Alors que le monde est sidéré par une maladie ayant provoqué près de 200.000 morts, dont près des deux-tiers en Europe, provoquant confinement et crise économique sans précédent, les pays occidentaux et plus précisément l’Allemagne ont des priorités sans équivoque, priorités qui semblent dicter par l’entité politique qui occupe la Palestine.
Déjà, le 19 mars dernier, au début du confinement, le mouvement « citoyen du Reich » était dissous, ses dirigeants arrêtés, des perquisitions ayant lieu partout en Allemagne. Ce mouvement, très hétéroclite, regroupait, selon la presse, des personnes « nostalgiques du Kaiser, complotistes » et plus grave auprès des vrais dirigeants de l’Allemagne, des révisionnistes.
Néanmoins, selon les lois en vigueur Outre-Rhin, rien ne permettait la dissolution. Aussi, l’attentat de Hanau par un déséquilibré servit-il de prétexte à la dissolution de ce mouvement, alors que ce déséquilibré -qui a entre autre tué sa mère dans l’attentat et disait inspiré les cinéastes d’Hollywood- n’avait aucun lien avec le mouvement « citoyen du Reich » ! Le fait que l’Allemagne soit confrontée à une très grave pandémie n’a pas empêché cette opération purement politique !
Ceci n’est pas sans rappeler la dissolution (administrative) de l’Œuvre Française au prétexte de la mort de Clément Méric alors que l’Œuvre Française n’avait aucun lien avec les protagonistes de cette affaire ! N’ayant aucun motif légal, les dirigeants, sous les ordres de leurs commanditaires, prennent prétexte de n’importe quel fait pour atteindre leur but et faire interdire les mouvements qui leur déplaisent. Ils appellent cela l’Etat de droit !
Aujourd’hui, la police allemande s’est encore distinguée. Toujours en plein confinement et alors que toute activité économique jugée non essentielle est interdite créant un appauvrissement général et une crise économique sans précédent, la police vient d’utiliser plusieurs centaines de ses membres pour interdire le Hezbollah, comme nous le dit le Point.
Ce mouvement, certes non européen, n’a absolument aucune influence sur les politiques menées en Europe et dès lors, on ne sache pas pourquoi il devrait être illégal. Son activité n’est que la conséquence d’une très forte population immigrée dans le pays, population immigrée que Frau Merkel n’a eu de cesse d’augmenter ! Il n’y a aucune raison juridique à cette interdiction, le mouvement se contentant de collecter de l’argent auprès de sympathisants et pouvant faire parfois des manifestations, toutes activités légales.
Alors quelle est la raison de cet empressement ? Le Point nous le dit : C’est Israël qui demandait l’interdiction de ce mouvement, et les désirs d’Israël sont des ordres pour les Européens ! D’ailleurs, devant une telle servitude, Israël d’habitude relativement ingrat, s’est empressé de féliciter l’Allemagne. Ainsi, nous dit Le Point :
« Le chef de la diplomatie israélienne, Israel Katz, s’est félicité de la décision allemande. « Il s’agit d’une décision très importante, d’une étape importante et significative dans la lutte globale conte le terrorisme », a-t-il déclaré en exprimant sa « profonde gratitude » au gouvernement allemand. »
Et le ministre de l’Intérieur allemand, vendant la mèche, Horst Seehofer :
« Le Hezbollah remet en question le droit à l’existence d’Israël et appelle souvent à sa destruction par la violence, alors que l’Etat allemand depuis la Deuxième guerre mondiale s’est fixé comme priorité de défendre l’Etat hébreu. »