On trouvera ci-après la traduction – rapide, comme toujours – d’un article (légèrement modifié) paru dans le Smith’s Report n° 197 de juillet 2013 du révisionniste américain Bradley Smith, celui qui, en dépit de sa gentillesse et de sa bonhomie, fait trembler les campus avec ses formidables diffusions. Le vaillant et efficace révisionniste flamand Siegfried Verbeke raconte comment il est devenu révisionniste.
Beaucoup de révisionnistes ont un bagage intellectuel étrange ou insolite, qui n’aurait jamais laissé penser qu’ils rejoindraient ce groupe de « masochistes ». Mon histoire est du même ordre !
Mes parents sont nés et ont vécu à Anvers, au centre du quartier juif, au milieu de 10 à 15 000 juifs, principalement des Hassidim. Contrairement à la France, à l’Allemagne, à la Pologne, etc., il n’y a pas eu d’antisémitisme dans les pays bas (comme on appelait, dans le temps, l’ensemble des Pays-Bas et de la Belgique) pendant des siècles. Les Flamands catholiques vivaient avec les juifs d’Anvers, qui étaient pour la plupart impliqués dans le commerce et la taille du diamant, ce qui assurait une existence confortable à beaucoup de gens.
En mai 1940 arrivèrent les Allemands et, quelques jours plus tard, la Belgique était envahie et notre pays se retrouvait sous une administration militaire allemande (« Militärverwaltung »). En France et en Hollande, les Allemands mettaient en place une « Zivilverwaltung », qui était plus sévère et moins tolérante.
L’État belge est une construction artificielle, composée de 2 cultures, qui a été établie après la défaite de Napoléon Bonaparte. La partie sud de la Belgique est francophone et imprégnée des idéaux de la Révolution française. Dans la partie nord de la Belgique vit le peuple germanique flamand, qui parle le hollandais. Dès la naissance de l’État belge, en 1830, un mouvement autonomiste flamand (comme le Québec, le Pays basque, la Catalogne, etc.) s’est constitué et est devenu de plus en plus puissant.
Mes parents ne s’étaient pas investis dans la politique ; ils n’ont pas rejoint les nombreuses formations nationales-socialistes flamandes pro-allemandes. La population flamande soutenait généralement les occupants allemands (parce que les Allemands, selon la tradition romantique du XIXe siècle, soutenaient les Flamands « germaniques ») mais la situation allait changer après la défaite de Stalingrad, quand il devint clair que ce n’était pas l’Allemagne qui allait gagner la guerre.
Dans notre famille, 4 enfants sont nés pendant la guerre. Ma mère m’a dit qu’ils n’eurent jamais à souffrir de la faim et n’eurent pas le moindre problème. Notre maison était située à proximité de la principale synagogue juive et, en 1942, des manifestations antijuives commencèrent qui ne recueillirent pas vraiment l’approbation des habitants : le feu fut mis à la synagogue mais notre maison (où habitaient également des locataires juifs) ne fut pas endommagée. En septembre 1942 eurent lieu des rafles de juifs et, bien sûr, la Gestapo frappa à notre porte : ma mère (à nouveau enceinte) ouvrit. Elle n’était pas grande et n’avait pas l’air germanique; au contraire, elle était petite et avait de longs cheveux d’un noir corbeau. La Gestapo lui demanda : « Bist du Arier ? » (Étés-vous une Aryenne ?). Ma mère, qui était une simple mère au foyer ne s’intéressant pas à la politique, pensa que « être une Aryenne » devait être quelque chose de très mal, et elle répondit : « Non ». De plus, la Gestapo découvrit quelques locataires juives au sous-sol de notre maison et ma mère fut accusée de « Judenhilfe » (d’aider à cacher les juifs); elle fut arrêtée et emprisonnée au quartier général de la Gestapo à Anvers, qui se trouvait installé exactement dans un bâtiment voisin de la maison de sa mère. Lorsque mon père rentra à la maison le soir, la famille lui raconta ce qui était arrivé et il se rendit à la Gestapo pour expliquer la situation. La mère de mon père était d’origine allemande et mon père lui-même était, avant la guerre, représentant commercial d’une fabrique de verre allemande. La Gestapo ne fit aucun problème, ils furent gentils et très corrects, s’excusèrent et ainsi ma mère eut la chance de me revoir (et ses 3 autres enfants) le lendemain !
L’anecdote n’est pas très importante mais elle prouve clairement que je n’ai pas grandi dans une famille politique de droite ou nationale-socialiste ou raciste. Il s’agissait seulement de catholiques traditionnels, comme la plupart des gens de la classe moyenne flamande, qui ne s’occupaient pas de politique et, en tant que Flamands, plutôt bien disposés à l’égard des Allemands, lesquels accordaient au Mouvement flamand beaucoup de droits politiques et d’avantages. Aux yeux de l’Allemagne nationale-socialiste, les Flandres appartenaient à la « Germanische Gemeinschaft », la Communauté germanique.
Après la guerre, les Flandres furent victimes d’un tsunami de violence politique, en particulier à l’égard de ceux qui avaient participé au Mouvement flamand. Environ 160 000 personnes furent accusées et/ou emprisonnées pour des mois et des années, perdirent leur travail, leur maison, leurs droits politiques, furent proscrites. J’ai vu combien on a, même dans des écoles catholiques, harcelé et maltraité les enfants de collaborateurs, et cela me révolta profondément. C’est ce spectacle qui marqua le commencement de mon éveil politique (et, plus tard, révisionniste).
J’avais 11 ans quand mon père, dont je ne me souviens pas très bien puisque j’étais pensionnaire, est mort. Mais, sans le vouloir, il me laissa un héritage important. Après sa mort, je quittai le pensionnat et retournai dans cette immense maison, voisine de la synagogue qui avait brûlé, et j’explorai toutes les pièces, les greniers, les caves, où je découvris un jour tout un lot d’exemplaires du mensuel de propagande allemande Signaal. À mes yeux, c’était plus intéressant que l’Ancien et le Nouveau Testament, le Catéchisme, etc., dont on endoctrinait tous les jours la jeunesse (pendant qu’au même moment on pratiquait hypocritement la discrimination contre les enfants des collaborateurs).
Je ne pouvais pas m’arrêter de regarder tous ces beaux Allemands lumineux, ces soldats, garçons et filles, de la Hitlerjugend avec leurs magnifiques uniformes, et les casques, les Stukas, les U-boots, et même les photos de simples fermiers et ouvriers, des photos et des illustrations en couleurs, les acteurs, les bâtiments, etc. J’étais sans aucun doute intoxiqué esthétiquement par ce magazine mensuel Signaal. Quelque temps après je quittai la formation de jeunesse catholique (Christus Rex) et rejoignis une petite organisation de jeunesse flamande nationaliste, et plus tard leur parti politique.
À cette époque, comme tout le monde, je croyais aux chambres à gaz et ne pouvais soulever qu’un seul « argument », à savoir qu’il n’y avait pas eu 6 millions de morts mais « seulement » un million. L’argument n’avait pas beaucoup de succès ! Toute cette imposture de la chambre à gaz me pesait lourdement, parce que nos adversaires nous reprochaient nos aspirations politiques en disant : « Le nationalisme, ça mène aux chambres à gaz ». Que pouvions-nous répondre ? Puis vinrent les premiers chercheurs : en France, Bardèche (qui a été traduit en néerlandais par le chef du parti nationaliste flamand, Karel Dillen), Paul Rassinier et surtout Robert Faurisson, le « brise-glace » du révisionnisme, qui alliait le courage aux qualités académiques ; en Allemagne Peter Kleist ; enfin, Richard Harwood, Thies Christophersen, Stäglich, Butz, Zündel. Je me mis immédiatement à traduire et à publier en hollandais (plus tard en français et en allemand) : ce fut le début d’une longue odyssée que j’ai poursuivie pendant près de 40 ans (j’ai aujourd’hui 72 ans et suis toujours « actif »).
L’antisémitisme m’est complètement étranger parce que j’ai toujours, depuis mon enfance, eu affaire à des juifs, dans les rues, autour de moi. Ces Hassidim sont spéciaux (pour ne pas dire « bizarres »), mais pour moi c’était une expérience de tous les jours. Quand on grandit avec des gens, il est impossible de les détester, parce qu’ils vous sont trop familiers. En outre, ces gens étaient paisibles, ils travaillaient dur, ils vivaient à part, dans leur petit monde à eux, et ils ne dérangeaient personne.
Quand j’ai été arrêté il y a quelques années et mis en prison à Heidelberg, j’ai demandé à Michael Rosenthal, un excellent avocat juif allemand, d’être mon « Pflichtverteidiger » (avocat pro deo). Il accepta (je lui avais parlé de ma mère et de ma jeunesse) et il s’est si bien débrouillé que j’ai été le seul éditeur révisionniste à être relâché sans être condamné quand tous les autres ont eu des condamnations à de la prison. Grâces soient rendues à Dieu/Yahweh (et à Mr. Rosenthal, bien sûr) !
Les juifs d’aujourd’hui ne sont pas les juifs que je voyais lorsque j’étais enfant. Les juifs d’aujourd’hui sont fanatiques, racistes et en majorité sionistes. À mon avis, ils se sont trompés de route en se consacrant au sionisme raciste pratiqué par l’Israël. Les juifs d’aujourd’hui sont victimes d’une maladie : en allemand on l’appelle « Überherrlichkeit ». Ils ont le cerveau lessivé par le dogme selon lequel ils sont le peuple élu de Dieu qui leur a donné en exclusivité un pays bien-aimé. Malheureusement Yahweh a fait une erreur en permettant aux Arabes de s’emparer de ce bien-aimé pays pendant 15 siècles. Il ne semble pas qu’Obama s’apprête à apporter un « changement » dans cette pagaille…