Adieu vieux professeur qui, fidèle à ton nom,
Vécus en forgeron, traquant les forgeries
N’en craignant ni les étincelles ni les démons
Et bravant coups et procès en sorcellerie !
Toi l’Ecossais de coeur, latin par la pensée,
Méthodique spartiate au style condensé,
Tu as servi l’Histoire avec intégrité
A la recherche de l’exacte vérité ;
Avec l’appui d’Ajax, tu rendis aux voyelles
Rimbaldiennes leurs formes substantielles,
Puis les chants d’Isidore te valurent le courroux
Des sorbonagres ; enfn tu ruinas les fables
Fumeuses grâce à ton labeur indéniable,
Bâti solidement par la vis et l’écrou.
Pélagius Mens
N.B. : à propos de la 2e ligne du sonnet, RF avait fait savoir que l’origine du nom Faurisson provient probablement du latin « Faber » signifiant « artisan » qui est aussi à l’origine deFaure ou de Fabre ou Favre
Très beau poème, nous avons encore de bons jeunes professeurs de français.
Et le portrait en couleurs de « Tournesol » est le plus réussi que je connaisse de lui. Il est serein, radieux. Tel qu’en lui-même.
Merci beaucoup pour avoir partagé mon texte !