Plusieurs milliers de Français dans les rues contre le gouvernement
Au mouvement de grève lancé à l’origine par les professionnels de santé – médecins, dentistes, pharmaciens, kinésithérapeutes – se sont joints plusieurs corps de métiers : avocats, huissiers de justices, moniteurs d’auto-école, géomètres, notaires, etc. Tous dénoncent le projet « croissance et pouvoir d’achat » en cours de rédaction par le gouvernement et qui verrait ces professions perdre quelque six milliards d’euros.
Le texte de loi ne serait pas définitivement écrit selon le ministre de Rothschild Emmanuel Macron ; de nombreuses rumeurs courent sur des mesures déjà décidées par le gouvernement dans un contexte de défiance généralisée. Ce qui est acquis, c’est que le texte sera marqué par la volonté de libéralisation de ces professions réglementées (vente de médicaments en grande surface, ouverture des sociétés à des capitaux extérieurs au secteur et fin des restrictions d’installations pour les pharmacies). Les professionnels craignent que le sort subi par les petits commerces avec la généralisation des grandes surfaces ne soit le leur avec la libéralisation de leurs professions.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les grandes villes de France, à Paris, Marseille, Nancy (800 manifestants), Bordeaux (1 200 pharmaciens), Dijon (1 500 professionnels de santé), Lille (4 400 personnes), Nantes, etc. Selon les syndicats, la quasi-totalité des études notariales était fermée, comme 90 % des laboratoires d’analyses médicales.
Les pharmaciens en pointe du mouvement
Très peu habitués aux mouvements sociaux, les pharmaciens ont participé massivement à l’appel à la grève lancé par les syndicats pour protester contre les projets du gouvernement. Selon la présidente de l’Ordre national des pharmaciens, 87,2 % des officines avaient fermé mardi matin ; compte tenu des pharmacies réquisitionnées, c’est quasiment l’ensemble des pharmaciens de France qui ont participé au mouvement de protestation.
Ainsi en fut-il à Vichy et alentours, où seule la pharmacie réquisitionnée était ouverte, tandis qu’une y a cessé son activité récemment, que deux autres ont été placées en redressement judiciaire et que deux autres encore sont en difficulté, soit une menace de disparition de moitié.
Voulant profiter de cette crise, où deux officines de pharmacie ferment chaque semaine en France, les euromondialistes à la solde de la coterie financière apatride veulent encore plus libéraliser, ouvrir le capital de ces professions de santé aux financiers – qui choisiront les plus rentables et abandonneront les autres bassins de population – et mettre toujours plus de médicaments en vente dans la grande distribution, rejoignant en cela les soixante-huitards qui proposaient « la pilule en vente dans les Monoprix ».
Les retraités se mobilisent pour leur pouvoir d’achat
Les grandes centrales syndicales – Confédération générale du travail (CGT), Force ouvrière (FO), Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC), Fédération syndicale unitaire (FSU), Solidaires, la Fédération générale des retraités de la fonction publique, ainsi que deux associations de retraités — ainsi que deux associations de défense des retraités – Union nationale des retraités et des personnes âgées (UNRPA) et Loisirs et solidarité des retraités (LSR) – avaient appelé, dans des cortèges séparés des professions libérales, les retraités à se mobiliser pour défendre leur pouvoir d’achat, largement entamé depuis plusieurs années.
Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l’appel des syndicats à travers la France : les retraités 3 000 à Paris, 500 à Marseille, 400 au Havre, à Rouen à Caen (chiffres des organisateurs).
« Le courage, c’est ce qui manque à François Hollande, cogne Claude Berteau, retraité de la fonction publique. C’est le candidat qui nous a fait croire qu’il était “l’ennemi de la finance” avant de faire l’inverse et d’appliquer la réforme des retraites de Sarkozy ! »
« François Hollande nous a menti. Il a gelé nos pensions, alourdi nos impôts et n’a tenu aucun de ses engagements vis-à-vis des retraités. Nous sommes écœurés »
« François Hollande casse nos services sociaux et la sécurité sociale. En 2012, j’ai voté contre Nicolas Sárközy et voilà que son successeur va encore plus loin dans la destruction de notre modèle de société. »
« François Hollande nous a trompés. Il s’est fait élire sur un programme de gauche pour mener la même politique que Nicolas Sárközy »
Les témoignages recueillis par la presse sont unanimes : ce sont bien des retraités de gauche qui sont descendus dans la rue, et leur rejet de la politique gouvernementale est total.
À Marseille, un syndicaliste CGT résume bien la situation : que François Hollande et Manuel Valls continuent comme cela et Marine Le Pen n’aura plus qu’à se baisser en 2017 pour ramasser les voix des millions de retraités.
5 millions de chômeurs ?… JEUNE-NATION, tu ferais mieux de revoir tes bases.
Rappel : dans le Rapport Guaino, Commissaire au Plan sous le gouvernement Juppé, il était déjà fait mention de 6,9 millions de chômeurs tandis que dans les statistiques officielles on continuait de nous vendre l’éternel « 3 millions de chômeurs » ; ce rapport de 1996 très accablant fut enterré, naturellement !…
La population s’étant fortement accrue depuis tandis que de 2000 à 2010, la France a perdu 198 000 entreprises dans le secteur de l’industrie (secteur de recrutements massifs), on se demande bien comment il pourrait n’y avoir que 5 millions de chômeurs actuellement ! Réfléchissez un peu.
Maintenant, pour ce qui concerne les professions médicales et para-médicales, ce n’est qu’un juste retour des choses. Nous connaissons tous le dicton : « Tant va la cruche au puits qu’elle en casse », ces professions confortablement adossées à la manne Sécurité Sociale ont fait leurs choux gras et se sont toujours nourris de bonnes sauces. Il n’y a franchement pas à les plaindre. Le revenu net d’un chirurgien-dentiste ou d’un pharmacien aurait de quoi donner le tournis à tous vos lecteurs.
Quant à ces professions dites corporatistes, comme les huissiers de justice et les notaires, là franchement, il y a de quoi rire ! Leurs jérémiades ne sont que du vent. Car la procédure civile en matière de notifications de jugements et de saisies oblige le recours à l’huissier de justice. Ils ont un emploi garanti à vie et certainement bien rémunéré grâce à la loi. Idem pour les notaires qui perçoivent de confortables rémunérations via les droits de succession et les cessions de propriétés immobilières; à cela s’ajoute les placements qu’ils effectuent pour leurs clients (les OPCVM par exemple). Le jour où les particuliers ne seront plus tenus par la loi de passer par un notaire pour vendre leurs propriétés immobilières ou recevoir les successions qui leur sont dévolues, alors ce jour-là en effet, les notaires pourront se lamenter sur leur sort. Mais ce n’est pas demain la veille.
Cordialement, EGBD