Si l’on voulait démontrer dans quel état de décomposition et de putréfaction morale et spirituelle est tombé notre malheureux pays, et quelle occupation nous subissons, il suffirait d’arborer la photographie (voir page 4) du président de la République entouré à l’Elysée de danseurs dénudés, noirs, homosexuels et revendiquant explicitement sur un maillot leurs “qualités” : « Fils d’immigré, noir et pédé ». Cette scène surréaliste n’est pas le fruit de l’imagination, elle n’est pas un montage des adversaires politiques d’Emmanuel Macron, non, elle a réellement eu lieu le jeudi 21 juin lors de la fête de la musique dans le palais présidentiel. On croyait avoir atteint le fond avec Nicolas Sarkozy et François Hollande qui avaient déjà fortement terni le prestige de la fonction par le désordre affiché de leur vie privée tumultueuse, par leur manque de tenue, d’élégance et de distinction, et voici que leur successeur, qui se grimait jusque-là en gendre idéal, les dépasse largement dans le mauvais goût, l’ignominie et l’immoralité. Car quel spectacle ahurissant que de voir le chef de l’Etat français entouré du disc jockey Kiddy Smile et de ses danseurs, lunettes noires et maillots de résille, figures du voguing, ce mouvement vomitif issu de la communauté LGBT latino et noire américaine ! Ce choix est parfaitement assumé et revendiqué par la présidence de la République puisque la photographie a été partagée sur Instagram par le propre directeur de cabinet de Brigitte Macron, Pierre-Olivier Costa. Et devant les protestations de certains membres de l’opposition parlementaire devant ce spectacle stupéfiant, notamment celles de Philippe de Villiers qui n’avait pourtant eu de cesse jusque-là de multiplier les compliments à Macron paré de toutes les vertus et dont il affirmait partager l’intimité (quel pauvre homme décidément que ce vicomte de pacotille !), le chef de file de la République en marche, Christophe Castaner, en a remis une couche, appelant à diffuser davantage cette photo du couple Macron avec les danseurs « puisqu’elle gêne tant une partie de la classe politique qui banalise des propos racistes et homophobes ». Voilà où nous en sommes !
Pour la première fois dans l’histoire de l’Elysée, Emmanuel Macron avait ouvert au grand public le palais présidentiel pour la fête de la musique. Non pas pour faire écouter de la musique classique ou militaire, ce qui aurait pu être grandiose dans ce lieu chargé d’histoire (certes pas toujours glorieuse !), mais pour laisser libre cours à un concert de musique électronique. Des sons qui n’élèvent pas l’âme et sur lesquels se trémoussent des jeunes gens en transe qui, très souvent, pour ajouter à leur excitation, ne répugnent pas à mélanger drogue et alcool. Et comme toujours dans ces soirées le politiquement correct triomphe, Kiddy Smile, le disc jockey noir, homosexuel et “fils d’immigré”, selon sa propre définition, est monté sur scène avec un maillot résumant ce triptyque, en signe de protestation contre la loi asile et immigration.
Il avait d’ailleurs averti sur Facebook que ses chansons porteraient le même message « sans que personne ne puisse les étouffer ». Quel courage ! Il avait par ailleurs annoncé qu’il s’opposait à la « répression des migrants » et reverserait son cachet de 1 500 euros à une association qui leur vient en aide. Quelle générosité ! Imagine-t-on un chanteur qui s’opposerait à la répression des révisionnistes et reverserait son cachet à Faurisson ? D’évidence, il ne ferait pas long feu dans le métier !
En y réfléchissant, l’attitude du chef de l’Etat lors de la fête de la musique inventée par Jack Lang (ce qui est déjà en soi tout un programme !) est cohérente avec son positionnement politique libéral-libertaire. A peine élu à l’Elysée l’année dernière, il avait rédigé un communiqué officiel de soutien à la Gay Pride, au nom de la présidence de la République. Et il ne fait aucun doute qu’il fera de même cette année, la 37e marche des fiertés homosexuelles ayant lieu à Paris le samedi 30 juin. Nul doute que défileront en tête le maire de Paris, Anne Hidalgo, des ministres, les chefs des principaux partis politiques, des représentants du conseil régional d’Ile-de-France, toute la République ne faisant qu’une avec Sodome et Gomorrhe.
Traditionnellement le mois de juin est le mois du Sacré-Cœur. Il est aussi celui des feux de la Saint Jean. Pour fêter la naissance du Précurseur dans ce que l’on appelait autrefois la Noël d’été, le 24 juin, on se livrait à de très grandes réjouissances populaires, le feu symbolisant la lumière du monde, le Christ, dont saint Jean Baptiste était chargé d’annoncer la venue aux hommes. A partir du solstice les jours commencent à diminuer, et c’était là aussi un magnifique symbole de la mission du Précurseur qui doit diminuer pour que le Christ grandisse.
Leur République judéo-maçonnique qui ne sait que souiller, profaner et parodier a fait du mois de juin à la fois celui de la Gay Pride et de la fête de la musique. Aux feux purificateurs et joyeux de la Saint-Jean, elle oppose le feu de l’Enfer, celui de l’immondicité, de la luxure, de l’inversion diabolique. Saint-Jean Baptiste est mort martyr pour défendre le principe immuable de l’indissolubilité du mariage. Et sa tête a été mise à prix au cours d’une scène où règnaient en maîtres l’orgueil, la luxure et la mondanité la plus répugnante. Or le “mariage” homosexuel est une affreuse parodie du mariage, sa singerie, sa négation. L’union d’un homme et d’une femme est la base de toute société. De cette union légitime naîtront les nouvelles générations qui auront pour tâche de préserver et d’embellir tout un héritage, à la fois matériel et immatériel, d’honorer et de défendre leur patrie terrestre et de voguer vers leur patrie céleste. Lorsqu’on se moque à ce point de l’institution du mariage qui a existé dans toutes les civilisations et qui remonte au tout début de l’humanité, on détruit tout, on se suicide, on n’a aucun avenir. Dans la magnifique bénédiction nuptiale que l’on peut lire dans le missel traditionnel, il est dit que le mariage est la seule bénédiction qui nous a été laissée, qu’elle n’a été retirée ni par la punition du péché originel, ni par la sentence du déluge. Ce n’est pas rien. Et c’est cette institution qui est la base de toute société qui est aujourd’hui bafouée, parodiée, mise en cause dans ses fondements les plus naturels et les plus immémoriaux. Sait-on par exemple que la mairie de Paris délivre désormais des livrets de famille avec la mention « parent 1 » et «parent 2 ».
Après avoir parodié le mariage, nié qu’il constitue forcément l’union d’un seul et même homme avec une seule et même femme, on en vient logiquement à remettre en question la notion de paternité et de maternité pour donner des droits à une “homoparentalité” qui n’a aucun sens. Un enfant est forcément le produit d’un homme et d’une femme, d’un père et d’une mère et les invertis auront beau se démener, ce qui sortira d’eux n’ira jamais à la maternelle !
Nous vivons dans un monde de démons et de déments, dans un univers frelaté et faisandé, où tout est inversé et où l’air manque à nos poumons. Protégeons-nous absolument de cette pollution et de cette contagion, si nous voulons sauver ce qui peut encore l’être et parvenir un jour au banquet céleste.
Jérôme BOURBON
Editorial du numéro 3336 de RIVAROL daté du 27 juin 2018
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