Toulouse : venus « casser du flic » ils s’en tirent avec du sursis ou des TIG
Samedi dernier, les extrémistes ont à nouveau mené une journée d’émeute dans la ville Rose. De nombreux dégâts matériels ont été constatés : abribus, conteneurs à poubelles, scooter, voitures, vitrines de magasins – 23 ont été détruites – : rien n’a échappé aux casseurs. La police qui arrêtait lors des rassemblements de La Manif pour tous (LMPT) plusieurs centaines de personnes n’a procédé qu’à quinze arrestations à Toulouse.
Quatre d’entre eux ont été jugés hier. Ils ont écopé des peines les plus légères possible de la part des juges rouges : deux d’entre eux n’auront à effectuer que des travaux d’intérêt général ; les deux autres ne sont condamnés qu’à deux mois de prison avec sursis. Le procureur avait pourtant noté qu’ils étaient tous venus de loin pour « casser du flic » et qu’il s’agissait « d’actes prévus et prémédités ».
Quelques mois de prison à Nantes…
Trois des dix casseurs arrêtés samedi lors d’une émeute organisée par l’extrême gauche à Nantes ont été reconnus coupables lors de leur procès en comparution immédiate hier. Comme à Toulouse, les émeutiers ont détruit du mobilier urbain et de nombreux biens privés et publics, des voitures, des vitrines de magasins, et également caillassé les policiers. Les trois extrémistes n’ont écopé que de peines de six mois de prison, assorties de sursis pour trois et quatre mois.
Le premier, âgé de 23 ans, affirme avoir été là « par hasard » ; niant toute implication dans les groupes antifrançais, il a reconnu que « beaucoup de personnes n’étaient là que pour casser ». Cet asocial alcoolique a écopé de six mois ferme dont quatre mois avec suris pour avoir jeté des projectiles sur les forces de l’ordre.
Un individu de 22 ans, pour les mêmes faits, a écopé de la même peine. Il était, lui, « venu à Nantes pour caillasser du policer » selon l’avocat de l’accusation. Tous les deux ont été relâchés et ne feront pas un jour de prison.
… y compris pour un multirécidiviste, voleur, violent et agresseur sexuel
Le dernier individu à avoir comparu hier possède sans doute le profil le plus abouti du parfait antifa. Ce criminel – il est à noter que, comme tous les autres, les médiats ont protégé son identité, eux qui dévoilaient les noms de personnes relaxées et innocentées après des rassemblements de La Manif pour tous (LMPT) – a été condamné à plusieurs reprises dans le passé, notamment pour vol, pour violences, mais aussi pour agression sexuelle. Son appartenance ethnique n’a pas été précisée non plus.
Pour avoir caillassé les forces de police, il a écopé de six mois de prison, dont trois mois avec sursis. Pour toute défense il a prétendu qu’il pensait manifester « contre l’aéroport [de Notre-Dame-des-Landes], pas contre les policiers ». Il est le seul à avoir fait l’objet d’un mandat de dépôt à l’audience en attendant une probable rapide comparution devant un juge des libertés qui l’élargira.