« Le 25 avril 1945, Mussolini pense que deux voies lui restent ouvertes : une ultime résistance dans Milan, capitale de la R.S.I., et le repli vers le réduit symbolique de la Valteline, dans le nord. Il a en fait perdu le sens des réalités.
Les bureaux et les couloirs de la préfecture de Milan se vident rapidement. Seuls quelques fidèles restent rassemblés autour de leur Duce. Soudain, celui-ci, avec brusquerie, donne l’ordre de partir immédiatement pour Côme. Il vient d’apprendre, par le cardinal Schuster, que l’état-major des troupes de ses alliés allemands a entamé, avec pragmatisme, des négociations de redditions avec des émissaires de la ‘’résistance italienne’’ … » *
Celui-ci, abandonné par les derniers hiérarques, fuit dans une colonne en retraite de l’armée allemande.
Le 27 avril, le dirigeant fasciste est arrêté à Dongo par des partisans et exécuté le lendemain, sur l’ordre du CNL de Haute-Italie, en compagnie de sa maîtresse, Clara Petacci.
Exécution de Benito Mussolini : le 28 avril 1945 ; les corps sont ramenés à Milan le même jour.
Le 30 avril, vers quinze heures trente, alors que l’Armée rouge n’est plus qu’à quelques centaines de mètres de son bunker, Adolf Hitler, se suicide en compagnie d’Eva Braun.
Il est certain que la nouvelle de la mort de son vieil et jusqu’au bout fidèle ami italien ; ainsi que le sort indigne qui avait été infligé à sa dépouille mortelle, venait de profondément le choquer et l’attrister.
En Italie ‘’l’épuration’’ va atteindre le comble de l’horreur …
En Allemagne … ce sera pire encore !
* Extrait de l’excellent ouvrage : ‘’Les guerres de Mussolini’’ de Dominique Lormier – Jacques Grancher, éditeur.
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« Le 25 avril 1945, Mussolini pense que deux voies lui restent ouvertes : une ultime résistance dans Milan, capitale de la R.S.I., et le repli vers le réduit symbolique de la Valteline, dans le nord. Il a en fait perdu le sens des réalités.
Les bureaux et les couloirs de la préfecture de Milan se vident rapidement. Seuls quelques fidèles restent rassemblés autour de leur Duce. Soudain, celui-ci, avec brusquerie, donne l’ordre de partir immédiatement pour Côme. Il vient d’apprendre, par le cardinal Schuster, que l’état-major des troupes de ses alliés allemands a entamé, avec pragmatisme, des négociations de redditions avec des émissaires de la ‘’résistance italienne’’ … » *
Celui-ci, abandonné par les derniers hiérarques, fuit dans une colonne en retraite de l’armée allemande.
Le 27 avril, le dirigeant fasciste est arrêté à Dongo par des partisans et exécuté le lendemain, sur l’ordre du CNL de Haute-Italie, en compagnie de sa maîtresse, Clara Petacci.
Exécution de Benito Mussolini : le 28 avril 1945 ; les corps sont ramenés à Milan le même jour.
Le 30 avril, vers quinze heures trente, alors que l’Armée rouge n’est plus qu’à quelques centaines de mètres de son bunker, Adolf Hitler, se suicide en compagnie d’Eva Braun.
Il est certain que la nouvelle de la mort de son vieil et jusqu’au bout fidèle ami italien ; ainsi que le sort indigne qui avait été infligé à sa dépouille mortelle, venait de profondément le choquer et l’attrister.
En Italie ‘’l’épuration’’ va atteindre le comble de l’horreur …
En Allemagne … ce sera pire encore !
* Extrait de l’excellent ouvrage : ‘’Les guerres de Mussolini’’ de Dominique Lormier – Jacques Grancher, éditeur.