Nous célébrons ces jours-ci de grandes fêtes johanniques : les cent ans de la canonisation de la sainte par Benoît XV le 16 mai 1920, le centenaire de la loi Barrès votée le 24 juin 1920 par l’Assemblée nationale et fixant la solennité annuelle de la Pucelle le deuxième dimanche de mai, faisant de la célébration de la sainte de la patrie une grande fête du patriotisme. La fête de Jeanne d’Arc n’a toutefois pas été célébrée publiquement cette année le dimanche 10 mai, car c’était le dernier jour du confinement. La première des statues de la sainte, celle sise place des Pyramides, est laissée dans un état lamentable. Les grands drapeaux qui entouraient la statue, déjà fortement diminués au fil des années, ont complètement disparu pour le centenaire de sa canonisation. L’étendard de la statue qui menaçait de tomber et qui a donc été enlevé en juin dernier pour restauration n’a toujours pas été remis alors qu’il devait l’être « dans les meilleurs délais » selon la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France. La couronne qu’elle portait sur la tête a également disparu. Il est difficile d’imaginer que tout cela n’est pas volontaire.
Emmanuel Macron, lorsqu’il était candidat à l’Elysée, pour séduire l’électorat conservateur, s’était rendu le 8 mai 2016 à Orléans pour rendre hommage à Jeanne d’Arc. Maintenant que son objectif est atteint et qu’il est devenu chef de l’Etat, il ne s’intéresse plus à la patronne secondaire de la France. Le jour de la solennité de sainte Jeanne d’Arc, le président de la République n’a parlé que… de l’esclavage, le 10 mai étant désormais la journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition. Leur régime a procédé à une célébration publique, a organisé une cérémonie officielle avec les plus hauts représentants de l’Etat pour « la journée des mémoires de l’esclavage, de la traite et de leur abolition » mais il n’a rien fait pour la fête du patriotisme. C’est là tout un symbole. Et il est ironique voire cynique de célébrer l’abolition de l’esclavage lorsque l’on s’échine à mettre en servitude volontaire tout un peuple, et même une grande partie de l’humanité, au moyen du Grand Confinement, de l’interdiction, de la restriction ou de la stricte réglementation des déplacements, des rencontres, des rassemblements.
QUE les dirigeants du pays se moquent éperdument de sainte Jeanne d’Arc, de sa personne, de sa vie, de son œuvre, de son message n’est pas pour étonner puisque la sainte de la patrie incarne en tous points le contraire de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font.
Jeanne d’Arc a sauvé la France, les dirigeants actuels s’échinent à la détruire et à l’avilir. En étant du parti de l’étranger. En détricotant les derniers lambeaux de souveraineté nationale et d’indépendance française. En participant à l’occupation de notre territoire par des populations essentiellement inassimilables. En œuvrant à la destruction de l’âme française. En favorisant activement la lobotomisation des esprits, l’asservissement des âmes.
Jeanne d’Arc a lutté pour la liberté de notre pays, secouant le joug de l’étranger, refusant la soumission au parti de la défaite, de la capitulation, de la compromission, de l’abdication. Nous vivons aujourd’hui peut-être la pire période de servitude volontaire d’un peuple, et même de la quasi-totalité des peuples occidentaux. Les gens se croient libres, tellement libres, mais on leur refuse la liberté de circuler, de se déplacer, de se réunir, en famille ou entre amis, d’aller visiter un parent, un proche chez lui ou à l’hôpital ou dans ces mouroirs que l’on appelle pudiquement les Ehpads (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). On leur a même refusé deux mois durant de se promener en forêt, dans la rue, au bord d’une rivière. Tel un détenu qui a le droit de faire le tour de la cour de la prison tous les jours pendant soixante minutes, on avait droit à une heure pour faire ses courses alimentaires, à condition d’être muni d’une attestation dûment remplie et pouvant être contrôlée par des gendarmes ou des policiers qui, zélés, ont parfois été jusqu’à contrôler le contenu des caddies et à verbaliser parce que certaines denrées alimentaires n’étaient pas considérées comme de première nécessité ! Et à la destruction, à la négation de ces libertés fondamentales s’ajoute la suppression de la liberté de penser, d’écrire, de réfléchir, de contester. La fameuse loi Avia doit en effet être votée ce 13 mai en lecture définitive par le Parlement. Réclamée à cor et à cri par le lobby juif (il suffit de naviguer sur les sites de la LICRA et de ses pseudopodes pour s’en convaincre), cette loi, si elle est appliquée (et on ne voit pas pourquoi a priori elle ne le serait pas), va transformer Internet en laboratoire totalitaire. Il ne sera plus possible de s’exprimer, les hébergeurs devant s’acquitter de sommes astronomiques s’ils ne suppriment pas sous 24 heures les prétendus « contenus haineux » que sont le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le sexisme, le complotisme, le conspirationnisme, c’est-à-dire tout ce qui dérange le Lobby, tout ce qui nuit aux avancées, aux tabous et aux mots d’ordre de la révolution arc-en-ciel.
La pucelle a lutté toute sa vie pour la vérité et jamais dans sa bouche on n’a pu trouver le mensonge. Face aux calomnies et aux menaces de ses accusateurs, elle a toujours su répondre avec la force tranquille de la justice et de la vérité. Or ceux qui nous dirigent et nous oppriment aujourd’hui ne vivent que par et pour le mensonge, les manipulations des chiffres, des statistiques, des situations. Qui ne voit clairement aujourd’hui que la psychose entretenue artificiellement autour du Covid-19 a été une imposture totale, une supercherie, un brigandage (il y eut moins de décès en mars 2020 qu’en mars 2018 en France toutes causes confondues d’après les chiffres officiers de l’INSEE !) qui a permis un contrôle social de masse sans précédent avec l’utilisation de la géolocalisation et qui ouvre la voie à la destruction de l’économie libre et réelle, des entrepreneurs qui font la richesse de ce pays et que l’on conduit à la ruine ou à des difficultés extrêmes.
Beaucoup de chefs d’entreprises, de dirigeants de TPE et de PME, soit feront faillite, soit seront davantage soumis au pouvoir bancaire, devront emprunter, hypothéquer leurs biens, se soumettant à une servitude à laquelle leur travail, leurs efforts, leur réussite, leurs talents leur avaient jusque-là permis d’échapper. Le Grand Confinement a précédé et va entraîner le Grand Effondrement. Ce que nous vivons depuis deux mois est un véritable crime contre la nation, contre la vérité, contre le bon sens, contre le bien commun. Il s’agit de détruire ce qui reste de sain, de libre, de dynamique dans ce pays pour hâter l’avènement d’une gouvernance planétaire, déjà en place, mais qui tend à resserrer son emprise, son pouvoir tyrannique sur les Etats, les institutions, les consciences, les individus.
La sainte de la patrie a fait preuve d’un courage, d’un héroïsme permanents. Tant pendant ses batailles que pendant son procès, tant dans ses moments de gloire que dans ses jours de défaite. Tant pour galvaniser ses soldats, et parfois les rappeler à leur devoir, que face à ses juges malhonnêtes et féroces. Or nous avons assisté ces deux derniers moments à un océan de lâcheté, à une pleutrerie quasiment générale. Les pouvoirs publics et les media de masse qui ont servi de caisse de résonance ont réussi à créer un sentiment de peur voire de panique. Et au lieu de réfléchir, de résister, de faire preuve d’esprit critique, la plupart de nos compatriotes ont mordu à l’hameçon, se calfeutrant chez eux, certains allant même dénoncer des voisins trop peu respectueux du confinement macronien. La plupart ont accepté sans rechigner que l’on supprime de manière arbitraire la liberté de culte, de circulation, de réunion, de manifestation, de travail au nom d’une pseudo-pandémie qui au total aura fait moins de trente mille morts en France d’après les chiffres officiels, la plupart des personnes décédées étant âgées (81 ans en moyenne) ou/et souffrant de comorbidités.
Sainte Jeanne d’Arc a lutté pour le redressement moral et spirituel de la France. Elle disait à ses soldats qui juraient que c’est le péché mortel qui fait perdre les batailles. Pour elle la grandeur, la pérennité de la France supposait son obéissance totale, parfaite et joyeuse au Christ et à sa loi. Or pendant ce confinement les pouvoirs publics ont veillé à ce que les avortoirs continuent à tuer en masse les innocents, la prescription massive du Rivotril dans les Ehpads qui est contre-indiquée dans les maladies respiratoires a entraîné la mort de milliers de nos anciens atteints du coronavirus et conduits à une mort rapide et certaine. De cette forme de génocide on ne parle pas. Il est vrai que nos seniors ne sont pas, eux, une population protégée, sacralisée, sanctifiée.
Enfin la bergère de Domrémy a fait preuve d’une foi exceptionnelle. Elle a obéi aux voix qu’elle entendait, a cru aux messages de saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite. Elle a servi le Ciel alors que nos dirigeants ne servent que Mammon. Bill Gates veut ainsi imposer une vaccination à l’ensemble des terriens, vaccination avec puce sous-cutanée. Cette puce qui fait penser au signe de la Bête dont parle l’Apocalypse de saint Jean dans son chapitre 13 doit renfermer notre identité, connaître nos antécédents vaccinaux, ou permettre de nous localiser. Nous vivons vraiment des temps apocalyptiques et antéchristiques. Plus que jamais, pour résister à ce déluge de mensonge, de désinformation, de haine, à cette volonté d’asservissement des âmes, de pollution des intelligences, d’endurcissement des cœurs, d’abaissement des caractères, de paralysie des volontés, il nous faut méditer le message de Jeanne. Et y être fidèle. Si l’on veut servir le beau, le bien, le vrai et ainsi sauver son âme.
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RIVAROL.
Editorial du numéro 3424 de RIVAROL daté du 13 mai 2020