Rachid Zouhhad a été démis de ses fonctions le mois dernier après la mise à jour d’un vaste système de détournement de l’argent des Français par des emplois fictifs. L’étranger dirigeait le département Techniques commerciales de l’institut universitaire de technologie de Saint-Denis, dépendant de l’université Paris XIII. Le Maghrébin est accusé d’avoir fait signer de nombreux contrats pour des personnes n’ayant jamais travaillé, autorisé des cours qui n’étaient pas au programme, et avait tenté de se faire payer 200 heures supplémentaires de travail alors qu’il avait déjà atteint son quota. Dès son arrivée, il avait mis en place une politique népotiste et anti-française : 60 des 120 vacataires habituels avaient été limogés, remplacés par des proches, qui auraient ainsi empoché 200 000 euros. La direction de l’établissement, situé au cœur de la France occupée, a par ailleurs tenté de mettre fin à l’islamisation des lieux. L’association étudiante islamiste L’Ouverture avait ainsi été pointée du doigt notamment après une vente de sandwiches constitués avec de la viande d’animaux torturés au nom de la religion islamique, selon le procédé dit « halal ». Après une alerte à la bombe, probablement déclenchée par les islamistes le jour où la présidente de l’association devait rencontrer la direction de l’établissement, des policiers avaient découvert une salle de prière islamiste clandestine au cœur de l’IUT. C’est dans ce contexte que depuis février, le directeur de l’IUT a reçu une quinzaine de lettres de menaces de mort, à son travail comme à son domicile.
« J’appelle tous les musulmans à te punir. Tu dois payer, toi, tes proches, tes enfants »
est-il écrit dans une lettre – en arabe.
« Tu vas mourir, toi et tes enfants »
menace un autre courrier. Depuis plusieurs années, profitant de la déchéance des systèmes libéraux en Europe, les islamistes tentent de s’emparer du secteur de l’éducation à travers l’Europe. Il y a quelques semaines, des faits similaires se sont produits en Grande-Bretagne. L’affaire rappelle également le cas d’un Maghrébin inquiété dans les trafics de diplômes à Toulon à la fin des années 2000, au bénéfice de ressortissants Chinois dont nombre d’entre eux ne parlaient même pas le français. Dans l’Éducation aussi, l’invasion est une chance pour la France.
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