L’agent double russe Sergueï Skripal, connaissait-il l’existence du document PS – 3868 ?
Probablement pas, et ce n’est sans doute pas à cause de ce document qu’il a été attaqué en mars 2018, à Salisbury, alors qu’il se trouvait en compagnie de sa fille Loulia.
Mais peu importe, dans la mesure où ce document traite aussi d’un gaz très toxique et que ce sont souvent les mêmes personnes qui sont derrière ces histoires de gaz, il vaut la peine de mettre en parallèle ce qui est arrivé à Skripal et ce que contient le document PS – 3868 : cela pourra peut-être fournir une piste sur les auteurs de ce coup et leurs motivations.
Skripal et sa fille ont été intoxiqués au Novitchok, un agent innervant très puissant qui peut être administré aux victimes par injection, inhalation ou application sur l’épiderme.
En plus de ces deux personnes, il y a eu des témoins, des secouristes, médecins, pompiers, policiers qui se sont approchés, qui ont touché les deux primo-victimes, qui ont respiré le même air, et qui se sont retrouvés eux aussi intoxiqués : 21 personnes hospitalisées.
Et puis, on a vu des enquêteurs en combinaison d’astronaute, venir arpenter la scène du crime. Ils portaient, pour ne pas être eux-mêmes intoxiqués, des tenues NBC (Nucléaire, Bactériologique, Chimique) nos voisins Suisses, plus astucieux, disent tenues ABC pour Atomique, Bactériologique, Chimique. Les animaux domestiques qui, naturellement, ne portaient pas de telles tenues, ont été retrouvés morts.
Tout ce qui précède est incontestable, ce sont nos médias occidentaux qui, en masse et en meute, nous l’ont assené.
Le document PS – 3868, lui, non seulement ne peut pas être contesté, mais surtout, il ne doit pas l’être, sous peine de prison voire d’agressions physiques comme dans le cas du Professeur Robert Faurisson, voire de colis piégé envoyé au domicile comme dans le cas d’Ernst Züdel, voire même d’attentat mortel par voiture piégée comme dans le cas de François Duprat. Ce document a pourtant plus de 70 ans, il date du 5 avril 1946, c’est une archive du TMI, le Tribunal Militaire International siégeant à Nuremberg, il s’agit d’une déclaration sous serment (en anglais : affidavit) du colonel Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz de mai 1940 à fin 1943. Dans ce document de trois pages Höss confesse en 10 points les pires crimes de l’Histoire.
En voici deux courts extraits à mettre en parallèle avec l’affaire Skripal, mais attention, ce sont des visions de cauchemar, très toxiques le lecteur est prévenu :
Point 7 : « Une autre amélioration apportée aux méthodes, par rapport à celles de Treblinka, fut que nous fîmes construire des chambres à gaz pouvant contenir 2000 personnes à la fois, tandis que les dix chambres de Treblinka ne pouvaient en contenir que 200 chacune ».
Point 6 : « Aussi, après avoir fait construire les bâtiments d’extermination, me décidai-je à employer le Ziklon B. » et, « Il fallait de trois à quinze minutes pour tuer les hommes se trouvant dans la chambre à gaz, selon les conditions climatiques. Nous attendions d’habitude une demi-heure avant de rouvrir les portes pour enlever les cadavres. Après les avoirs emportés, notre Kommando spécial s’emparait des bagues et des dents en or des cadavres. »
Donc, dans le cas de Skripal, nous avons deux personnes à l’air libre dont il suffit de s’approcher pour se retrouver à l’hôpital, dans le cas de Höss, on attend une demi-heure, on ouvre la porte, on enlève 2000 cadavres d’une pièce fermée et on leur retire bagues et dents en or. Dans un cas, il apparaît extrêmement délicat, difficile et dangereux de manipuler des corps exposés à des agents chimiques, dans l’autre, ça ne pose aucun problème, pas de Kommando hospitalisé ou même qui rejoigne sur le champ la pile de cadavres, pas de tenue ABC.
D’un point de vue logique, les deux histoires sont contradictoires, mais on ne s’en rend pas forcément compte parce que dans les deux cas on part de l’émotionnel, on indique qui sont les méchants et qui sont les gentils, et de là, on en déduit la véracité des récits.
Dans le cas de Skripal, il est très important de souligner la dangerosité du Novitchock pour montrer le caractère particulièrement maléfique, diabolique de ceux qui l’ont conçu : les méchants Russes. Ce sont des méchants, donc ils punissent leurs traîtres par le gaz, donc ce sont nos ennemis à abattre.
Dans le cas de Höss, comme si le gazage ne suffisait pas, il fallait en plus que les SonderKommandos retirent les bagues et les dents en or des cadavres : ainsi, les nazis sont vraiment des méchants, donc c’est vrai qu’ils exterminaient dans des chambres à gaz.
Prenons aussi l’exemple des gazages en Syrie : est-ce que les Syriens ont utilisé du gaz ? Mais oui, bien sûr et il n’y a pas besoin de preuves, le raisonnement seul suffit : les Syriens sont ennemis d’Israël, donc ce sont des méchants, or, les méchants, cela utilise des armes diaboliques donc les Syriens, qui sont des méchants ont utilisé le gaz qui est une arme de méchants.
Il se pourrait donc que les Russes, alliée des Syriens aient subi le même codage : ils sont les alliés des Syriens, donc aussi ennemis d’Israël, donc méchants et donc ils utilisent du Novitchock. Le but de l’affaire Skripal, si c’est un coup monté, aurait donc été d’affaiblir la Russie pour l’entraver en Syrie : simple supputation, ne nous fourvoyons pas dans la même manipulation que nos médias détenus par qui on sait, attendons, espérons, des preuves.
Tout ce qu’on peut dire en l’état, c’est que si les Russes ont réellement utilisé du Novitchock, ils ont commis une erreur monumentale, depuis 1945, gaz égale nazis, ils le savent, puisqu’ils faisaient partie du TMI en 1946 et qu’ils ont activement participé à la validation de cette thèse.
Alors, Skripal un nouvel épisode d’une longue conquête de la Terre promise ?
Ce n’est pas certain, mais en tout cas si le document PS – 3868 était un peu plus connu et rapproché de l’affaire Skripal, cela pourrait bien déclencher une crise, un deuxième cyclone médiatique après celui de mars 2018, un cyclone B en quelque sorte. A propos, cyclone, en allemand, se dit : Zyklon.
Francis Goumain
Venir arracher des dents dans la bouche de gens qui ont respiré du Zyklon B: ça ne paraît pas très conseillé, en effet!!!
La réalité ce sont les peuples du monde entier qui sont maintenus servilement par le l’épandage de gaz euphorique et lobotomisant par la propagande….