« Je crois qu’il est impossible de faire des progrès sous le système parlementaire » Ioannis Metaxas
Ioánnis Metaxás (en grec : Ιωάννης Μεταξάς), est né à Ithaque le 12 avril 1871, général grec et Premier ministre du Royaume de Grèce de 1936 à sa mort le 29 janvier 1941 à Athènes .
Le 4 août 1936, date de son arrivée au pouvoir reste gravée pour l’éternité dans la mémoire des nationalistes grecs.
La période 1936/1941 est dans l’histoire contemporaine de la Grèce, le seul moment où elle bénéficie d’un gouvernement soucieux de l’indépendance totale de la nation et du sort quotidien du peuple grec.
Le moment le plus douloureux de cette période est la guerre fratricide entre nations fascistes consécutive à l’invasion italienne du 28 octobre 1940. Le Duce poussée par Ciano contre l’avis du Führer engage la conquête de la Grèce accusée sous couvert de neutralité d’abriter des bases militaires Britanniques et de persécuter la minorité albanaise. A cette occasion l’armée grecque fait preuve d’une bravoure exemplaire et d’un patriotisme sans faille en repoussant sans cesse et partout l’armée italienne. Hitler vient au secours de l’Italie, ce qui a pour conséquence d’embraser les Balkans, ce ventre mou de l’Europe et retarde d’autant l’attaque sur la Russie pour le plus grand profit des Soviétiques.
Les succès militaires grecs face à l’Italie sont à mettre au compte de Ioannis Metaxas arrivé au pouvoir le 4 août 1936 et balayant la corruption de l’anarchie organisée en sous main par les grandes puissances de l’époque.
Mais c’est la révolution sociale amorcée par Metaxas qui est son œuvre la plus grandiose. Succès reconnu même par ses opposants de l’époque mais vigoureusement caché aujourd’hui par les tenants du politiquement correct fossoyeurs de la Grèce actuelle.
On retiendra à l’actif du gouvernement nationaliste de Ioannis Metaxas :
– La création de la fondation nationale de sécurité (IKA) avec comme capital de base les salaires des députés après l’abolition du Parlement ;
– La journée de travail de huit heures
– Le jour de congé du dimanche
– La fête du 1er mai
– La naissance des corporations dans tous les corps de métier
– l’organisation unitaire de la Jeunesse (Ethniki Organosi Neolaias EON)…
Avec deux millions de chômeurs à travers le pays, une réforme économique radicale permet de donner du travail à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui retrouvent un sens à leur vie dans un pays débarrassé de la mainmise des ploutocrates.
Les premiers asphaltages des routes, les reboisements, la construction de barrages et d’autres grands travaux sont aussi à mettre à l’actif du courage politique de Metaxas.
La révolution sociale se poursuit dans le domaine médical avec l’attribution de lits d’hôpitaux gratuits aux plus démunis. Une loi « encourage » les couches sociales aisées à participer activement au financement des œuvres caritatives.
Dans le domaine agricole une police rurale arbitre les différents entre grands propriétaires et petits agriculteurs.
Une caisse nationale des travailleurs indépendants voit le jour.
Les jeux de hasard sont interdits au profit de la loterie nationale dont les gains vont directement à l’entretien des forces armées.
Une marine de guerre est mise sur pied.
Des symboles nationaux sont instaurés, création d’une radio et du théâtre national ainsi que d’un organisme de préservation des archives…
Les racines du « Nouvel État » furent recherchées dans l’histoire classique grecque. Le nationalisme grec devait combiner les valeurs païennes de la Grèce ancienne et principalement celles de Sparte, avec les valeurs chrétiennes de l’Empire byzantin. « Pays, Loyauté, Famille et Religion » étaient les valeurs considérées comme fondamentales.
Il fut adopté comme symbole principal le labrys, un ancien symbole de la Crète minoenne qui ressemble à s’y méprendre à la francisque de l’État français.
Gloire à Metaxas !
« Les héros ne meurent jamais, au lieu de cela ils tombent, et le sol en buvant leur sang les fait renaître »