La mairie de Paris est déjà en voie d’attendre le seuil fatidique des 4 milliards d’euros d’endettement, c’est-à-dire le maximum qu’elle s’est autorisée à emprunter sur les marchés financiers depuis que Bertrand Delanoë a mis en place cette pratique. Or, à quoi est utilisé l’argent confisqué aux Parisiens ? Notamment au financement de la « recherche », mais pas de la « découverte » fondamentale : cela sert surtout à récompenser les plus politiquement corrects des « chercheurs ».
Ainsi, cette année, la mairie de Paris a lancé une grande campagne internationale pour accueillir des chercheurs… étrangers, dans les laboratoires de recherche publics parisiens. Les 64 lauréats sélectionnés vont donc pouvoir occuper des postes qui seront refusés à des étudiants français « faute de place ». La mairie de Paris reproduit sur place ce que la République impose dans le domaine médical au niveau national, avec un numerus clausus très restrictif réduisant considérablement le nombre de places aux Français, alors que les gouvernements importent des médecins étrangers en grande quantité.
Pour évaluer les dossiers dans cette opération de suppuration, la municipalité a eu recours à 580 experts, y compris à l’étranger. Le montant de la facture n’a pas été précisé.
Puis, il y a eu les incontournables « bourses de recherche sur la xénophobie et l’antisémitisme 2014 » (autre mauvaise plaisanterie censée se renouveler tous les ans). La dotation pour chacune est de 15 000 euros, soit 30 000 euros au total, dont l’une des deux est évidemment réservée à… un étranger. Et si le seul véritable racisme à l’œuvre à Paris est le racisme antiblanc, les chances qu’un chercheur montrant que le racisme anti-français se développe à mesure que l’invasion migratoire s’amplifie soit choisi sont minces.
Et enfin, en ce mois de septembre, réapparaît le « Prix de la ville de Paris des études de genre », qui existe depuis 2006 et est doté de 10 000 euros et 5 000 euros pour les deux lauréats.
Ce dernier prix ira certainement à des étudiants arrivant à affirmer, comme leur ministre Najat Belkacem, à la fois que « la Théorie du genre n’existe pas », mais également qu’il faut remplacer l’expérimentation des « ABCD de l’égalité » par la généralisation de ce type d’endoctrinement, dans la suite logique de Luc Châtel (initiateur, avec des manuels de SVT présentant la photo du buste nu d’une adolescente androgyne, notamment) et de Vincent Peillon (aux yeux exorbités lors de ses visites d’écoles avec l’actuelle ministre).