(Traduction d’un article publié par le site Counter-Currents.)
Le monde universitaire est un pilier essentiel de la classe dirigeante contemporaine. C’est une « synagogue », avec son « rabbinat », marqué à gauche, privilégié, soigneusement sélectionné, détermine le contenu et les paramètres de la Révolution permanente par la suite mise en œuvre par l’État centralisé.
Le monde universitaire socialise par la conformité idéologique et attaque impitoyablement, purge ou marginalise les intellectuels non-conformistes.
Les universitaires sont particulièrement hantés avec la race. La négation de la race, la prétention absurde que les races biologiques n’existent pas et que la race est une « construction sociale », est un outil majeur pour imposer le dogme acceptable à ce sujet, dans la science aussi bien que les sciences humaines. Bien sûr, personne ne le croit vraiment, y compris les universitaires qui l’énoncent. Mais c’est une fiction utile, une méthode efficace de contrôle social qui justifie la discrimination raciale politiquement correcte, la suprématie, l’oppression et le génocide.
L’anthropologue canadien et chercheur indépendant Peter Frost a publié un document qui examine comment ce processus idéologique a joué dans la carrière et l’œuvre du « doyen de la génétique des populations » d’origine italienne L. L. Cavalli-Sforza. Peter Frost, « L. L. Cavalli-Sforza : Un oiseau dans une cage dorée »1
Frost tient un blogue, Evo and Proud, où il publie un nouvel article chaque samedi. Son travail scientifique se concentre principalement sur l’évolution des cheveux, yeux et couleur de la peau des Européens, dont il pense qu’elles sont déterminées par la sélection sexuelle. Moins conformiste que ses pairs, Frost s’oppose fermement à la censure. Une position hérétique.
Rattaché à l’université de Stanford, Cavalli-Sforza, un éminent négateur des races, est connu particulièrement pour son œuvre majeure L’histoire et la géographie des gènes humains2, coécrit avec Paolo Menozzi et Alberto Piazza. La négation des races gagna une importante respectabilité en grande partie à cause de la proclamation publique par Cavalli-Sforza que les races humaines n’existent pas.
Le livre a eu cet effet grâce à sa grande réputation comme à son prestige académique. Frost évoque la seule fois où il a rencontré l’homme, lorsque Cavalli-Sforza participa à son comité de thèse. « Parmi les trois autres professeurs présents, un seul semblait savoir à quel point il était important. Ensuite, ce professeur se montra abasourdi par notre ignorance : « Vous pensez que [l’anthropologue juif] Claude Lévi-Strauss est important ? C’est le Lévi-Strauss de la génétique humaine ! »
Pourtant, comme le note Frost :
D’une part, il a publiquement soutenu ceux qui prétendent que les races humaines n’existent pas. D’autre part, en regroupant un grand nombre de données génétiques, il a prouvé l’existence des grandes races continentales, aussi bien que des races régionales et des micro-races. En développant la théorie de la coévolution gène-culture, il a également montré que les humains n’ont pas cessé d’évoluer génétiquement quand ils ont commencé à évoluer culturellement. En fait, les deux processus se sont alimentés, l’homme devant s’adapter non seulement à la partie naturelle de son environnement (climat, végétation, faune, etc.), mais aussi à la partie qu’il a lui-même créée (mode de subsistance, normes comportementales, rôles de genre, la structure de classe, système de croyance, etc.)*
Frost souligne que Cavalli-Sforza n’a pas abandonné la science raciale jusqu’aux années 1990. Auparavant, il n’avait aucun problème avec elle, et a continué à employer la terminologie raciale aussi tardivement que 1988 Dans les années 1970 Cavalli-Sforza a écrit :
Les différences qui existent entre les principaux groupes raciaux sont telles que les races pourraient être appelées sous-espèce si nous adoptions pour l’homme un critère suggéré par [le biologiste évolutionniste juif Ernst] Mayr (1963) pour la zoologie systématique. Le critère de Mayr est que deux ou plusieurs groupes deviennent des sous-espèces lorsque 75 pour cent ou plus de tous les individus constituant les groupes peuvent être sans équivoque classés comme appartenant à un groupe particulier. En fait, si les races humaines sont définies de manière assez large, nous pouvons parvenir à une erreur de classification beaucoup plus faible que 25 pour cent, ce qui implique, selon Mayr, l’existence de sous-espèces humaines.
Cavalli-Sforza est né en 1922 et est maintenant âgé de 92 ans. Il était un jeune universitaire dans l’Italie fasciste et a réalisé des travaux génétiques en temps de guerre dans l’Allemagne national-socialiste. Frost décrit ce contexte peu connu en utilisant des sources relativement inaccessibles, y compris les documents du généticien datant de la guerre publiés sous son nom de naissance, L. L. Cavalli, son autobiographie disponible seulement en italien et en français, et la connaissance personnelle de Frost d’un projet abandonné sur la coévolution gène-culture.
Dans son autobiographie, en 2008, Cavalli-Sforza parle de l’Allemagne pendant la guerre :
Nous parlions du gouvernement avec beaucoup de précautions, alors qu’en Italie les critiques contre le fascisme étaient fréquentes et ouvertes. Parmi toutes les personnes que nous avons rencontrées en Allemagne, aucun n’avait entendu parler de la Shoah ou des camps de concentration. Nous avons appris leur existence [sic], en Italie, seulement après la guerre.
La même chose était vraie des dirigeants allemands jugés et pendus à Nuremberg, qui n’ont appris l’« existence » l’« Holocauste » que de la bouche de leurs geôliers judéo-alliés-communistes.
Frost paraît moins naïf que la plupart. Bien qu’il doute que Cavalli-Sforza ait réellement modifié son point de vue sur la race, il met l’accent sur l’opportunisme de ce changement, en ajoutant : « Ou peut-être qu’il a reçu une lettre, un jour, détaillant son passé en temps de guerre, les gens avec qui il travaillait… ».
Cavalli-Sforza s’est certainement rendu compte que ses associations durant la guerre étaient une tache sur son dossier étant donné le zeitgeist d’après-guerre, et les minimisa autant que possible. Cela l’a rendu à la fois vulnérable au chantage et à une peur chronique de chantage.
Cavalli-Sforza a arrêté de citer ses publications de la guerre après 1947, et en 1950, à 28 ans, a pris l’initiative inhabituelle de changer légalement son nom de L. L. Cavalli en L. L. Cavalli-Sforza après l’avoir lui-même adopté. Frost compare sa situation à celle d’autres figures d’après-guerre dans des positions compromettantes idéologiquement comparables : le secrétaire général de l’ONU et président autrichien Kurt Waldheim, le président socialiste français François Mitterrand, et le premier ministre de gauche canadien Pierre Trudeau.
Les universitaires juifs ont également joué un rôle dans l’histoire de Cavalli-Sforza. Quand il est venu d’Italie à l’université de Stanford, en Californie, en 1968, il n’avait pas de poste, et ses seuls amis étaient le premier généticien de Stanford, le biologiste moléculaire juif Joshua Lederberg, lauréat 1958 du prix Nobel de physiologie et de médecine, et le protégé de Lederberg, le généticien demi-juif Walter Bodmer (de père juif et de mère allemande).
Frost développe leur « relation triangulaire ». Lederberg aida Cavalli-Sforza à reconstruire sa carrière après la guerre, lui obtenant un poste à Stanford, et, avec Bodmer, le guida dans les mondes, étrangers pour lui, universitaire et de la publication d’ouvrages.
Au cours de cette période, Lederberg et Bodmer se concentraient sur leurs attaques pour discréditer l’article du psychologue Arthur Jensen : « Jusqu’où pouvons-nous stimuler le QI et la réussite scolaire ? »3, qui démontrait que l’intelligence était héréditaire et contenait une composante raciale. (Jensen avec un grand-parent Juif). Les deux hommes voulaient stopper la recherche sur la race et le QI, et bloquer tous les fonds du gouvernement alloués. Ils ont enrôlé Cavalli-Sforza dans leur plan, et il s’y est plié.
« Il y avait donc un échange implicite de services », écrit Frost. « En contrepartie de faveurs passées et futures, Cavalli-Sforza donnait de la crédibilité [scientifique] pour un article [comme le livre qui suivit] qui, autrement, pourrait ne jamais avoir été publié ». L’article de Bodmer et Cavalli-Sforza, « Intelligence et race » apparut dans Scientific American en 1970. En cosignant l’article, « Cavalli-Sforza a permis de légitimer un système officieux de censure [sur la race] qui viendrait à prendre une vie propre ».
Si vous examinez la notice biographique sur Wikipedia de Cavalli-Sforza, vous serez frappés par la brièveté, le caractère évasif et non informatif de sa solide réputation et de la masse de son travail. Quiconque est familier avec l’histoire du communisme se rappellera que les anciens dignitaires du Parti retouchaient tranquillement leurs photos.
L’article de Peter Frost met en lumière la carrière académique de L. L. Cavalli-Sforza et les compromissions idéologiques faites par l’un des principaux généticiens des populations du XXe siècle.
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1 In Open Behavioral Genetics, mars 2014, 39 pages [pdf|en]. 2 The History and Geography of Human Genes, Princeton, Princeton University Press, 1994. 3 « How Much Can We Boost IQ and Academic Achievement ? », Harvard Educational Review, février 1969. * Lien hypertexte ajouté par Andrew Hamilton.