistes se sont rendus les 11 et 12 novembre 2017 sur les pentes du mont Aigoual, dans les Cévennes, afin d’honorer le général Huntziger, mort le 12 novembre 1941 alors qu’il rentrait d’une tournée d’inspection en Afrique du Nord.
Ministre de la Guerre du gouvernement du maréchal Pétain, il œuvrait alors, malgré les difficultés engendrées par la défaite de 1940, à la reconstruction de notre armée afin d’en faire l’instrument d’une puissance qu’il voulait un jour voir renaître.
Deux monuments furent érigés par le groupe 18 des Chantiers de Jeunesse, un, sur le bord de la route, au col du Minier et le second, sur les lieux mêmes de l’accident.
Nous pûmes constater l’état d’abandon dans lequel cette pièce du patrimoine historique et militaire français est laissée par les autorités de cette si oublieuse république.
Mais justement, nous sommes là et tant qu’il y aura un Français pour honorer les soldats d’hier, la mémoire de notre peuple ne mourra pas.
Comme le chantaient ceux qui bâtirent ces monuments :
« Tant que le soleil sur le monde
Nous versera l’or pur de ses rayons
On verra jaillir la moisson blonde
Que le travail donne aux sillons
Nos cœurs palpitent d’espérance
Car rien non plus jamais n’arrêtera
Le destin sublime de la France
Où toujours la gloire germera
Au travail, au travail, au travail, au travail
Semons le grain de la lumière
Semons le grain de la beauté
De la terre nourricière
Jailliront les fleurs de liberté
Gaiement pour la France éternelle
Donnons nos cœurs, donnons nos bras
La plus belle
Pour nous, c’est elle
C’est par nous qu’elle vivra
Chacun de nous fera sa tâche
Et nos enfants plus tard feront pareil
Nos couleurs pourront flotter sans tache
Amis c’est l’heure du réveil
Notre idéal doit nous conduire
Notre avenir se trouve entre nos mains
Soyons fier d’avoir à le construire
Bâtissons la France de demain
Au travail, au travail, au travail, au travail ! »
Après avoir atteint la stèle malgré les intempéries de la saison, nous avons fait la promesse d’être les « Équipes Nationales » d’aujourd’hui, afin de reconstruire la patrie de demain.
Car, comme le clame, toujours gravée dans la pierre du monument, la fière devise du général Huntziger et de sa deuxième armée, qui avait réussi un temps à arrêter le déferlement allemand à Stonne en mai 1940 : « Plus est en nous ! »
Mes tripes, mon cœur, ma raison continuent de battre pour la patrie Gérard Gaudin.
De toute mon âme avec vous. G.