2017, Ed. Pardès, 128 pages, 12 €
Savitri Devi (1905-1982): « L’histoire humaine, loin d’être une ascension continue vers le mieux, est un processus de plus en plus désespéré d’abâtardissement, d’émasculation et de démoralisation de l’humanité, une chute inexorable.» (The Lightning and the Sun.) Française d’origine gréco-anglaise, Maximiani Portas fut une femme sans frontières. Son existence fut consacrée à la quête permanente du moteur mystique du monde, à travers des traditions a priori diverses: hellénisme, hindouisme, aryanisme, monothéisme de l’Égypte antique, paganisme ancestral… Elle fit d’Adolf Hitler un avatar de Vishnou qui aurait dû permettre le rétablissement d’une société de castes et restaurer l’âge d or. Convertie à l’hindouisme, installée en Inde dès 1932, elle y épousa un brahmane en septembre 1939 et, en l’honneur de la divinité solaire féminine, adopta le nom de Savitri Devi. Pour cette femme aux origines mêlées, l’hindouisme était la survivance du paganisme indo-européen et représentait une véritable résistance au christianisme, religion considérée comme décadente car empreinte d’universalisme. Acquise au végétarisme, Savitri Devi fera de la protection animale le combat de sa vie. Les animaux et leurs droits deviendront, dès 1945, sa principale préoccupation, directement reliée au rejet des anthropomorphismes monothéistes. Son panthéisme spirituel mêlé au rejet du spécisme influença les milieux écologistes radicaux, partisans de l’« écologie profonde » (deep ecology). Cette adoratrice de la Nature a aussi inspiré de nombreux milieux nostalgiques du IIIe Reich (Souvenirs et réflexions d’une Aryenne) ou hostiles à l’anthropocentrisme, au monde moderne. Morte en Angleterre, son corps fut incinéré en Virginie.
Disponible sur : la Boutique nationaliste