Singulière histoire que celle qu’a vécue Marzieh Hachemi, journaliste et présentatrice de la chaîne iranienne Press TV, partie en voyage privé aux États-Unis le 13 janvier. Point de statue de la liberté, de Capitole ou de grand cayon mais 10 jours de détention dans les geôles du gouvernement fédéral sans motif…
La journaliste de 59 ans, d’origine américaine mais vivant en Iran depuis des années depuis sa conversion à l’islam et son mariage avec un Iranien, a donc été arrêtée le 13 janvier par le FBI à sa descente d’avion à l’aéroport international St. Louis Lambert du Missouri.
La loi des suspects à l’américaine
Après son arrestation, la journaliste a été transférée dans un centre de détention à Washington DC et a par la suite comparu devant un grand jury, le mercredi 23 janvier, le jour même où elle a été libérée après ces 10 jours de détention sans inculpation.
Fait étrange de surcroit, selon les autorités judiciaires américaines, son arrestation n’était due qu’à un éventuel statut de potentiel « témoin important » dans le cadre d’une procédure pénale non précisée… Détenue donc dans le cadre d’une enquête pour donner son témoignage, mais accusée d’aucun crime, comme semble le permettre la « loi sur le témoin essentiel » (material witness law) pendant 10 jours et alors même qu’elle n’était convoquée par aucun tribunal et ne s’était donc pas abstenue de se présenter à une date fixée.
À sa sortie de détention qui s’apparente plus à un kidnapping judiciaire sur ordre politique, Marzieh Hachemi a confirmé qu’elle avait été « emprisonnée et traitée comme une criminelle sur la base de cette loi sans aucune charge. La loi utilise des preuves fausses, faibles ou non pertinentes pour émettre des mandats d’arrêt » contre ceux qui sont susceptibles de déplaire au régime en place.
Selon Ricardo Bascuas, professeur de droit de l’Université de Miami, cette procédure d’arrestation sans justification par le gouvernement américain d’un « material witness », c’est-à-dire d’une personne dont les informations sont présumées avoir une importance capitale dans une procédure pénale, est contraire à la Constitution.
Néanmoins depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis ont utilisé le statut de « témoin clé » pour mettre en détention des suspects sans inculpation pendant des durées indéterminées lorsqu’aucun chef d’accusation valable ne pèse sur une personne.
L’hypocrite silence politico-médiatique international
Le ministre iranien des Affaires étrangères avait convoqué l’ambassadeur suisse à Téhéran, qui représente les intérêts des États-Unis en Iran, ces deux pays ayant rompu leurs relations après la Révolution islamique en 1979. Il a accusé les Etats-Unis « de violer les droits civils des hommes et des femmes », et qualifié l’arrestation de Marzieh Hachemi « d’acte politique inacceptable qui piétine la liberté d’expression ».
On ne s’étonnera pas du peu d’échos des protestations de la famille de Marzieh Hachemi et des autorités iraniennes dans la sphère politique et médiatique française et internationale et y compris des prétendues organisations de défense des droits de l’homme ou des droits des journalistes. On est habitué à la lâcheté de cette caste complice ou soumise au pouvoir mondialiste dans la lutte contre les hommes et les pays qui refusent de s’aligner sur le judaïsme politique et que son bras armé, l’axe atlanto-sioniste, a reçu pour mission de détruite.
Quoi qu’il en soit, la pseudo démocratie américaine ne cesse d’émettre des signes d’essoufflement : de son implication directe dans des coups d’État baptisées « révolutions colorées » contre les États souverains (comme le Venezuela ou l’Ukraine), à la violation des principes mêmes au nom desquels l’Amérique s’attaque aux autres pays du monde (Irak, Syrie), la liste d’entorse yankee au droit international, aux règles de la démocratie, de liberté de parole, de commerce, de conviction …ne cesse de s’allonger.
soupe gauchiste de mauvaise qualité