Antoine Rivaroli est né le 26 juin 1753 à Bagnols-sur-Cèze
Il fait ses études au séminaire Sainte-Garde à Avignon, porte le petit collet grâce à la bienveillance de l’évêque d’Uzès. Mais il ne tarde pas à renoncer à l’état ecclésiastique auquel sa famille le destinait pour choisir la carrière des lettres.
En 1776, il se rend à Paris et fréquente les salons où son esprit brillant et polémiste fait merveille, mais lui attire très tôt de nombreux et virulents ennemis.
Sous la Révolution, Rivarol s’engage dès 1789 dans la défense de la monarchie. Il est l’un des principaux rédacteurs du Journal politique et national de l’abbé de Castres. Le recueil de ses articles est publié plus tard en recueil sous le titre de Mémoires. Il collabore également aux Actes des Apôtres subsidiés par la liste civile, et attaque avec une ironie mordante les principes et les hommes de la Révolution française.
Le 10 juin 1792, il émigre passant à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Londres, Hambourg et Berlin. De Bruxelles, il fait paraître une Lettre au duc de Brunswick et une Lettre à la noblesse française et la Vie politique et privée du général La Fayette à qui il donna le surnom de « général Morphée », rappelant son sommeil du 6 octobre 1789.
Il espère rentrer en France et est près d’y parvenir après le coup d’État du 18 brumaire, mais il tombe malade.
Il meurt en exil à Berlin, le 11 avril 1801 et il est enterré dans le cimetière de Dorotheenstadt.