Le réveil est parfois brutal, comme un alcool trop fort, je connaissais une tonkinoise qui en buvait le matin en se levant, une boisson d’hommes à faire frémir les asexués d’aujourd’hui, un truc qui met les boyaux en ébullition et les idées en place. On se lève, et la majorité de nos concitoyens découvrent que le monde dans lequel ils vivent n’est qu’une apparence, que tout ce en quoi ils croyaient n’étaient qu’un leurre, que le voile se déchire et que la lumière rentre, dévoilant le factuel, la réalité, et montrant de sa main vengeresse tous les mensonges, les enfumages de décennies de politiquement correct, d’abandon de valeurs, de ce qui firent de notre peuple et de notre Nation des phares du monde et des figures historiques, qui, dans une époque lointaine et qui semble révolue, gamins, à l’école, nous faisait vibrer, car nous voulions ressembler à ces Héraults de ce qui n’était pas de la mythologie, mais bel et bien faisait partie de notre histoire commune.
On s’interroge, on hallucine, quand on apprend que certains de ces trublions, de ces gueux d’aujourd’hui pour certains esprits embourgeoisés et boboétisés qu’on appelle les Gilets Jaunes voudraient abattre la République, la Démocratie, et même le Système !
Les mines pathétiques et remplies d’effroi des journalistes des chaines d’info en continu face à des invités récalcitrants, s’invectivant parce qu’ils opposent deux France qui paraissent irréconciliables se juxtaposant avec des images des Champs-Elysées dévastés, des politiques de tous bords titubant comme des aveugles dans un labyrinthe, comme des ivrognes sortant de leur nuit de stupre et de luxe de quelques lupanars républicains que leur matérialisme et leur cécité les ont conduit jusqu’alors, et maintenant ce dur réveil devant l’âpreté des choses, la dure réalité de la nature humaine et la résurgence d’idéologies qu’ils croyaient dévolus au passé, à des sentiments qu’ils pensaient engloutis par le matérialisme ambiant prôné depuis des décades comme l’unique solution, la nouvelle religion de l’individualisme, faire de l’humain un simple consommateur, un être asexué, nomade du monde, régi uniquement par les règles du Dieu Mamon.
Je reprendrais bien un coup de gnôle, se disent-ils, pour évacuer le cauchemar qui danse devant leurs yeux, pour mettre fin à cette sarabande qui les ennivrent de leur ignorance, leur arrogance avec ces chants et ces danses faites de justesse, de vérité émanant des profondeurs de l’âme, de vérités séculaires, de ces misérables cloportes qu’ils pensaient avoir domptés au fils des années et de la passivité qu’ils avaient su distiller en eux. Mais voilà que la machine se dérègle, que le volcan, après avoir craché ses premières fumées commence à surgir sur ces flancs les premières coulées de lave en fusion qui s’avancent inexorablement vers sa destinée finale.
Ils écarquillent les yeux, ne comprennent pas ce qui se passe, leur mémoire est défaillante, endormie par tant d’années de compromissions et d’aveuglement dans la société bien-pensante. Ils n’ont comme référence que de concepts qui aujourd’hui apparaissent vides de sens : Démocratie, valeurs républicaines, pouvoir d’achat, rentabilité, élections, quand on se rend compte que le quantitatif n’a jamais fait le qualitatif et j’en passe des meilleures, on pourrait faire un inventaire à la Prévert !
Ils condamnent le Nationalisme, traite tout le monde de fascistes, c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas politiquement correct selon les critères de l’establishment d’aujourd’hui façonné par les écoles de l’E.N.A, Science politique et autres, mais ignorant ce qu’est véritablement le Nationalisme, et encore moins le fascisme en matière d’idéologie et de concept. Le Bien personnel a supplanté chez eux le Bien commun, l’appartenance à une caste a supplanté l’appartenance à une Nation, à une Histoire, ou le dénominatif commun à un sens. Ceux qu’ils considéraient comme des cloportes se sont réveillés, se transformant en papillons, puis en nuées, puis en aigles royaux survolant les décombres du monde ancien, réduit en cendres, victime de leur arrogance, de leur mépris, de leurs valeurs contre-nature, de leurs inversions de ces mêmes valeurs. Le Veau d’or dédié à Mamon ne sera plus qu’un squelette épars que même les vautours dédaigneront comme ingrédient, car le goût serait encore plus dédaigneux que celui de la pourriture !
On ne fait pas de l’homme un consommateur à marche forcée, on ne supprime pas des valeurs ancrées au plus profond de nous par des siècles d’empirisme, un homme est un homme, une femme une femme, pas les deux à la fois !
La France avait oublié qu’elle était terre de Révolution, qui n’eut point dans ces ancêtres de souche des émeutiers qui un jour se levèrent pour dire NON !
Les cloportes, eux, n’avaient rien oublié, c’était ancré dans leur sang, dans leur âme, suffisait d’attendre, attendre le bon moment, courber l’échine tout ce temps, jusqu’à ce que cela devienne insupportable, jusqu’à tomber le masque de l’hypocrisie, jusqu’à se lever, fier d’être debout devant tous les mensonges assénés tout au long de ces années où on nous vendit que des mirages, des adoubements de classes, des cauchemars en guise de rêves, des promesses qui n’engageaient que ceux qui les proféraient, car d’idéal il n’y en avait plus, l’idéal était un mot du passé, devenu obsolète, ringard. Ils oublièrent une chose, quelque chose de vital : l’homme ne peut pas vivre sans idéal ! On ne gagne pas sa vie, on la vit ! Le cloporte se dresse pour vaincre sa condition de cloporte, pour devenir ce que Dieu lui a ordonné d’être : Un Homme !
Le Bien commun doit dépasser le Bien personnel, les classes doivent être abolis au profit de ce Bien commun et pour l’intérêt de tous. Revoyons nos classiques des pères du Nationalisme, faisons table rase des pseudo-vérités actuelles, refaisons de notre Nation un phare pour le monde, que la Révolution qui fut oubliée soit actuelle, que nous, les cloportes, redevenions des Hommes !
Fabrice DONGIER
[ – Citation – ]
Lettre Ouverte à Fabrice Dongier
Pensée navrée pour les Agar (-hagards), fourgueurs de “Gouvernance”
Merci, Monsieur, pour un très beau texte apte à revigorer les “binaires” – comme nous étiquettent sans nul doute ces minces cuistres asexués; ces fins de races tout à fait étrangères aux nôtres et qui laissent présager de ce que seront bientôt les migrés d’éprouvettes. Ces étranges variétés de dégénérescence en souffrent au point d’avoir à se composer des têtes de bas-ventres à coups de barbes incertaines, clairsemées et miteuses qui invitent plus à l’empapaoutade qu’au respect. Ils ont la mode qu’ils peuvent; ces descendus en marche de l’évolution. Quant à leurs “parités” de l’autre genre en quête imbécile d’égalité; à force de gueuserie et de parler charretier; elles invitent nettement plus à la sagesse des sens qu’à quoi que ce soit de courtois ou de tendre… pour ne rien dire du sexuel. Il y a des coups de pieds aux pétards “unigenrés” et “non-binarisés” – bientôt… – qui se perdent encore. Et c’est dommage, au vu du nombre des nécessiteux. Et par dessus le marché voilà nos petits marquis et nos zintélos qui succombent à la giléjaunisse*;un mal inexorable qui pourrait bien finir par avoir raison de l’énarchie…
Vous l’aurez compris, Monsieur Dongier, je n’écris que pour les nôtres; les vrais normaux; ceux qui persistent à être parfaitement heureux de se reconnaître Homme ou Femme. Tel que cela leur a été donné… naturellement. Et pour rappeler au passage que la nature n’élit pas; elle SÉLECTIONNE.
C’est peut-être la raison pour laquelle on trouve tant de frénétiques de la “démocrassie” (j’y tiens) chez les rongeurs…
Max l’Impertinent (23 mars 2019)
La ’tit’note:
* « Ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
[ – fin de citation. – ]