Fin avril 2020, le Covid avait fait environ 4 morts pour 10 000 habitants en France.
S’il y avait eu 67 000 morts, cela aurait fait 1 mort pour 1 000 habitants.
Pour fixer les idées, 1 000, c’est en moyenne le nombre d’inscrits par bureau de vote.
Dans la plupart des bureaux de vote en France il n’y avait donc eu aucun mort, et même dans les communes les plus touchées, on atteignait à peine un décès Covid par bureau de vote.
Mais cela avait suffi pour faire passer à la plupart des Français leur muselière.
Vu dans la rue, des gens qui promenaient leur chien : mais ce n’est pas l’animal qui portait une muselière, c’était le maître !
Belle dialectique maître / esclave à l’œuvre sous nos yeux, on pourrait aussi parler d’inversion des valeurs.
Certains se demandent si dès le départ, sous l’apparente cacophonie gouvernementale incarnée par son porte-parole proprement dystopique, le musèlement des citoyens n’avait pas été l’objectif.
Des citoyens muselés, confinés, ruinés.
Possible, mais force est de constater que la simple bêtise grégaire des gens suffit largement à atteindre le même résultat.
L’effectif d’un bureau de vote est du même ordre de grandeur que celui d’un régiment de Waffen SS, 1 000 dans un cas, plutôt 3 000 dans le deuxième cas. Mais là s’arrête la comparaison. Le niveau d’engagement moral et physique pour entrer dans un bureau de vote ou dans un régiment de la Waffen SS n’a rien à voir, à la sortie, le taux de perte n’est pas du tout le même non plus : l’espérance de vie d’un officier SS au front était de trois mois (chez les SS, c’est le chef qui partait devant) et on comptait 350 000 morts sur 1 million d’engagés, non 350 pour 1 million d’électeurs comme en France pour le Covid.
Le problème pour les régiments d’électeurs de la démocratie, et même, il faut bien le constater, pour les engagés sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, c’est que la vulnérabilité mentale y est incomparablement plus élevé que chez les Waffen SS.
Il aura suffi de quelques morts pour précipiter le pays dans le confinement, la ruine et la démoralisation. Il reste si peu de conviction et de vertu à ces électeurs, qu’une simple chiquenaude les aura fait tomber.
Il doit leur rester tout juste assez de liberté d’action pour choisir la couleur, la forme et la matière de leur muselière.
Francis Goumain
Il s’agit surtout – et c’est beaucoup plus grave – de muselières qui font office de bâillons (on empêche le brave homme que l’on dépouille de crier à la rescousse). Cela dit, la muselière permet aussi une inversion accusatoire: si l’on musèle un animal, c’est pour qu’il ne puisse pas mordre… et on le soupçonne souvent d’être enragé. Ainsi, imperceptiblement, en nous faisant entrer inconsciemment dans leur jeu sémantique, ces as de la psychologie élémentaire que sont ces petits malins qui ne nous veulent aucun bien nous amènent à entrer dans leur jeu à leur profit.
En lisant les travaux de Martin Seligman (si, si…) « l’impuissance apprise », je me demande si tout ce cirque n’a pas une certaine corrélation avec ses travaux: le DRESSAGE!