La campagne de Jeune Nation « Justice pour le Maréchal, Pétain à Verdun » n’est pas passée inaperçue dans le Nord-Isère et notamment sur la commune des Abrest-en-Dauphiné. On peut même dire qu’elle a atteint son but puisque la présence de quelques affiches a provoqué l’indignation de l’A.N.A.C.R., « Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance », qui n’a pas supporté le rappel des vérités au sujet du maréchal et de son rôle dans la bataille de Verdun.
Et son président a fulminé que « de jeunes imbéciles, se croyant les élus d’une race supérieure, ressortent du placard le portrait du vieillard au képi, en l’entourant des oripeaux du fascisme et du nazisme ». On notera déjà les qualificatifs acerbes et injurieux pour le vainqueur de Verdun. Et également la « reductio ad hitlerum » systématique et immédiate et pourtant sans lien avec la campagne de Jeune Nation…
Rappelons que cette campagne concerne un événement symbole, non pas de la seconde guerre mondiale, mais de la Grande Guerre de 14-18 : la terrible bataille de Verdun qui a marqué la mémoire nationale. Et cette campagne a justement pour but de contrer la propagande « qui voudrait faire disparaître jusqu’au souvenir de celui en qui tous les combattants et la Nation entière ont toujours reconnu le vainqueur de Verdun » par la réécriture de l’histoire et d’obtenir le respect des dernières volontés de ce grand combattant qui « avait exprimé le désir d’être enterré au milieu de ses soldats, à l’ossuaire de Douaumont ».
Rappelons également que l’œuvre du Maréchal Pétain, Chef de l’État français, ne peut en aucun cas être réduite aux circonstances douloureuses liées à l’occupation, partielle puis totale du pays et aux conséquences de la défaite de juin 1940. Tous les présidents de la république française, jusqu’à Jacques Chirac, ont honoré la mémoire du vainqueur de Verdun en faisant, aux frais de l’État, fleurir chaque 11 novembre sa tombe.
Nombre de militaires français ont considéré, dès les premiers jours de juin 1940, qu’il n’était plus possible de continuer la lutte contre l’Allemagne, au moins militairement, et qu’il appartenait au pouvoir politique d’assumer les conséquences désastreuses d’une guerre qu’il avait déclarée sans se donner les moyens de la gagner ni même de la soutenir. Le Maréchal Pétain, en prenant la responsabilité d’assumer la difficile tâche de demander au vainqueur un armistice, a montré qu’il savait rester avec son peuple dans les jours douloureux en « faisant à la France le don de sa personne ».
Mais nul ne pourra contester au gouvernement du Maréchal l’immense tâche accomplie, malgré les difficultés de l’époque : la « révolution nationale » qu’il a voulue a procédé à nombre de réformes d’envergure, ce que De Gaulle lui-même rappelle dans ses mémoires, estimant que ses « doctrines sociales […] comportaient des idées qui n’étaient pas sans intérêt ». De fait, de nombreuses ordonnances de 1945 reprennent des textes entrés en vigueur sous le gouvernement dit « de Vichy ».
Ainsi en est-il de l’instauration de la carte nationale d’identité obligatoire, de la police nationale, créée le 23 avril 1941, de l’heure d’été (supprimée à la Libération et réinstaurée en 1976), de la systématisation de la signalétique du code de la route, de la fête des mères, de l’accouchement sous X, du salaire minimum, devenu le SMIC, de la création de l’infraction de « non-assistance à personne en danger », du menu au restaurant proposant un plat du jour à prix fixe, de la visite médicale à l’école, du sport au baccalauréat, de la systématisation des appellations d’origine contrôlée, de la création ou de la structuration de l’ordre des médecins, de l’ordre des architectes, de l’instauration du ticket restaurant, et de tant d’autres mesures toujours en vigueur à ce jour…
Sous le prétexte fallacieux de la dénonciation de la politique de collaboration, occultant la défaite de nos armées en juin 1940, oubliant le rôle fondamental joué par Philippe Pétain en sa qualité d’ambassadeur, pour maintenir dans sa neutralité l’Espagne franquiste, ces fantômes des résistants de 1945 veulent en réalité combattre la politique d’union nationale réalisée par le Maréchal, sa volonté de mettre enfin un terme à la lutte des classes par l’instauration d’une véritable justice sociale transcendant les égoïsmes professionnels.
Il faut rappeler sans cesse, pour ne pas laisser le champ libre à ceux qui ont décidément la mémoire bien courte, quels étaient les principes de la communauté promus par le gouvernement du Maréchal, et combien ceux-ci sont d’une brûlante actualité :
« I – L’homme tient de la nature ses droits fondamentaux, mais ils ne lui sont garantis que par les communautés qui l’entourent ; sa famille qui l’élève, la profession qui le nourrit, la nation qui le protège.
II – Reconnaître à l’homme des droits sans lui imposer des devoirs, c’est le corrompre. Lui imposer des devoirs sans lui reconnaître des droits, c’est l’avilir.
III – La liberté et la justice sont des conquêtes. Elles ne se maintiennent que par les vertus qui les ont engendrées : le travail et le courage, la discipline et l’obéissance aux lois.
IV – Les citoyens doivent travailler à rendre la société toujours meilleure. Ils ne doivent pas s’indigner qu’elle soit encore imparfaite.
V – L’esprit de revendication retarde les progrès que l’esprit de collaboration réalise.
VI – Tout citoyen qui cherche son bien propre hors de l’intérêt commun, va contre la raison et contre son intérêt même.
VII – Les citoyens doivent à la Patrie leur travail, leurs ressources et leur vie même. Aucune conviction politique, aucune préférence doctrinale ne les dispensent de ces obligations.
VIII – Toute communauté requiert un chef. Tout chef, étant responsable, doit être honoré et servi. Il n’est pas digne d’être un chef dès qu’il devient oppresseur.
IX – L’État a pour fins la sécurité, le bonheur et la prospérité de la souveraineté de la Nation. Il doit au criminel le châtiment, à l’innocent la protection, à tous la souveraineté des lois. Ces hauts devoirs définissent sa mission. Il ne l’accomplit qu’en exerçant l’autorité dans la justice.
X – L’État doit être indépendant et fort. Aucun groupement ne peut être toléré, qui oppose les citoyens les uns aux autres, et tend à ruiner l’autorité de l’État. Toute féodalité met en péril l’unité de la Nation. L’État se doit de la briser.
XI – L’État demande aux citoyens l’égalité des sacrifices : il leur assure en retour l’égalité des chances.
XII – L’École est le prolongement de la Famille. Elle doit faire comprendre à l’enfant les bienfaits de l’ordre humain qui l’encadre et le soutient. Elle doit le rendre sensible à la beauté, à la grandeur, à la continuité de la Patrie. Elle doit lui enseigner le respect des croyances morales et religieuses, en particulier de celles que la France professe depuis les origines de son existence nationale.
XIII – Ni la naissance ni la fortune ne confèrent le droit au commandement. La vraie hiérarchie est celle du talent et du mérite.
XIV – L’économie d’un pays n’est saine que dans la mesure où la prospérité des entreprises privées concourt au bien général de la communauté.
XV – La fortune n’a pas seulement des droits ; elle a aussi des devoirs proportionnés aux pouvoirs qu’elle confère.
XVI – L’État délègue à ses fonctionnaires une part de son autorité et leur fait confiance pour l’exercer en son nom ; mais pour cette raison même, il punit leurs défaillances avec une sévérité exemplaire. »
On ne sera néanmoins pas étonné de la réaction d’une association « d’amis de la Résistance » c’est-à-dire destinée à accréditer la propagande résistancialiste qui est au fondement même du régime politique issu de la pseudo-libération, régime revenu dans les fourgons du gaullisme londonien, lui-même à la traîne de Washington, allié de Moscou pour se partager l’Europe, et qui a donc tout intérêt à diffamer le Maréchal pour empêcher qu’on ne se penche sur son action à cette époque.
Mission accomplie pour Jeune Nation !
Je suis désolé du retard,que l’on a pris,et,que redorer les étoiles ternis du Maréchal PETAIN.L’occasion aurait été bonne,dans l’espace des années 2014 à 2018,commémorant le centenaire de la grande guerre 14/18;C’est dommage,Mais ce n’est pas perdu,puisque,qu’il reste encore plus d’une année.Pour arrivée au mois d’aoùt 2018-fin du centenaire de 14/18