Après la publication du compte-rendu de Jeune nation de l’hommage nationaliste au maréchal Pétain cet été, un lecteur nous demandait comment signer la pétition pour demander le transfert des cendres du maréchal Philippe Pétain à Douaumont. Le président de l’ADMP (Association pour la défense et la mémoire du maréchal Pétain) nous a communiqué l’adresse suivante : http://www.change.org/p/françois-hollande-transfert-des-cendres-du-maréchal-philippe-pétain-à-douaumont, signalant l’existence d’une page Facebook : https://www.facebook.com/marechalpetaindouaumont.
Hubert Massol est revenu sur les raisons qui doivent conduire les autorités à accepter la translation des restes du Maréchal auprès des Poilus :
Le maréchal Pétain est mort à l’île d’Yeu le 23 juillet 1951 après une vie entièrement consacrée à la France, dans l’honneur, la dignité et l’abnégation. Il a fait bénéficier la Patrie de ses exceptionnelles qualités humaines, morales, spirituelles et intellectuelles, particulièrement dans les domaines militaire et politique, permettant à notre nation de surmonter des épreuves périlleuses, voire désespérées. Ce bilan a suscité, en France et à l’étranger, un puissant courant de ferveur, très vivace encore de nos jours, nourri de reconnaissance, d’affection et d’admiration. Le maréchal Pétain est et restera un exemple à suivre. Sa réussite respectable a également généré, surtout en France, une hostilité, une rancune, une jalousie, aussi féroces qu’injustes, maintenues par certains idéologues et ceux qui les servent plus ou moins aveuglement.
Ces deux clans opposés constituent une division entre les Français artificiellement entretenue depuis 1945. Pour tenter de la résorber, les amis du maréchal Pétain décidèrent, peu de temps après sa mort en 1951, de créer l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain sous le patronage du général Weygand, la présidence du général Héring et avec le concours de Maîtres J. Lemaire et J. Isorni. Son titre définit sa mission qu’elle remplit, depuis, scrupuleusement.
Il faut reconnaître qu’entre les « pétainistes » et les « anti-pétainistes », parfois, l’opposition n’exclue pas le respect. Tous les chefs d’État français à partir de 1951, firent déposer une gerbe aux dates anniversaires, sur la tombe du Maréchal Pétain à l’Île-d’Yeu.
Lors d’une interview télévisée restée célèbre, par un journaliste qui lui reprochait son passé, François Mitterrand répondit vertement « ce n’est pas la haine qui doit gouverner la France ». Ce même Président qui faisait déposer une gerbe chaque 11 novembre sur la tombe y renoncera en fin de mandat, alors qu’en phase finale de sa longue maladie, il n’était plus en mesure de résister à l’odieux chantage qu’il subissait.
Ses trois successeurs se plièrent, sans aucune difficulté à ce honteux diktat. Ils soumirent, de fait, la présidence de la République française à un groupe de pression malsain et l’encouragèrent à multiplier ses indécentes et mesquines exigences. C’est ainsi qu’en France, l’une après l’autre, furent débaptisées, sans résistances notables, toutes les rues « maréchal Pétain » jusqu’à la dernière en mars 2013.
Le président G. Pompidou qui voulait « oublier le temps où les Français ne s’aimaient pas », fit déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal, en 1973.
Il a souvent œuvré dans le sens de la réconciliation des Français, n’hésitant pas à prendre des décisions nobles et courageuses qui lui furent ensuite reprochées par des gens dépourvus de son élévation d’esprit.
Sa maladie mortelle l’a probablement empêché de réaliser ses projets.
Le Peuple français quant à lui, sollicité par un sondage du Figaro en 1980 se prononça majoritairement en faveur du Maréchal Pétain !
-favorable : 73%
-contre : 8%
-ne sait pas : 19%
En considérant l’odieuse injustice faite au maréchal Pétain depuis 1945 jusqu’à sa mort, puis les atteintes mensongères répétées à sa mémoire et leur échec dans la conscience collective, le moment est venu de satisfaire sa dernière volonté, sobre et modeste, qui est aussi celle des « poilus » : le transfert officiel, selon un protocole conforme à son rang et à ses mérites, de sa dépouille à l’Ossuaire de Douaumont, à la place qui lui est réservée.
L’opinion publique, aujourd’hui encore, malgré l’acharnement d’une minorité agissante, est prête à approuver le transfert des cendres du maréchal Pétain à Douaumont.
Le peuple français incarne aussi le jugement de l’Histoire qui doit s’imposer au jugement des hommes et aux querelles politiques de l’après-guerre.
C’est la raison pour laquelle l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, lance une pétition nationale pour le transfert des cendres du maréchal Pétain à Douaumont et inciter le président de la République en exercice à prendre cette décision digne et raisonnable.
Ce geste de réconciliation nationale est indispensable, pour la cohésion et l’avenir du peuple français.
mais où faut-il donc signer ?
Pour une pétition pour le transfert des cendres du Maréchal, il ne faut citer que les épôts de gerbes des Présidents de la Républmiques, et l’extrait du discours de De Gaulle à Verdun
pour le 50 tième anniversaire de l’Armistice. Guère davantage !
erraatum dans mon précédent commentaire il faut lire « dépôts » et non épots;