Le discours d’Hitler du 10 décembre 1940
Rares sont les personnes qui parlent de la révolution allemande de 1933. Ceux qui le font passent pour des originaux amateurs de paradoxes, pour autant, nul besoin d’être expert en exégèse ni en liste de « conditions d’apparition » pour voir l’analogie entre la rupture de 1933 et la nuit du 4 août 1789 au cours de laquelle fut votée en France, par l’assemblée constituante, l’abolition des privilèges : Hitler lui-même, dans son discours du 10 décembre 1940 devant les travailleurs allemands parle de la « révolution de 1933 » et élabore le concept de « révolution sans casse », sans « nuit de cristal » donc.
En matière politique, sociale et économique, Hitler a d’abord annoncé ce qu’il ferait dans ses discours électoraux, voir par exemple « le discours souche » de la campagne électorale d’Adolf Hitler en 1932, il a ensuite fait ce qu’il avait annoncé, voir « Comment Hitler a résorbé le chômage » et, enfin, dans le discours du 10 décembre 1940, il dit qu’il a fait tout ce qu’il avait promis.
Cela va bien au-delà de la simple résorption du chômage et de la relance de la prospérité, au fil des discours du Führer, on comprend ses conceptions : il rejette l’égalitarisme marxiste, en soi, les inégalités ne sont pas des injustices, mais elles le deviennent lorsqu’une petite caste internationaliste à la tête des affaires s’arrange, sous couvert de démocratie, à rigidifier ces inégalités en privilèges.
Pourquoi alors ne parle-t-on jamais de « révolution allemande » ? Parce que Hitler rejette aussi, catégoriquement, la lutte des classes : il est normal qu’il y ait des classes sociales, mais elles doivent coopérer pour le bien de tous et du pays et il doit y avoir une mobilité sociale.
Donc pas d’action fracassante et spectaculaire contre la classe dirigeante, les seules têtes qui soient tombées au cours de cette révolution, sont précisément celles de ceux qui dans son propre camp auraient voulu une révolution classique, on pense à la nuit des longs couteaux.
Mais il y aussi une autre raison pour laquelle on ne parle pas de la « révolution de 1933 » : parce que tout est occulté par la question juive. Or, dans le discours du 10 décembre 1940, il y a une phrase absolument clé qui, indirectement certes, a quelque chose de capital à dire sur cette question juive :
« Es war mein Stolz, daß die Revolution 1933 ohne eine kaputte Fensterscheibe abging. Aber trotzdem haben wir ungeheure Wandlungen herbeigeführt. »
« C’est toute ma fierté que la révolution de 1933 se soit faite en apportant tous ces bouleversements sans que la moindre vitrine ne soit brisée. »
On note le terme de Revolution (avec une capitale) et le terme « Fensterscheibe » vitrine, devanture.
Comment Hitler peut-il parler « d’absence de vitrine brisée » deux ans presque jour pour jour après la nuit de cristal (9 au 10 novembre 1938) qui a eu, à l’époque, un retentissement mondial ? Parce qu’il ne se sent en rien responsable des débordements de la nuit de cristal. Ni lui ni son régime ne sont à l’origine, à l’instigation et encore moins ont trempé dans l’organisation de cette nuit de cristal. Partisan de l’ordre et de la propreté, à aucun moment il n’aurait pensé donner au monde le spectacle de la kurfürstendamm jonchée de débris de verre. Et la même chose peut être dite du maire de Berlin à l’époque, de son Gauleiter dans la terminologie du NASDAP : Joseph Goebbels.
Qui, alors est derrière cette nuit de cristal ? Vaste question, la lecture du livre d’Ingrid Weckert sur le sujet est très intéressante, une traduction du livre est en cours.
Pour l’heure, nous donnons ici la traduction de l’extrait audio du discours du 10 décembre qu’on peut trouver ici et dans lequel Hitler explique tout le bien qu’il pense de la démocratie.
On trouvera aussi en bas de page la reproduction du texte original du discours qu’on peut trouver ici ou ici.
Traduction du passage audio du discours d’Adolf Hitler sur la démocratie :
Attention, malgré des similitudes frappantes, ce n’est pas du Arlette Laguiller. La phrase sur les vitrines brisées est tout à la fin de cet extrait audio et sonne comme une conclusion, un concept : la révolution de 1933 est une révolution sans casse (et non pas une révolution sans classe, c’est toute la différence avec Olivier Besancenot et consorts).
Le monde Franco-anglais est régi par des régimes soi-disant démocratiques, c’est-à-dire régi par le principe du gouvernement du peuple par le peuple. Les peuples sont donc censés avoir à leur disposition les moyens d’exprimer leur avis et leur volonté. Mais quand on y regarde de plus près, on se rend compte que les gens n’ont, par eux-mêmes, aucune conviction qui leur soit propre. Leurs convictions dépendent évidemment, comme partout ailleurs, de ce qu’on leur dit. La question décisive est donc de savoir qui se charge d’informer le peuple, qui se charge de l’instruire.
En réalité, c’est le capital qui dirige ces pays, c’est-à-dire rien d’autre qu’une petite clique de quelques centaines de personnes à la tête d’une fortune incalculable qui, en raison de la structure bien particulière de la vie politique de ces pays, n’a de compte à rendre à personne. Ils disent « qu’ici nous avons la liberté ». Ils entendent par là une économie absolument libre, et par économie libre, ils ont surtout en vue non seulement la possibilité d’acquérir, mais aussi d’avoir une liberté totale dans l’usage de leurs acquisitions. Ce qui signifie aucun contrôle national ni sur les acquisitions, ni sur leur emploi. C’est ça qu’ils appellent la liberté.
Les capitalistes créent de toutes pièces leur propre presse et ça leur suffit pour parler de « liberté de la presse ». En fait, chacun de ces journaux a un maître, et ce maître, dans tous les cas, c’est le capitaliste, le propriétaire. C’est ce maître, pas le directeur de la rédaction qui donne le ton du journal. Que le rédacteur s’avise de dire quelque chose qui ne plaise pas au maître, du jour au lendemain il est renvoyé. Et c’est cette presse esclave, soumise et dénuée de caractère, qui modèle l’opinion publique. À son tour, l’opinion publique ainsi formée se scinde en plusieurs partis.
Les différences entre ces partis sont aussi ténues qu’elles l’étaient en Allemagne. Vous savez bien sûr de quels partis je veux parler, tous bonnet blanc et blanc bonnet. En Angleterre, les choses sont si bien arrangées que les membres d’une même famille se répartissent, qui chez les conservateurs, qui chez les libéraux et qui chez les travaillistes. Et finalement, ils s’asseyent tous autour d’une même table pour décider d’une attitude commune.
Pas étonnant alors que tous ces élus forment une communauté qui régente toutes ces organisations. C’est pour cette raison qu’on ne peut pas parler d’opposition en Angleterre, puisque sur toutes les questions essentielles sur lesquelles une opposition pourrait se faire sentir, tous les partis sont en permanence de connivence. Ils n’ont qu’une seule et unique conviction que leur presse se charge de faire avaler au public.
On pourrait au moins s’attendre à ce que dans ces pays de liberté et de richesses, le peuple bénéficie d’une prospérité sans limite. Mais non ! C’est tout le contraire, c’est justement dans ces pays que la détresse des masses est plus criante que partout ailleurs. C’est typiquement le cas de la « prospère Angleterre » qui contrôle 16 millions de miles carrés. En Inde, par exemple, une centaine de millions de travailleurs coloniaux doivent travailler pour elle dans des conditions de vie épouvantables.
Et si on s’imagine qu’en Angleterre même, du moins, chaque personne reçoit sa part de ces richesses, de nouveau on se trompe, il n’en est rien. C’est dans ce pays qu’on trouve une distinction de classe la pire qui soit. Il y a d’un côté la pauvreté, une pauvreté incroyable, et de l’autre une richesse tout aussi incroyable. Ils ne sont pas parvenus à bout d’un seul problème. Les travailleurs de ce pays qui possède un sixième du globe et de ses ressources naturelles se traînent dans la misère très pauvrement vêtus.
Dans un pays qui devrait avoir du pain en quantité plus que suffisante et des fruits de toutes sortes, on trouve les millions de gens des classes populaires qui errent le ventre vide. Un pays qui pourrait fournir du travail au monde entier doit reconnaître qu’il n’est même pas capable de venir à bout du chômage chez lui. Cela fait des années que la riche Angleterre compte deux millions et demi de chômeurs, que la riche Amérique en compte entre dix et treize millions et la France entre six et huit cent mille.
Alors mes chers compatriotes, que pouvons-nous dire de tout cela ? Il paraît évident que là où la démocratie règne, le peuple en tant que tel n’est pas du tout pris en considération. La seule chose qui compte, c’est le devenir de quelques centaines de grands capitalistes qui possèdent toutes les usines et toutes les actions et qui par là on la mainmise sur le peuple. Le sort des masses populaires ne les intéresse pas le moins du monde. Ils ne s’intéressent à elles, tout comme le faisaient dans le temps nos partis bourgeois, qu’au moment des élections, quand ils ont besoin de leurs voix. Le reste du temps, la vie des masses leur est parfaitement indifférente.
À cela on doit ajouter les différences dans les mentalités. N’est-il pas ridicule d’entendre un membre du parti travailliste – qui bien entendu en tant que membre de l’opposition est officiellement payé par le gouvernement – dire : « lorsque la guerre sera finie, nous ferons quelque chose dans le social » ? Mais il devrait être possible dès à présent aux travailleurs anglais de voyager. C’est quand même stupéfiant que l’idée que les voyages ne doivent pas être l’apanage des seuls millionnaires ne les effleure que maintenant. Dans notre pays, ça fait longtemps que cette idée est mise en pratique.
Dans les autres pays, ainsi qu’on peut le voir à leur structure économique d’ensemble – l’égoïsme d’une strate relativement étroite dirige sous le masque de la démocratie. On peut alors comprendre qu’un Anglais puisse dire : « Nous ne voulons en aucun cas que notre monde disparaisse ». Ils savent très bien que nous ne sommes pas une menace pour leur empire. Mais ils se disent, à juste titre, que « si ces idées qui sont tellement répandues en Allemagne ne sont pas éradiquées, alors elles vont finir par toucher notre propre peuple et c’est ce qui est très dangereux. C’est ce qu’il faut éviter ».
Pourtant, si cela devait leur arriver comme cela est arrivé chez nous, cela ne leur causerait aucun tort. Mais ils sont tellement bornés, comme d’autres l’étaient chez nous avant, qu’ils préfèrent s’accrocher alors méthodes conservatrices. Ils ne veulent pas s’en défaire et ne le cachent pas.
Ils disent : « les méthodes allemandes ne nous vont pas du tout ». Et quelles sont ces méthodes ? Vous savez bien, mes camarades, que je n’ai rien détruit en Allemagne. J’ai toujours procédé avec précaution, parce que je crois – comme je l’ai déjà dit – que nous ne pouvons pas nous permettre d’anéantir quoi que ce soit. Je suis fier que la révolution de 1933 se soit achevée sans la moindre vitrine brisée et que ça ne nous ait pas empêché de parvenir à tous ces grands changements.
Traduction et texte de présentation : Francis Goumain
Le texte original en allemand du discours du 10 décembre 1940 à Berlin devant les ouvriers de l’armement :
Meine deutschen Volksgenossen und -genossinnen!
Meine deutschen Arbeiter!
Ich rede jetzt sehr selten: erstens, weil ich wenig Zeit zum Reden habe, und zweitens, weil ich auch augenblicklich meine, daß es richtiger ist zu handeln, als zu sprechen.
Wir befinden uns inmitten einer Auseinandersetzung, bei der es sich um mehr dreht als um den Sieg des einen oder anderen Landes. Es ist wirklich der Kampf zweier Welten miteinander. Ich will versuchen, Ihnen ganz kurz, soweit es die Zeit gestattet, einen Einblick zu geben in die tieferen Gründe dieser Auseinandersetzung.
Ich möchte dabei nur Westeuropa in den Kreis der Betrachtung ziehen. Die Völker, um die es sich hier in erster Linie handelt: Deutsche 85 Millionen, Engländer 46 Millionen, Italiener 45 Millionen und Franzosen etwa 37 Millionen. Das sind die Kerne der Staaten, die gegeneinander im Krieg standen.
Wenn ich nun die Lebensgrundlagen dieser Menschen zum Vergleich heranziehe, dann ergibt sich folgende Tatsache: 46 Millionen Engländer beherrschen und regieren einen Gesamtkomplex von rund 40 Millionen Quadratkilometer dieser Welt. 37 Millionen Franzosen beherrschen und regieren einen Komplex von rund 10 Millionen Quadratkilometer. 45 Millionen Italiener haben, wenn es sich um irgendwie nützliche Gebiete handelt, eine Grundfläche von kaum 1/2 Million Quadratkilometer. 85 Millionen Deutsche haben als Lebensgrundlage kaum 600.000 Quadratkilometer, und die erst durch unser Eingreifen. Das heißt, 85 Millionen Deutschen stehen 600.000 Quadratkilometer zur Verfügung, aus denen sie ihr Leben gestalten müssen, und 46 Millionen Engländern 40 Millionen Quadratkilometer.
Nun, meine Volksgenossen, ist diese Erde nicht etwa von der Vorsehung oder vom lieben Gott so verteilt worden, Verteilung haben die Menschen selbst besorgt. Und diese Besorgung fand im wesentlichen statt in den letzten 300 Jahren, also in der Zeit, in der leider unser deutsches Volk innerlich ohnmächtig und zerrissen war. Nach dem Ausgang des Dreißigjährigen Krieges, durch den Vertrag von Münster endgültig aufgespalten in Hunderte von Kleinstaaten, hat unser Volk seine ganze Kraft verbraucht im Kampf gegeneinander. Fürsten und Fürstelchen, Könige und geistliche Würdenträger, sie haben unser Volk in seiner Zerrissenheit aufrechterhalten. Und als es dann endlich schien, als ob diese rein dynastische Zersetzung unseres Volkskörpers ihr Ende finden könnte, da sind die Parteien gekommen, dann kamen dann Weltanschauungen und haben ihrerseits das fortgesetzt, was erst begonnen worden war.
Und in dieser Zeit hat das tüchtigste Volk Westeuropas seine Kraft ausschließlich im Innern verbraucht. Und in dieser Zeit ist die andere Welt verteilt worden; nicht etwa durch Verträge oder durch gütliche Abmachungen, sondern ausschließlich durch Gewalt hat England sich dieses riesenhafte Imperium zusammengezimmert.
Das zweite Volk, das so zu kurz gekommen ist bei dieser Weltverteilung, das italienische, hat das gleiche Schicksal wie wir erlebt und erduldet. Innerlich zerrissen und aufgelöst, aufgespalten in zahllose Kleinstaaten, auch die ganze Kraft verbraucht im Kampf gegeneinander, hat das italienische Volk ebenfalls seine ihm an sich gegebene natürliche Position im Mittelmeer nicht nur nicht zu erhalten, sondern nicht einmal zu behalten vermocht.
So sind diese beiden starken Völker außer jedes Verhältnis geraten. Nun könnte man einwenden: Ist das überhaupt entscheidend? – Meine Volksgenossen, der Mensch lebt nicht von Theorien und nicht von Phrasen, nicht von Erklärungen, auch nicht einmal von Weltanschauungen. Leben tut er von dem, was er von seiner Erde durch seine Arbeit gewinnen kann an Lebensmitteln und auch an Rohstoffen. Das kann er verarbeiten, und das kann er essen. Wenn seine eigene Lebensgrundlage ihm zu wenig bietet, dann wird sein Leben ein ärmliches sein. Wir sehen das auch innerhalb der Völker: Reiche Gegenden, das heißt, fruchtbare Gebiete, geben größere Lebensgrundlagen als arme Gegenden, unfruchtbare Landschaften. Im einen Fall sind es blühende Dörfer, im anderen Fall sind es verarmte Steppen. Ob man auf steiniger Einöde oder in einem fruchtbaren Kornland lebt, das kann nicht irgendwie ausgeglichen werden durch Theorien, auch nicht durch den Willen zur Arbeit.
So sehen wir, daß die erste Voraussetzung für die gegebenen Spannungen darin liegt, daß diese Welt ungerecht verteilt ist. Und es ist nun natürlich, daß sich im großen Völkerleben die Dinge genau so entwickeln wie innerhalb der Völker. Genau so, wie innerhalb der Völker die zu großen Spannungen zwischen reich und arm ausgeglichen werden müssen entweder durch die Vernunft oder, wenn die Vernunft versagt, oft auch dann durch die Gewalt, so kann auch im Völkerleben nicht einer alles beanspruchen und dem anderen nichts übriglassen. Die Vorsehung hat die Menschen nicht auf die Welt gesetzt, damit der eine das Vierzigfache für sich beansprucht oder gar das Achtzigfache, was dem anderen zuteil wird. Entweder er hat Vernunft und willigt ein in eine Regelung, die nach billigen Grundsätzen ausgehandelt wird, oder der Unterdrückte und der vom Glück Getretene und vom Unglück Verfolgte, der wird sich eines Tages eben das nehmen, was ihm zusteht. Das ist im Innern der Völker so und ist auch im Äußeren so.
Und es war im Innern die große Aufgabe, die ich mir stellte, diese Probleme durch den Appell an die Vernunft zu lösen, das heißt, die großen Spannungen zu beseitigen durch die Vernunft, den Appell an die Einsicht aller, die Kluft zwischen dem zu großen Reichtum der einen Seite und der zu großen Armut der anderen Seite zu überbrücken, in der Erkenntnis allerdings, daß solche Prozesse sich nicht von heute auf morgen vollziehen können, daß es aber immer noch besser ist, durch die Vernunft allmählich die übermäßig voneinandei getrennten Klassen einander näherzubringen als durch die Gewalt eine solche notwendige Lösung herbeizuführen.
Das Recht zum Leben ist ein allgemeines und ein gleichmäßiges. Es kann auch das nicht so dargestellt werden, daß nun ein Volk sagt: „Wir wollen Euch ja ganz gerne auch so mitleben lassen.“ Ihr wißt, meine Volksgenossen, daß es das Wesen jeder wirklich sozialistischen Arbeit ist, dafür zu sorgen, daß nicht Almosen gegeben werden, sondern daß Rechte hergestellt werden. Es handelt sich also nicht darum, daß die Völker, die bei dieser Weltverteilung zu kurz gekommen sind, auf dem Gnadenweg Almosen bekommen, sondern es handelt sich darum, daß, so wie im normalen gesellschaftlichen Leben, die Menschen ihr Recht erhalten. Das Recht zum Leben ist kein Almosenbegehren, sondern es ist ein Rechtsanspruch, der grundsätzlicher Art ist.
Es ist daher das Recht zum Leben zugleich ein Rechtsanspruch auf den Boden, der allein das Leben gibt. Und dieser Rechtsanspruch ist der älteste und der heiligste zu allen Zeiten gewesen. Für diesen Rechtsanspruch haben die Völker dann, wenn Unvernunft ihre Beziehungen zu lähmen drohte, eben dann gekämpft. Es blieb ihnen nichts anderes übrig, in der Erkenntnis, daß selbst blutige Opfer dann noch besser sind als ein allmähliches Aussterben eines Volkes.
So haben wir bei Beginn unserer nationalsozialistischen Revolution im Jahre 1933 zwei Forderungen aufgestellt: Die erste Forderung, sie war die Forderung nach der nationalen Einigung unseres Volkes, und zwar in der Erkenntnis, daß ohne diesen zusammenfassenden Entschluß nicht die Kraft würde mobilisiert werden können zur Stellung und besonders zur Durchsetzung der notwendigen deutschen Lebensansprüche. Denn Sie kennen ja die Situation, die vor acht Jahren war: Unser Volk war vor dem Zusammenbruch, 7 Millionen Erwerbslose, etwa 6,5 Millionen Kurzarbeiter, unsere Wirtschaft vor der vollkommenen Auflösung, die Landwirtschaft vor dem Ruin, Handel und Gewerbe ruiniert, unsere Schiffahrt lag still. Man konnte ausrechnen, wann endlich aus den 7 Millionen Erwerbslosen 8 und 9 und 10 Millionen werden mußten.
Und es trat dann der Zustand ein, in dem die Zahl der Schaffenden immer geringer wurde, aber umgekehrt die Zahl der Nichtschaffenden ja miterhalten mußte. Das heißt also, auch für die Schaffenden mußte das Ergebnis der Früchte ihrer Arbeit immer kleiner werden, denn es mußte ja allmählich ein Schaffender einen Nichtschaffenden noch mit ernähren und mit erhalten, denn leben mußte der auch. Und ob ich das durch soziale Gesetzgebung oder auf dem Wege von Almosen verteile, ist gänzlich einerlei. Einer arbeitet eben und muß einen, der nicht arbeitet, mit erhalten und mit ernähren. Und am Ende langt es dann natürlich für keinen. Es ist zum Leben zu wenig und vielleicht noch eine gewisse Zeit zum Sterben zu viel.
Die nationale Einigung war für uns daher eine der Voraussetzungen, um die ganze deutsche Kraft überhaupt erst einmal wieder zu ordnen, auch dem deutschen Volk zu zeigen, wie groß seine Kraft überhaupt sei, daß es seiner Kraft wieder bewußt wird und daß es aus dieser Kraft heraus bereit ist, dann seine Lebensansprüche erst sich selbst zu überlegen, sie dann zu stellen und sie dann auch durchzusetzen.
Diese nationale Einigung glaubte ich herbeiführen zu können durch einen Appell an die Vernunft. Ich weiß, es ist nicht überall gelungen. Ich bin damals in einer gewissen Zeit fünfzehn Jahre lang fast von beiden Seiten beworfen worden. Die einen, die warfen mir vor: „Du, du willst uns, uns, die wir zur Intelligenz gehören, die wir zu den oberen Schichten gehören, du willst uns da hinunterziehen zum Niveau dieser anderen, das ist unmöglich. Wir haben Bildung, wir haben außerdem auch noch Vermögen, und wir haben Kultur. Wir können den Weg nicht gehen.“ Es war mancher nicht zu bekehren, und es laufen sicher auch heute noch solche Leute herum, die nicht zu bekehren sind. Aber im großen und ganzen ist die Zahl derjenigen doch immer größer geworden, die einsah, daß mit dieser Zerrissenheit unseres Volkskörpers eines Tages ja alle Schichten zugrunde gehen müßten.
Auch von der anderen Seite bin ich natürlich bekämpft worden. Man sagte mir: „Wir haben unser Klassenbewußtsein, wir gehen mit den Leuten überhaupt nicht zusammen.“ Ich mußte mich nur auf den Standpunkt stellen, daß wir in unserem Land Experimente nicht brauchen können. Denn es ist natürlich das Einfachste, einem anderen kurzerhand den Kopf abzuschneiden. Das heißt: wenn ich sage, ich köpfe die Intelligenz, so ist das ein Prozeß, der sich ohne weiteres durchführen läßt. Nur muß man dann vielleicht 50, vielleicht 100 Jahre warten, bis wieder das nachwächst. Und diese Zeit bedeutet die Vernichtung unseres Volkskörpers. Denn wie sollen 140 Menschen auf dem Quadratkilometer überhaupt existieren, wenn sie nicht die letzte Kraft des Geistes und auch der Faust anwenden, um ihrem Boden das abzuringen, was sie zum Leben notwendig brauchen? Das unterscheidet uns ja von den anderen. In den anderen Völkern, in Kanada: ein Mensch auf dem Quadratkilometer. In den anderen Ländern zum Teil sechs, sieben, acht, zehn Menschen. Ja, weine Volksgenossen, so dumm kann man gar nicht wirtschaften, daß man dabei nicht leben kann. Aber bei uns 140 Menschen! Die anderen, sie werden nicht fertig mit ihren Problemen mit zehn Menschen auf dem Quadratkilometer. Wir aber, wir müssen fertig werden mit 140 auf dem Quadratkilometer.
Die Aufgaben sind uns gestellt, und ich habe mich im Jahre 1933 auf den Standpunkt gestellt: Wir müssen sie lösen, und wir werden sie daher auch lösen! Natürlich war es nicht leicht, und selbstverständlich kann nicht alles sofort erfüllt werden. Die Menschen, meine Volksgenossen, sind das Produkt ihrer Erziehung. Und das beginnt leider schon fast mit der Geburt. Der kleine Wurm im einen Fall wird schon anders eingewickelt wie der kleine Wurm im anderen Fall. Und das geht dann so fort. Und wenn das Jahrhunderte geschieht, dann kommt plötlich einer und sagt: Ich will euch jetzt wieder auswickeln aus euren verschiedenen Umhüllungen, damit wieder der Kern herauskommt, denn im Kern seid ihr ja sowieso ein und dasselbe. Ihr habt ja bloß das, war ihr außen um euch aufgebaut habt, als Trennendes, im Innern, da seid ihr ja alle die gleichen.
Das ist nicht so einfach zu machen, denn das sträubt sich, aus seinen Windeln herausgerissen zu werden. Jeder will in dem bleiben, in dem er ist. Und das erfordert eine lange Erziehung. Aber ich komme noch später darauf. Wir bringen das schon fertig. Wir haben damit begonnen. Ich habe eine Riesengeduld hier. Ich weiß von vornherein: Was in drei oder vier Jahrhunderten oder fünf Jahrhunderten gemacht wurde, das kann einer nicht in zwei, drei, fünf Jahren beseitigen. Das Entscheidende ist aber, daß man den Weg einschlägt, das zu beseitigen.
Ich habe jedenfalls eines damals als das Wesentliche erkannt: Wir müssen diese deutsche Volksgemeinschaft herstellen, wenn wir überhaupt von unserem Volk in der Zukunft noch etwas erwarten wollen. Daß es richtig war, ging daraus hervor, daß sich alle unsere Feinde sofort dagegenstemmten. Sie wehrten sich dagegen, gegen den Gedanken, so etwas aufzubauen.
Diese nationale Einigung war die erste Forderung. Sie ist Stück um Stück und Zug um Zug verwirklicht worden. Sie wissen selber, was ich alles beseitigt habe. Es ist sehr viel, meine lieben Volksgenossen, auf knappe sechs oder sieben Jahre. Wie hat damals Deutschland ausgeschaut! Vollkommen zerrissen und ohnmächtig, in Parteien und in Stände und in Klassen und in Weltanschauungen, und die Konfessionen rührten sich usw., und dazu kamen dann noch unsere lieben Freunde, nicht wahr, die an sich nicht von hier stammen, sondern die vom Orient eingewandert sind. Und endlich, endlich dann die wirtschaftlichen Trennungen. Und dann unsere staatlichen Überlieferungen. Hier Preuße und hier Bayer und dort Württemberger, bis man dann jedem erst sein Fähnchen aus der Hand nahm und ihm sagte: Lege das weg und nimm jetzt endlich eine gemeinsame Fahne in die Hand. Die anderen haben sie schon längst, schon 300 Jahre lang. Nur bei uns läuft noch jeder mit einer besonderen Rosette im Knopfloch herum und bildet sich ein, daß das zur Stärkung seines Ichs beiträgt und vergißt ganz, daß sein Ich nur ein Teilchen der Gesamtheit ist und daß, wenn diese Gesamtheit sich so auflöst und aufsplittert, nichts anderes kommen kann als der Zusammenbruch.
Diese nationale Forderung habe ich nun mich bemüht zu verwirklichen. Und es ist vieles geleistet worden in so wenigen Jahren. Wir haben Deutschland, ich kann schon sagen, ausgefegt von diesem ganzen alten Zeug.
Und dann, das ging auf andere Gebiete noch über, wo wir überall uns bemühen mußten, mit alten Überlieferungen zu brechen, die manchen Menschen natürlich teuer gewesen sind. Ich verstehe das auch. Sie hingen an ihren alten Abzeichen, an ihren alten Fahnen, an ihren alten Bewegungen usw., an ihren alten Klassenvorurteilen, an ihrem Standesbewußtsein, Standesdünkel usw., ich verstehe das vollständig, aber es mußte das allmählich beseitigt werden, und es wird auch beseitigt. Bis man das alles in einen Rock hineinbrachte, bis man diese Jugenderziehung nur unter einen Hut brachte, das sind lauter riesenhafte Arbeiten gewesen.
Das ist der erste Programmpunkt aber des Jahres 1933, die Verwirklichung des Zieles, eine deutsche Gemeinschaft herzustellen. Und der zweite Programmpunkt, der lautete nun: Beseitigung der außenpolitischen Bedrückungen, die ihren Ausdruck in der letzten Zeit in Versailles fanden, die zugleich aber auch die nationale Geschlossenheit unseres Volkskörpers verhindern, die es verbieten, daß sich große Teile unseres Volkes zusammenschließen und die besonders auch unseren Weltbesitz, unsere deutschen Kolonien, uns genommen haben. Das heißt also, dieser zweite Programmpunkt lautete: Kampf gegen Versailles. Es kann keiner sagen, daß ich erst heute das ausspreche, sondern, meine Volksgenossen, als ich zum erstenmal, damals noch selber als Soldat, nach dem großen Krieg auftrat, da war mein erster Vortrag bereits ein Vortrag gegen den Zusammenbruch, im Jahr 1919 dann gegen den Vertrag von Versailles und für die Wiederaufrichtung eines starken Deutschen Reiches. Damit habe ich begonnen. Was ich seitdem nun verwirklichte, ist also keine neue Zielsetzung, sondern die älteste, die es gibt.
Meine Volksgenossen, darin liegt nun der erste Grund zu dieser Auseinandersetzung, in der wir heute leben. Denn die andere Welt wollte nicht unsere innere Einigung, weil sie wußte, daß dann der Lebensanspruch dieser Volksmassen nicht nur kommen wird, sondern daß er auch verwirklicht werden kann. Und zweitens: Sie wollte aufrechterhalten dieses Gesetz von Versailles, in dem sie so einen zweiten Westfälischen Frieden erblickte.
Es kommt aber noch ein weiterer Grund dazu. Ich habe schon gesagt, daß die Welt verschieden verteilt wurde. Und amerikanische Beobachter und Engländer, die haben dafür auch einen wunderbaren Ausdruck gefunden; sie sagten: „Es gibt zwei Sorten von Völkern, nämlich Besitzende und Habenichtse. Wir, wir Engländer, wir sind die Besitzenden. Wir haben nun einmal 40 Millionen Quadratkilometer. Und wir Amerikaner sind auch die Besitzenden, und wir Franzosen sind desgleichen die Besitenden – und das sind eben die Habenichtse. Wer nichts hat, der bekommt auch nichts, der soll bei dem bleiben, was er nicht hat. Und wer hat, der hat und gibt nie etwas davon ab.“
Nun bin ich Zeit meines Lebens der Vertreter der Habenichtse gewesen. Zu Hause war ich der Vertreter der Habenichtse. Ich habe für sie gekämpft, für die breite Masse meines Volkes. Ich stamme aus ihr, ich rechne mich nur zu ihr. Für sie bin ich eingetreten, und ich trete der Welt gegenüber wieder auf als der Vertreter der Habenichtse; als der trete ich auf. Und ich kann einen Rechtsanspruch der anderen auf das, was sie sich durch Gewalt zusammenräuberten, niemals anerkennen. Auf keinen Fall kann ich diesen Rechtsanspruch aber anerkennen auf das, was uns sowieso gehört hat, was man uns weggenommen hat.
Nun ist es aber interessant, einmal das Leben dieser Reichen zu betrachten. In dieser englisch-französischen Welt, da existiert die sogenannte Demokratie. Sie wissen ja, diese Demokratie zeichnet sich nun durch folgendes aus: Es heißt, daß das die Herrschaft des Volkes sei. Nun muß das Volk ja doch irgendeine Möglichkeit besiten, seinen Gedanken oder seinen Wünschen Ausdruck zu geben. Wenn man sich nun näher dieses Problem ansieht, dann kann man feststellen, daß das Volk an sich primär dort gar keine Überzeugung hat, sondern die Überzeugung selbstverständlich, wie übrigens überall, vorgesetzt erhält. Und das Entscheidende ist nun: Wer setzt diese Überzeugung eines Volkes fest? Wer klärt ein Volk auf? Wer bildet ein Volk? In diesen Ländern regiert tatsächlich das Kapital, das heißt, es ist eine Schar von einigen hundert Menschen letzten Endes, die im Besitz unermeßlicher Vermögen sind und die infolge der eigenartigen Konstruktion des Staatslebens dort mehr oder weniger gänzlich unabhängig und frei sind. Denn es heißt, „wir haben hier Freiheit“, und sie meinen damit vor allem „freie Wirtschaft“. Und unter freier Wirtschaft wieder verstehen sie die Freiheit, Kapital nicht nur zu erwerben, sondern auch vor allem Kapital frei wieder zu verwenden, frei zu sein in der Erwerbung des Kapitals von jeder staatlichen, d. h. volklichen Aufsicht, aber auch in der Verwendung des Kapitals frei zu sein von jeder staatlichen und volklichen Aufsicht. Das ist in Wirklichkeit der Begriff ihrer Freiheit.
Und dieses Kapital nun, es schafft sich zunächst eine Presse. Sie reden von der Freiheit der Presse. In Wirklichkeit hat jede dieser Zeitungen einen Herrn. Und dieser Herr ist in jedem Fall der Geldgeber, der Besitzer also. Und dieser Herr dirigiert nun das innere Bild dieser Zeitung, nicht der Redakteur. Wenn der heute etwas anderes schreiben will als den Herren paßt, dann fliegt er am nächsten Tag hinaus. Diese Presse nun, die die absolut unterwürfige, charakterlose Canaille ihrer Besitzer ist, diese Presse moduliert nun die öffentliche Meinung. Und die von dieser Presse mobilisierte öffentliche Meinung wird wieder eingeteilt in Parteien. Diese Parteien unterscheiden sich so wenig voneinander, als sie sich früher bei uns voneinander unterschieden haben. Sie kennen sie ja, die alten Parteien. Das war immer eines und dasselbe. Meistens ist es sogar in diesen Ländern so, daß die Familien aufgeteilt sind; einer ist konservativ, und der andere ist liberal, und ein Dritter, der ist in England bei der Arbeiterpartei. In Wirklichkeit sind alle drei Familienmitglieder jährlich beisammen und dirigieren ganz genau ihre weitere Haltung, legen sie fest. Es kommt noch dazu, daß das auserwählte Volk ja überall eine Gemeinschaft ist und nun tatsächlich alle diese Organisationen bewegt und dirigiert. Daher kommt auch bei einer Opposition dort nichts heraus. Die Opposition ist eigentlich immer das gleiche, und in allen grundsätzlichen Dingen, wo sich doch die Opposition bemerkbar machen müßte, sind sie immer eins und das gleiche, da haben sie eine Überzeugung. Diese Parteien mit dieser Presse, die formen die öffentliche Meinung.
Nun müßte man doch meinen, daß vor allem in diesen Ländern der Freiheit und des Reichtums ein unerhörtes Wohlleben für das Volk bestehen müßte. Es ist aber umgekehrt. In diesen Ländern ist die Not der breiten Masse größer als irgendwo anders. Da ist dieses reiche England, 40 Millionen Quadratkilometer werden von ihm kontrolliert, hunderte Millionen kolonialer Arbeiter mit einem erbärmlichen Lebensstandard in Indien zum Beispiel müssen dafür tätig sein. Man müßte nun meinen, in diesem England selbst, da muß dann wenigstens doch jeder einzelne Teilhaber an diesem Reichtum sein. Im Gegenteil, in diesen Ländern ist der Klassenunterschied der krasseste, den man sich denken kann. Armut, unvorstellbare Armut auf der einen Seite und auf der anderen ebenso unvorstellbarer Reichtum. Sie haben nicht ein Problem gelöst. Das sind Länder, die über die Schätze der Erde verfügen, und ihre Arbeiter, die hausen in erbärmlichen Hütten; Länder, die über die Bodenschätze der Welt verfügen, und die breite Masse ist miserabel gekleidet; Länder, die mehr als genügend an Brot und an allen sonstigen Früchten haben könnten, und Millionen ihrer unteren Schichten haben nicht genug, um sieh nur den Magen einmal voll zu füllen, laufen verhungert herum. Leute, die auf der einen Seite es fertigbringen könnten, eine Welt mit Arbeit zu versehen, müssen es erleben, daß sie nicht einmal mit der Erwerbslosigkeit in ihrem eigenen Lande aufräumen können. Dieses reiche England hat jahrzehntelang jetzt 2,5 Millionen Erwerbslose gehabt. Dieses reiche Amerika 10 bis 13 Millionen Jahr für Jahr. Dieses Frankreich 6-, 7- , 800.000. Ja, meine Volksgenossen, was wollten wir dann erst von uns sagen? Aber es ist auch verständlich. In diesen Ländern der sogenannten Demokratie wird ja überhaupt gar nicht das Volk in den Mittelpunkt der Betrachtung gerückt. Was entscheidend ist, ist ausschließlich die Existenz dieser paar Macher der Demokratie, das heißt also die Existenz dieser paar hundert gigantischen Kapitalisten, die im Besitz ihrer Werte, ihrer ganzen Aktien sind und die letzten Endes damit diese Völker ausschließlich dirigieren. Die breite Masse interessiert sie nicht im geringsten. Die interessiert sie, genau wie früher unsere bürgerlichen Parteien, nur in der Wahlzeit, dann brauchen sie Stimmen. Sonst ist ihnen das Leben der breiten Masse vollkommen gleichgültig.
Dazu kommt noch der Unterschied der Bildung. Ist es nicht geradezu spaßhaft, wenn wir jetzt hören, daß ein englischer Arbeiterparteiler, der im übrigen als Oppositioneller von der Regierung offiziell bezahlt wird, wenn ein englischer Arbeiterparteiler sagt: „Wenn der Krieg zu Ende geht, dann wollen wir auch in sozialer Hinsicht einiges machen. Vor allem, es soll dann auch der englische Arbeiter einmal reisen können.“ – Das ist ausgezeichnet, daß sie jetzt darauf kommen, daß das Reisen nicht nur für die Millionäre da sein soll, sondern auch für das Volk. Das haben wir aber bei uns schon immerhin seit einiger Zeit gelöst, diese Probleme.
Nein, glauben Sie, in diesen Staaten, das zeigt ihre ganze Wirtschaftsstruktur, da herrscht letzten Endes unter dem Mantel der Demokratie der Egoismus einer verhältnismäßig ganz kleinen Schicht. Und diese Schicht wird nun von niemand korrigiert und kontrolliert. Und es ist verständlich, wenn daher ein Engländer sagt: „Wir wollen nicht, daß unsere Welt irgendwie zugrunde geht.“ Sie haben recht. Sie wissen ganz genau: Ihr Imperium wird von uns gar nicht bedroht. Aber sie sagen sich mit Recht: „Wenn diese Gedanken, die in Deutschland populär werden, nicht beseitigt und ausgerottet werden, dann kommen sie auch über unser Volk. Und das ist das Gefährliche, das wünschen wir nicht.“ Es würde ihnen gar schaden, wenn es käme. Aber sie sind so borniert, wie bei uns auch viele borniert waren. Sie lieben auf dem Gebiet einfach ihre konservative bisherige Praxis. Sie wollen sich davon nicht entfernen. Sie machen kein Hehl daraus. Sie sagen: „Diese ganzen Methoden passen uns nicht.“
Und was sind nun das für Methoden? Ja, wissen Sie, meine Kameraden, ich habe ja in Deutschland nichts zerschlagen. Ich hin immer sehr vorsichtig vorgegangen, weil ich, wie gesagt, glaube, daß wir uns das gar nicht erlauben können, etwas in Trümmer zu legen. Es war mein Stolz, daß die Revolution 1933 ohne eine kaputte Fensterscheibe abging. Aber trotzdem haben wir ungeheure Wandlungen herbeigeführt.
Ich will nur ein paar grundsätzliche Auffassungen sagen: Da ist zunächst die erste Auffassung: In dieser Welt der kapitalistischen Demokratien, da lautet der wichtigste Wirtschaftsgrundsatz: Das Volk ist für die Wirtschaft da, und die Wirtschaft ist für das Kapital da. Und wir haben nun diesen Grundsatz umgedreht, nämlich: Das Kapital ist für die Wirtschaft da, und die Wirtschaft ist für das Volk da. Das heißt mit anderen Worten: Das Primäre ist das Volk, alles andere ist nur ein Mittel zum Zweck. Das ist der Zweck. Wenn eine Wirtschaft es nicht fertigbringt, ein Volk zu ernähren, zu bekleiden usw., dann ist sie schlecht, ganz gleichgültig, ob mir ein paar hundert Leute sagen, „aber für mich ist sie gut, ausgezeichnet, meine Dividenden stehen hervorragend“. Das gebe ich zu. Mich interessieren gar nicht die Dividenden. Ich bezweifle nicht, daß in unserem Staat das nicht möglich ist. Ja, es darf nicht einmal sein. Wir haben hier Grenzen gezogen. Man sagt sofort: „Ja, sehen Sie, das ist es eben. Sie terrorisieren die Freiheit.“ Jawohl, die terrorisieren wir, wenn die Freiheit auf Kosten der Gemeinschaft geht – dann beseitigen wir sie.
Diese Leute haben die Möglichkeit – ich will Ihnen nur ein Beispiel sagen –, aus ihrer Rüstungsindustrie 76, 80, 95, 140, 160 % Dividende einzustreichen. Ja natürlich, sie sagen, wenn diese deutschen Methoden um sich greifen, hört sich das auf. Da haben sie vollkommen recht, das werde ich nicht dulden. Ich glaube, daß 6 % genügend sind. Aber von diesen 6 % nehmen wir auch wieder die Hälfte weg. Und von dem Rest müssen wir den Nachweis wissen, daß das wieder im Interesse der Volksgemeinschaft angelegt wird. Das heißt also, der einzelne hat nicht das Recht, vollkommen frei über das zu verfügen, was im Interesse der Volksgemeinschaft angelegt werden muß. Wenn er persönlich darüber vernünftig verfügt, ist es gut. Wenn er nicht vernünftig verfügt, dann greift der nationalsozialistische Staat ein.
Oder ein anderes Beispiel: Außer diesen Dividenden gibt es dann die sogenannten Aufsichtsratsgebühren. Sie wissen vielleicht noch gar nicht, wie furchtbar die Tätigkeit eines Aufrichtsrates ist. Man muß also da im Jahr einmal eine Reise tun und muß dann zur Bahn gehen. Man muß sich dann in die erste Klasse hineinsetzen und muß irgendwohin fahren. Und dann muß man in ein Lokal hineingehen, um zehn Uhr oder um elf Uhr, je nachdem, und dann wird dort ein Bericht verlesen. Und da muß man dann zuhören. Und wenn der Bericht verlesen ist, dann muß man anhören, daß ein paar etwas sagen dazu, und das kann natürlich auch sogar über die Essenszeit dauern, kann ein oder um zwei Uhr werden, und nach zwei Uhr muß man wieder aufstehen, und man muß dann wieder seine Reise zurück machen. Wieder zurückfahren muß man, erster Klasse wieder zurückfahren! Und es hat wohl da jeder das Recht, daß er dann im Jahr so 60- oder 80- oder 100.000 Mark – das war bei uns früher auch – als Entschädigung fordert. Denn er versäumt ja anscheinend sehr viel, und außerdem, die Anstrengung muß sich auch bezahlt machen.
Diesen Unfug, den haben wir allerdings bei uns eben beseitigt. Und es ist nur eine Verschleierung von Gewinnen gewesen, weiter gar nichts. Und vor allem, es war ein Mittel zur Bestechung. Denn die Herren Abgeordneten sind Aufsichtsräte. Das war bei uns auch. Wir haben das beseitigt. Kein Abgeordneter darf Aufsichtsrat sein, es sei denn, gänzlich unbezahlt. Irgendeine Bezahlung ist ausgeschlossen, unter jeglicher Form ausgeschlossen. In diesen anderen Ländern ist das eben nicht. Sie sagen nun, „Ja, das ist für uns ein heiliger Staat“. Das gebe ich zu, der macht sich auch bezahlt dafür. Aber ob der Staat auch für die Völker heilig ist, das ist etwas anderes. Ich glaube, für die Völker ist das schädlich. Ich glaube, das kann man nicht aufrechterhalten, daß ein Mensch ein ganzes Jahr schuftet und arbeitet und dann einen demgegenüber geradezu lächerlichen Lohn bekommt, und ein anderer, der setzt sich einmal in eine Sitzung hinein und streicht dafür nun ungeheure Gehälter ein. Das sind unmögliche Zustände.
Wir Nationalsozialisten treten auch auf der anderen Seite jeder Gleichmacherei entgegen. Wenn heute einer durch seine Genialität etwas Gewaltiges erfindet, durch seine geistige Arbeit uns einen ungeheuren Nutzen bringt, dann sind wir großzügig. Das ist dann Arbeit. Der Mann nützt dann unserer Volksgemeinschaft. Aber als Drohne in dieser Volksgemeinschaft leben, das müssen wir allmählich unmöglich machen.
Und sehen Sie nun, das könnte ich ins Endlose erweitern. Aber das sind nun zwei Welten, die da gegeneinanderstehen, und sie haben ganz recht in England, wenn sie sagen, „Mit der Welt können wir uns nie aussöhnen“. Wie kann sich auch so ein Kapitalist mit meinen Grundsätzen versöhnen! Eher kann der Teufel in die Kirche gehen und Weihwasser nehmen, bevor die sich mit den Gedanken auseinandersetzen können, die für uns heute selbstverständlich sind.
Wir haben dafür ja auch unsere Probleme aber gelöst. Meine Volksgenossen, es wird uns beispielsweise auch etwas vorgeworfen. Man sagt: „Wir kämpfen für die Aufrechterhaltung des Goldstandards der Währung.“ Das verstehe ich. Die haben das Gold. Wir hatten einmal auch Gold. Das hat man uns dann ausgeplündert und ausgepreßt. Als ich zur Macht kam, da war es bei mir keine Boshaftigkeit, daß ich mich vom Goldstandpunkt entfernte. Es war nämlich gar kein Gold da. Es war für mich auch nicht schwierig, diese Entfernung durchzuführen. Wenn einer nichts hat, dann kann er sich leicht von dem trennen, was er nicht hat. Wir haben kein Gold gehabt. Wir hatten keine Devisen. Das hat man uns im Laufe von fünfzehn Jahren alles ausgepreßt.
Aber nun, meine Volksgenossen, ich war auch nicht unglücklich darüber. Wir haben eine ganz andere Wirtschaftsauffassung. Unserer Überzeugung nach ist das Gold überhaupt gar kein Wertfaktor, sondern nur ein Faktor zur Unterdrückung, das heißt besser, zur Beherrschung der Völker. Ich habe, als ich zur Macht kam, nur eine einzige Hoffnung besessen, auf die baute ich, das war die Tüchtigkeit, die Fähigkeit des deutschen Volkes, des deutschen Arbeiters und die Intelligenz unserer Erfinder, unserer Ingenieure, unserer Techniker, unserer Chemiker usw., auch die Geschicklichkeit unzähliger Organisatoren unserer Wirtschaft. Damit habe ich gerechnet. Ich stand vor einer einfachen Frage: Sollen wir denn kaputt gehen, zugrunde gehen, weil wir kein Gold haben? Soll ich mich an einen Wahnsinn hängen lassen, der uns vernichtet?
Ich habe die andere Auffassung vertreten: Wenn wir schon kein Gold haben, dann haben wir Arbeitskraft. Und die deutsche Arbeitskraft, das ist unser Gold, und das ist unser Kapital. Und mit dem Gold schlage ich jede andere Macht der Welt. Denn von was leben denn die Menschen? Leben sie etwa von Dukaten, die man ihnen eingibt? Sie leben von Nahrungsmitteln, die der Bauer schaffen muß. Also Arbeit muß das schaffen. Sie kleiden sich von Stoffen, die fabriziert werden müssen. Also der Arbeiter muß sie fabrizieren. Sie wollen in Wohnungen leben, die gebaut werden müssen. Also der Arbeiter muß sie bauen. Und das Material dazu und die Rohstoffe müssen durch Arbeit geschaffen werden. Ich habe meine ganze Wirtschaft nur aufgebaut auf dem Begriff Arbeit. Und wir haben unsere Probleme gelöst. Und das Wunderbare ist, meine Volksgenossen, die Kapitalsländer sind in ihren Währungen kaputtgegangen. Das Pfund kann man heute in der Welt nicht verkaufen. Wenn man das einem nachwirft, dann weicht er aus, daß er nicht getroffen wird davon. Und unsere Mark, hinter der gar kein Gold steht, die ist stabil geblieben. Warum? Ja, meine Volksgenossen, Gold steht keines dahinter, aber Ihr steht dahinter. Eure Arbeit steht dahinter. Ihr habt mir geholfen, daß die Mark stabil blieb. Die Währung ohne Gold ist heute mehr wert als Gold, denn sie ist flüssige Produktion. Das ist dem deutschen Bauern zu verdanken, der gearbeitet hat von früh bis spät. Und das ist dem deutschen Arbeiter zuzuschreiben, der seine ganze Kraft hineinlegte.
Und nun ist auf einmal wie mit einem Zauber das ganze Problem gelöst worden. Wenn ich, meine lieben Freunde, öffentlich vor acht oder neun Jahren erklärt hätte: In sechs, sieben Jahren wird das Problem nicht mehr sein: Wie bringen wir die Arbeitslosen unter?, sondern das Problem wird dann lauten: Wo kriegen wir Arbeitskräfte her?, wenn ich das gesagt hätte, hätte mir das damals sehr geschadet. Denn man hätte erklärt: „Der ist wahnsinnig, mit dem kann man überhaupt gar nicht gehen, dem darf man keine Stimme geben, der ist ein Phantast.“ Das ist aber heute Wirklichkeit geworden. Heute ist nur eine Frage bei uns: Wo ist eine Arbeitskraft?
Das, meine Volksgenossen, ist der Segen der Arbeit. Nur Arbeit schafft neue Arbeit. Nicht Geld schafft Arbeit, nur Arbeit schafft neue Arbeit. Arbeit schafft Werte, die Menschen belohnen, die selber wieder arbeiten wollen. Was der eine schafft, gibt dem anderen die Voraussetzung zu seinem Leben und damit zu seinem Schaffen. Und wenn wir die Arbeitskraft unseres Volkes bis zum höchsten mobilisieren, dann wird auf den einzelnen immer mehr und mehr auch an Lebensgütern treffen. Denn die Tatsache ist, daß wir diese sieben Millionen Erwerbslosen in den Wirtschaftsprozeß eingliederten, daß wir weitere sechs Millionen von Halbarbeitern zu Ganzarbeitern machten, daß wir sogar zu Überstunden gekommen sind und daß alles das bezahlt wird mit einer Reichsmark, die, solange der Friede währte, ihren Wert behielt und die wir erst jetzt im Krieg rationieren, nicht weil sie den Wert verliert, sondern weil wir jetzt einen Teil der Produktion für die Kriegsproduktion umstellen mußten, um damit den Kampf um die deutsche Zukunft erfolgreich bestehen zu können.
Das, meine Volksgenossen, ist auch eine Welt, die wir hier aufbauen; eine Welt der gemeinsamen Arbeit, eine Welt gemeinsamer Anstrengungen, aber auch eine Welt gemeinsamer Sorgen, gemeinsamer Pflichten.
Ich habe mich nicht gewundert, daß man in diesen anderen Ländern erst zum Teil nach zwei, nach drei, nach fünf, nach sieben Monaten, zum Teil nach einem Jahr mit der Rationierung begann. Glauben Sie, das ist kein Zufall. In all diesen Ländern ist das Berechnung. Vielleicht hat sich mancher Deutsche gewundert, daß am ersten Tag des Kampfes am Morgen bereits die Marken gekommen sind. Ja, meine Volksgenossen, dieses ganze Markensystem hat natürlich zwei Seiten. Man wird mir sagen: „Wäre es nicht gescheiter, man würde auf dem oder dem Gebiet darauf verzichten, Gott, sie geben – was heißt das schon –, sie geben nur soviel Gramm Kaffee ab. Da bekommt keiner viel. So bekämen wenigstens einige etwas.“ – Das gebe ich zu. Das ist es eben, was wir vermeiden wollten. Wir wollten eben vermeiden, daß in dem Wichtigsten, was zum Leben gehört, der eine mehr hat als der andere. Es gibt andere Dinge: Ein kostbares Gemälde. Es kann sich nicht jeder einen Tizian kaufen, selbst wenn er das Geld hätte, weil Tizian nicht soviel Bilder gemalt hat. Also, das kann man dem in einen oder dem anderen geben, der soll dafür bezahlen. Der gibt sein Geld auf diese Weise dann wieder aus, und das kommt dann wieder in kurzer Zeit unter die Menschheit. Aber was zum Essen notwendig ist, da hat jeder den gleichen Lebensauspruch. In den anderen Staaten, da hat man gewartet. Man hat erst geschrieben: „Soll das Fleisch rationiert werden?“ Das ist der erste Alarmschuß. Das heißt also, wenn du Kapital hast, decke dich ein, kaufe dir einen Eisschrank und lege dir ein paar Speckschwarten gleich zurecht. Oder „Soll man Kaffee rationieren?“ Es bestehen hier zwei verschiedene Meinungen, ob man ihn rationieren soll oder nicht. Aber es wäre nicht ausgeschlossen, daß die Meinung am Ende siegt, die glaubt, daß man auch den Kaffee rationieren soll. Das wird vier Wochen so geschrieben. Jeder, der nur etwas Grütze im Kopf hat – und das ist natürlich bei den Demokratien schon der Fall, der sagt: „Hallo, was, also Kaffee wird demnächst gepackt; also Kaffee einkaufen.“ Und dann rationiert man. Das heißt, wenn nichts mehr da ist. Das wollten wir vermeiden. Deshalb haben wir jetzt im Krieg diese Beschränkungen vornehmen müssen von vornherein für alle gleichmäßig. Und wir verstehen wenig Spaß, wenn sich da einer dagegen versündigt.
Das eine ist aber sicher, meine Volksgenossen: Wenn wir alles zusammennehmen, dann haben wir heute hier einen Staat, der wirtschaftlich und politisch anders orientiert ist wie die westlichen Demokratien. In diesem Staat bestimmt ohne Zweifel das Volk das Dasein. Das Volk bestimmt in diesem Staat die Richtlinien seiner Führung. Denn es ist tatsächlich möglich geworden, in diesem Staat die breite Masse im weitesten Ausmaß zunächst in die Partei einzubauen, diese Riesenorganisation, die von unten beginnt und Millionen Menschen umfaßt, die Millionen von Funktionären hat. Das sind lauter Menschen aus dem Volk. Und es baut sich nach oben auf. Es ist zum erstenmal ein Staat in unserer eigenen deutschen Geschichte, der grundsätzlich alle gesellschaftlichen Vorurteile in der Stellenbesetzung beseitigt hat. Nicht etwa nur im zivilen Leben. Ich bin ja selber das letzte Dokument dessen. Ich hin nicht einmal Jurist – bedenken Sie, was das heißt! –, bin trotzdem Ihr Führer. Nicht nur im allgemeinen Leben haben wir das so fertiggebracht, daß in alle Stellen hinauf jetzt Menschen kommen, die aus dem Volk sind – Reichsstatthalter, die früher Landarbeiter gewesen sind, die früher Schlosser gewesen sind –, nein, wir haben sogar beim Staat diesen Durchbruch vollzogen, dort, wo der Durchbruch am schwersten schien, auch in der Wehrmacht. Tausende von Offizieren werden befördert und sind aus dem Mannschaftsstand hervorgegangen. Wir haben auch hier alle Hemmungen beseitigt. Wir haben heute Generale, die noch vor zweiundzwanzig, dreiundzwanzig Jahren gewöhnliche Soldaten, Unteroffiziere gewesen sind. Wir haben hier alle Hemmungen gesellschaftlicher Art überwunden.
Und wir bauen ja nun vor allem für die Zukunft auf. Denn Sie wissen, wir haben unzählige Schulen, nationalpolitische Erziehungsanstalten und Adolf-Hitler-Schulen. In diese Schulen, da holen wir die talentierten Kinder hinein, die Kinder unserer breiten Masse, Arbeitersöhne, Bauernsöhne, wo die Eltern niemals es bezahlen könnten, daß ihre Kinder ein höheres Studium mitmachen, die kommen hier allmählich hinein und werden hier weitergebildet, und sie werden später einmal in den Staat hineingeführt, sie kommen später in die Partei, sie kommen in die Ordensburgen, sie werden die höchsten Stellen einmal einnehmen.
Wir haben hier große Möglichkeiten geschaffen, diesen Staat so ganz von unten auf aufzubauen. Das ist nun eben unser Ziel, und das ist auch – das kann ich Ihnen sagen, meine Volksgenossen – unsere ganze Lebensfreude. Es ist so etwas Herrliches, für so ein Ideal kämpfen zu können. Es ist so wunderbar, daß wir uns sagen dürfen: wir haben ein fast phantastisch anmutendes Ziel. Uns schwebt ein Staat vor in der Zukunft, bei dem jede Stelle vom fähigsten Sohn unseres Volkes besetzt sein soll, ganz gleichgültig, woher er kommt. Ein Staat, in dem Geburt gar nichts ist und Leistung und Können alles. Das ist unser Ideal, für das wir nun arbeiten und für das wir mit dem ganzen Fanatismus arbeiten und mit unserer ganzen – ich darf sagen – Glückseligkeit arbeiten, unsere größte Freude auf dieser Welt, die uns gegeben werden konnte.
Und dem steht nun ein anderes Gebilde gegenüber, eine andere Welt. Und dort ist das letzte Ideal immer wieder doch der Kampf um das Vermögen, um das Kapital, der Kampf für die Familie, der Kampf für den Egoismus des einzelnen. Und alles andere ist dort nur ein Mittel zum Zweck. Das sind die beiden Welten, und die stehen heute miteinander im Kampf. Und wir wissen ganz genau, wenn wir in diesem Kampf unterliegen, dann ist das das Ende, nicht etwa unserer sozialistischen Aufbauarbeit, es ist das Ende des deutschen Volkes. Denn ohne die Zusammenfassung dieser Kraft können eben diese Menschen gar nicht ernährt werden. Das ist eine Masse von heute weit über 120, 130 Millionen, die davon abhängig ist, darunter allein 85 Millionen unseres eigenen Volkes. Das wissen wir.
Und die andere Welt sagt: „Wenn wir verlieren, dann bricht unser weltkapitalistisches Gebäude zusammen, dann… wir haben das Gold gehortet, das liegt jetzt in unseren Kellern. Das hat plötzlich keinen Wert, wenn die Idee unter die Völker kommt, daß die Arbeit das Entscheidende ist. Was dann? Dann haben wir das Gold umsonst gekauft. Unser ganzer Weltherrschaftsanspruch kann nicht mehr aufrechterhalten werden. Die Völker werden diese wenigen Familiendynastien beseitigen, sie werden dann mit sozialen Forderungen kommen. Es wird ein Einsturz erfolgen.“ Und ich verstehe daher, wenn sie erklären: „Das wollen wir unter allen Umständen verhindern, das wollen wir vermeiden.“ Sie sehen ganz genau, wie der Aufbau unseres Volkes stattfindet. Es ist bei ihnen so ganz klar. Nur ein Beispiel: Dort ein Staat, der regiert wird von einer ganz dünnen Oberschicht. Diese Oberschicht schickt immer wieder ihre Söhne von vornherein in eigene Erziehungsanstalten. Dort das Eton-College und auf unserer Seite die Adolf- Hitler-Schule oder die nationalsozialistische Erziehungsanstalt, nationalpolitische Schule. Zwei Welten: In einem Fall die Kinder des Volkes, im anderen Fall nur die Söhne dieser Geldaristokratie, dieser Finanzmagnaten. Dort nur Leute, die im Staat eine Rolle spielen, aus dieser Schule, und hier Leute, die im Staat eine Rolle spielen, aus dem Volk. Das sind zwei Welten.
Ich gebe zu, eine der beiden Welten muß zerbrechen, entweder die eine oder die andere. Im einen Fall, wenn wir zerbrechen würden, würde mit uns das deutsche Volk zerbrechen. Wenn die andere Welt zerbricht, bin ich der Überzeugung, werden die Völker überhaupt erst frei. Denn unser Kampf richtet sich gar nicht gegen den Engländer als Mann oder gegen den Franzosen. Wir haben gegen sie nichts. Jahrelang habe ich meine außenpolitische Zielsetzung klargelegt. Ich habe von ihnen nicht zuviel verlangt, gar nichts! Als sie eintraten in den Krieg, da konnten sie nicht sagen: „Wir treten ein, weil die Deutschen das verlangt haben“, sondern im Gegenteil, sie haben damals ganz offen gesagt: „Wir treten ein, weil uns das deutsche System nicht paßt, weil wir fürchten, daß dieses System auch unsere Völker ergreift.“ Deswegen führen sie diesen Krieg. Sie wollen unser Volk damit wieder zurückschmettern in die Zeiten von Versailles, in dieses ganze namenlose Unglück. Und sie täuschen sich dabei! Wenn schon in diesem Krieg die Signale so gestellt sind, daß hier Gold gegen Arbeit, Kapital gegen die Völker und die Reaktion gegen den Menschheitsfortschritt ist, dann wird die Arbeit und dann werden die Völker und dann wird der Fortschritt siegen! Auch die ganze jüdische Unterstützung wird ihnen dabei nichts helfen.
Ich habe das vorausgesehen, seit Jahren. Denn was habe ich von der anderen Welt verlangt? Gar nichts als nur das Recht, daß sich die Deutschen zusammenschließen, und zweitens, daß man ihnen das zurückgibt, was man ihnen genommen hat, sonst gar nichts. Etwas, was für die anderen Völker gar keinen Wert hatte. Und wie oft habe ich ihnen die Hand hingestreckt. Gleich nach der Machtübernahme. Ich sagte: Ich habe gar keine Lust, aufzurüsten, denn was heißt rüsten? Das verschlingt mir soviel Arbeitskraft. Gerade ich, der ich doch die Arbeitskraft als das Entscheidende ansehe, ich wollte die deutsche Arbeitskraft für meine anderen Pläne einsetzen, und das, meine Volksgenossen, ich glaube, das wird sich schon herumgesprochen haben, daß ich immerhin ziemlich bedeutende Pläne besitze, schöne und große Pläne für mein Volk. Ich habe den Ehrgeiz, das sage ich, mein deutsches Volk reich, das deutsche Land schön zu machen. Ich möchte, daß der Lebensstandard des einzelnen gehoben wird. Ich möchte, daß wir die beste und schönste Kultur bekommen. Aber ich möchte nicht, daß wir die Theater wie in England für ein paar der oberen Zehntausend nur reservieren. Ich möchte, daß das ganze Volk daran Anteil nimmt. Ich möchte die breite Masse so organisiert sehen, daß die ganze herrliche deutsche Kultur ihr zugute kommt. Das sind ungeheure Pläne, die wir besaßen. Und dazu brauche ich die Arbeitskraft. Die Rüstung nimmt mir dafür die Arbeiter nur weg. Ich habe ihnen Vorschläge gemacht, die Rüstung zu begrenzen, meinetwegen ganz abzuschaffen. Man hat mich ja nur ausgelacht. Ich hörte nur ein Nein. Ich habe Vorschläge gemacht, einzelne Rüstungen zu begrenzen. Man lehnte das ab. Ich habe Vorschläge gemacht, wenigstens dann den Kampf zu beschränken. Man hat das abgelehnt. Ich habe Vorschläge gemacht, die Luftwaffe überhaupt herauszunehmen aus dem Krieg. Man hat das abgelehnt. Ich machte dann die Vorschläge, daß man wenigstens die Bombenwaffe… Man hat das auch abgelehnt. Man sagte „Bomben, das könnte euch so passen. Das brauchen wir. Wir haben sie, ihr habt sie nicht. Damit werden wir euch ja gerade, wenn notwendig, unser Regime aufzwingen.“
Nun hin ich der Mann, der keine Dinge halb macht. Wenn es schon einmal notwendig ist, sich zu wehren, dann wehre ich mich mit einem unbändigen Fanatismus. Als ich sah, daß der bloße deutsche Wiederaufstieg die gleichen Leute in England sofort wieder mobilisierte, die schon vor dem Weltkrieg zum Kriege hetzten, da war ich mir bewußt, daß eben dieser Kampf noch einmal wird ausgetragen werden müssen, daß die anderen den Frieden eben nicht wollen. Denn es war ja ganz klar. Was bin ich vor dem Weltkrieg gewesen? Ein unbekannter, namenloser Mensch. Was war ich im Krieg? Ein ganz kleiner, gewöhnlicher Soldat. Ich habe keine Verantwortung am Weltkrieg gehabt. Wer sind die Leute, die heute in England führen? Das sind die gleichen Leute, die bereits vor dem Weltkrieg die Hetze betrieben hatten. Der gleiche Herr Churchill, der im Weltkrieg schon der gemeinste Kriegshetzer war. Das ist der jetzt verstorbene Herr Chamberlain, der damals genau so bereits hetzte, und die ganze Korona, die dazu gehört, und natürlich jenes Volk, das immer mit den Trompeten von Jericho glaubt die Völker zerbrechen zu können. Es sind die alten Geister, die da wieder lebendig geworden sind.
Und dagegen habe ich nun das deutsche Volk gerüstet, auch aus einer Überzeugung: Ich habe selber als Soldat den Weltkrieg mitgemacht und habe es so oft erlebt, was es heißt, vom anderen beschossen zu werden, ohne selbst zurückschießen zu können, was es heißt, keine Munition zu besitzen oder zu wenig, immer nur vom anderen geschlagen zu sein. Ich habe damals meinen ganzen Glauben in das deutsche Volk gewonnen und für die Zukunft des deutschen Volkes aus meiner Kenntnis des deutschen Soldaten, des kleinen Musketiers. Er ist in meinen Augen der große Held gewesen. Auch natürlich die anderen Volksschichten haben alles getan, sicherlich. Aber es ist doch ein Unterschied gewesen. Der eine, der zu Hause an sich im Vermögen lebte und im Reichtum existierte, für den hat ja Deutschland damals ganz schön ausgesehen, der konnte an allem teilhaben, an der Kultur, an schönem Leben usw., konnte die deutschen Künstler, die deutsche Kunst und das alles konnte er genießen, er konnte durch die deutschen Lande fahren, er konnte deutsche Städte besichtigen usw., alles war für ihn schön. Daß der dann eintrat für das damalige Deutschland, war verständlich. Aber auf der anderen Seite, da war dieser ganz kleine Musketier, dieser kleine Prolet, der früher oft kaum genug zum Essen hatte, der sich immer abrackern mußte um sein Dasein und der trotzdem nun vier Jahre lang wie ein Held da draußen gekämpft hat. Auf den habe ich mein Vertrauen gesetzt, und an dem habe ich mich wieder aufgerichtet. Als die anderen daher an Deutschland verzweifelten, da habe ich im Blick auf diesen Mann wieder meinen Glauben an Deutschland gewonnen, ich sagte mir, Deutschland geht gar nicht zugrunde, wenn es solche Menschen hat. Aber ich habe auch erlebt, wie diese Kämpfer als Soldaten immer in der Hinterhand waren, weil der andere sie einfach materialmäßig erledigen konnte. Ich war damals nicht der Überzeugung vielleicht, daß uns der Engländer auch nur einmal persönlich überlegen war. So ein Wahnsinniger, der sagte, ich hätte ein Minderheitsgefühl dem Engländer gegenüber! Die sind wohl verrückt! Ich habe niemals ein Minderheitsgefühl gehabt. Das Problem, ein Deutscher gegen einen Engländer, war ja damals überhaupt nicht zur Diskussion gestellt. Das war überhaupt kein Problem. Sie haben damals bereits um die ganze Welt gewinselt, damit sie Unterstützung bekamen. Und ich war dieses Mal entschlossen, meinerseits in der Welt vorzubauen, um unsere Position zu erweitern, und zweitens im Innern uns so zu rüsten, daß der deutsche Soldat nicht mehr verlassen oder, einer Übermacht preisgegeben, allein an der Front stehen muß.
Und nun ist der Kampf gekommen. Ich habe auch hier alles getan, was ein Mensch überhaupt tun konnte, fast bis zur Selbstentwürdigung, um es zu vermeiden. Ich habe den Engländern Angebot um Angebot gemacht. Ich habe mit ihren Diplomaten hier gesprochen und habe sie beschworen, sie möchten doch Vernunft annehmen. Aber es war nichts zu wollen. Sie wollten den Krieg, und sie haben auch gar kein Hehl gemacht. Seit sieben Jahren erklärt Mister Churchill: „Ich will den Krieg.“ Er hat ihn jetzt! Ich habe das bedauert, daß Völker gegeneinander kämpfen müssen, die ich so gerne zusammenführen wollte, die in meinen Augen miteinander nur Gutes hätten stiften können. Aber wenn diese Herren das Ziel haben, den nationalsozialistischen Staat zu beseitigen, das deutsche Volk aufzulösen und wieder in seine Bestandteile zu zerlegen usw., wie ihre Kriegsziele ja lauteten und im Innern auch heute lauten, dann werden sie dieses Mal eine Überraschung erleben. Und ich glaube, diese Überraschung hat bereits begonnen.
Es sind unter Ihnen viele alte Weltkriegssoldaten, und die wissen ganz genau, was Raum und was Zeit heißt. Viele von Ihnen sind damals auch im Osten gewesen. Und alle die Namen, die Sie im Jahre 1939 lesen konnten, sind Ihnen ganz geläufig. Es sind vielleicht viele von Ihnen damals im schlechten Wetter oder in der brennenden Sonne aufmarschiert. Und es waren endlose Wege. Und wie schwer ist das damals erkämpft worden. Was hat das damals für Blut gekostet, um nur hier Kilometer um Kilometer vorwärtszukommen. Und, meine Volksgenossen, in welchem Sturmschritt haben wir dieses Mal vor über einem Jahr diese Entfernungen zurückgelegt! Achtzehn Tage, und der Staat, der uns vor Berlin zerhacken wollte, war beseitigt.
Und dann, dann kam der britische Überfallversuch auf Norwegen. Ich habe allerdings von jenen Engländern, die alles wissen, hören müssen, daß wir den Winter über geschlafen hätten. Und ein großer Staatsmann versicherte mir sogar, daß ich den Autobus versäumt hätte. Aber wir sind gerade noch zurecht gekommen, um vor den Engländern einzusteigen!
Überhaupt bin ich dadurch plötzlich wieder wach geworden. Und wir haben dann in wenigen Tagen diese norwegische Position uns gesichert hinauf bis Kirkenes. Und ich brauche Ihnen nicht zu erklären: Wo der deutsche Soldat steht, kommt kein anderer hin. Und dann wollten sie es nun schlauer und noch schneller machen im Westen: Holland und Belgien. Und das führte zur Auslösung jener Offensive, der wieder viele gerade unserer älteren Männer mit banger Sorge entgegensahen. Ich weiß ganz genau, was viele damals dachten. Sie haben den Weltkrieg erlebt. Sie haben damals alle die Kämpfe um Flandern erlebt, die Kämpfe im Artois, sie haben erlebt die Kämpfe um Verdun. Und sie lebten alle unter der Vorstellung: Hier ist eine Maginot-Linie; wie soll das bezwungen werden, was wird das vor allem für Blut kosten, was wird das für Opfer kosten, und wie langsam geht das vielleicht! Und in sechs Wochen war dieser Feldzug ebenfalls beendet; Belgien, Holland und Frankreich niedergeworfen und die Kanalküste besetzt und dort nun unsere Batterien aufgebaut und unsere Stützpunkte eingerichtet. Und auch hier kann ich sagen: Keine Macht der Welt wird uns gegen unseren Willen aus diesem Gebiet entfernen können.
Und nun, meine Volksgenossen, die Opfer. Sie sind für den einzelnen sehr schwer. Die Frau, die ihren Mann verloren hat, sie hat das Höchste verloren, was sie besitzt. Und das Kind, das den Vater verlor, desgleichen, und die Mutter, die ihr Kind opferte, oder auch die Braut oder die Geliebte, die den Ihren ziehen ließen und ihn nimmermehr sehen; die haben alle ein großes Opfer gebracht. Wenn wir aber das zusammenrechnen, gemessen an den Opfern des Weltkriegs, so schwer es für den einzelnen ist, im gesamten wie unvergleichlich klein sind sie. Bedenken Sie, wir haben noch nicht annähernd so viele Tote, als Deutschland, das heißt im wesentlichen ja Preußen 1870/71 im Kampf gegen Frankreich hatte. Für diese Opfer haben wir eigentlich den Ring um Deutschland gesprengt. Und die Zahl der Verwundeten ist ebenfalls eine ungeheuer mäßige; nur ein Bruchteil dessen, was wir selbst einst vorgesehen hatten.
Und nun, meine deutschen Rüstungsarbeiter, das verdanken wir natürlich unserer herrlichen Wehrmacht, die von einem neuen Geist erfüllt ist, in die auch der Geist unserer Volksgemeinschaft eingezogen ist, die jetzt weiß, warum sie eigentlich kämpft. Wir verdanken das unseren Soldaten, die Ungeheures geleistet haben. Aber der deutsche Soldat dankt es auch Euch Rüstungsarbeitern, daß Ihr ihm die Waffen gegeben habt. Denn zum erstenmal ist er dieses Mal angetreten nicht etwa mit dem Gefühl der geringeren Zahl oder der Unterlegenheit der Waffe, sondern auf jedem Gebiet war unsere Waffe besser. Das ist Euer Verdienst, das Ergebnis Eurer Werkmannsarbeit, Eures Fleißes, Eures Könnens und Eurer Hingabe! Und wenn heute Millionen deutsche Familien noch ihren Ernährer besitzen, für die Zukunft wieder haben werden, wenn unzählige Familien ihre Väter, wenn unzählige Mütter ihre Söhne haben, dann verdanken sie das Euch, meine Rüstungsarbeiter. Ihr habt ihnen die Waffen gegeben, durch die sie so siegen konnten, Waffen, die sie heute so zuversichtlich sein lassen, daß jeder Soldat weiß: Wir sind nicht nur die besten Soldaten der Welt, sondern wir haben auch die besten Waffen der Welt, in der Zukunft erst recht.
Das ist der Unterschied zum Weltkrieg. Aber nicht nur das, vor allem auch, der deutsche Soldat hat dieses Mal Munition. Ich weiß nicht, meine Volksgenossen, wenn man hinterher nach dem Kriege einmal vielleicht das genau nachrechnet, wird man vielleicht sogar sagen: „Herr“ – sie meinen mich –, „Sie waren ein Verschwender. Sie haben Munition machen lassen, die ist gar nicht gebraucht worden, das liegt ja alles da!“ Ja, meine Volksgenossen, ich habe Munition machen lassen, weil ich den Weltkrieg erlebt habe und weil ich das vermeiden wollte, und weil ich mir sagte: Granaten kann ich ersetzen, Bomben kann ich ersetzen, Menschen nicht! Und so ist in diesem Kampf das Munitionsproblem überhaupt kein Problem gewesen, nur vielleicht das Nachschubproblem. Und als der Kampf zu Ende war, da haben wir auf allen Gebieten kaum eine Monatsrate unserer Produktion verbraucht. Wir stehen da heute gerüstet für jeden Fall. England mag tun, was es tun will. Es wird mit jeder Waffe größere Schläge bekommen. Und wenn es irgendwo auf dem Kontinent wieder Fuß fassen will, dann werden wir uns wieder vorstellen! Und ich hoffe nur eines: Wir haben nichts verlernt, hoffentlich haben die Engländer nichts vergessen.
Auch den Kampf der Luft, ich wollte ihn nicht. Wir nehmen ihn auf, wir führen ihn zu Ende. Ich wollte ihn nicht. Ich habe immer mich dagegen gewehrt. Wir haben im ganzen Polenfeldzug diesen Kampf nicht geführt. Ich habe keine Nachtangriffe machen lassen. Man sagte „Ha, weil sie bei Nacht nicht fliegen können.“ Ob wir bei Nacht fliegen können, das werden sie unterdes jetzt schon bemerkt haben. Aber man kann bei Nacht nicht so gut zielen. Ich wollte nur kriegswichtige Objekte angreifen, wollte nur an der Front angreifen, nur gegen Soldaten kämpfen, nicht gegen Frauen und nicht gegen Kinder. Deswegen taten wir es nicht. Wir haben es auch in Frankreich nicht getan. Wir haben keinen Nachtangriff geflogen aus dem ganz gleichen Grund. Als wir den Angriff auf Paris machten, sind nur die paar Rüstungsobjekte herausgegriffen worden. Unsere Flieger haben wunderbar gezielt. Da konnte sich jeder überzeugen, der das gesehen hat.
Da fällt es diesem großen Strategen Churchill ein, den unbeschränkten Luftkrieg bei Nacht zu beginnen. Er hat mit Freiburg im Breisgau begonnen und hat das nun weitergeführt. Es ist überhaupt nicht ein Rüstungebetrieb zerschmettert worden. Denn nach den englischen Nachrichten ist das hier sowieso nur noch eine Mondlandschaft. Aber sie haben keinen einzigen Rüstungsbetrieb außer Betrieb gesetzt. Sie haben allerdings viele unglückliche Familien getroffen, Frauen und Kinder. Ein Lieblingsziel von ihnen waren immer Lazarette. Warum? Man kann sich das nicht erklären. Sie wissen selbst, in Berlin, wie oft sie hier unsere Lazarette beworfen haben.
Gut, ich habe einen Monat gewartet, in der Meinung, daß nach der Beendigung des Frankreichfeldzuges die Engländer diese Art von Kriegführung aufgeben würden. Es war vergeblich. Ein zweiter, ein dritter Monat. Ja nun, wenn also sowieso Bomben geworfen werden, dann natürlich kann ich es vor dem deutschen Volk nicht verantworten, meine eigenen Volksgenossen zugrunde gehen zu lassen und fremde zu schonen, sondern dann muß eben auch dieser Krieg geführt werden. Und er wird jetzt geführt! Er wird geführt mit der Entschlossenheit, mit dem Material, mit den Mitteln und mit der Tapferkeit, die uns zur Verfügung stehen. Und wenn die Stunde der endgültigen Auseinandersetzung da sein wird, dann wird auch diese Auseinandersetzung kommen. Das eine möchte ich aber den Herren gleich sagen: Die Zeit dafür, die bestimmen wir. Und ich bin da vorsichtig. Wir hätten auch noch im Herbst des vergangenen Jahres vielleicht im Westen angreifen können. Aber ich wollte gutes Wetter abwarten. Und ich glaube, das hat sich auch gelohnt. Wir sind so selbst überzeugt vom Erfolg unserer Waffen, daß wir uns das schon erlauben können. Das deutsche Volk wird die Zeit unbedingt ausstehen. Ich glaube, das deutsche Volk wird mir dankbarer sein, wenn ich lieber öfter mit der Zeit etwas warte und ihm dafür viele Opfer erspare. Auch das gehört zum Wesen des nationalsozialistischen Volksstaates, daß er selbst im Krieg dort, wo es nicht unbedingt notwendig ist, die Menschen spart und schont. Es sind immer unsere Volksgenossen. So haben wir schon im Polenfeldzug in manchen Fällen Verzicht geleistet auf Angriffe, auf ein forsches Vorgeben, weil wir der Überzeugung waren, daß acht oder zehn oder vierzehn Tage später das Problem von selber dann reif wird. Und wir haben hier große Erfolge erzielt, ohne oft auch nur einen einzigen Menschen dann zu opfern. Und das war auch im Westen so, und das soll auch in der Zukunft so bleiben. Wir wollen keine Prestigeerfolge erzielen, keine Prestigeangriffe machen, sondern wir wollen uns immer hier nur nach ausschließlich nüchternen militärischen Gesichtspunkten leiten lassen. Was geschehen muß, das muß geschehen. Alles andere wollen wir vermeiden. Und im übrigen haben wir alle nur die Hoffnung, daß einmal die Stunde kommt, in der wieder die Vernunft siegt und in der der Friede einkehrt. Eines muß die Welt aber zur Kenntnis nehmen: Eine Niederlage Deutschlands wird es weder militärisch noch zeitmäßig noch wirtschaftlich geben! Was immer auch geschehen mag, Deutschland wird aus dem Kampf siegreich hervorgehen. Ich bin nicht der Mann, der einen Kampf, den er einmal aufgenommen hat, zu eigenen Ungunsten abbricht. Ich habe das in meinem ganzen bisherigen Leben bewiesen. Ich werde es den Herren, die mein bisheriges Leben ja nur aus ihrer Emigrantenpresse kennenlernten, auch nach außen hin beweisen, daß ich hier, genau der gleiche geblieben hin.
Ich habe in der Zeit, in der ich in das politische Leben eintrat, meinen Anhängern – es war das eine ganz kleine Schar von Soldaten und Arbeitern damals gewesen – erklärt: In unserem Lexikon und in dem meinigen gibt es ein Wort überhaupt nicht – das Wort „Kapitulation“. Ich wünsche nicht den Kampf. Wenn er mir jemals aber aufgezwungen wird, dann werde ich ihn führen, solange in mir auch nur ein Atemzug lebendig ist. Und ich kann ihn heute führen, weil ich es weiß, daß hinter mir das ganze deutsche Volk steht. Ich bin heute der Wahrnehmer seines kommenden Lebens, und ich handle dementsprechend. Ich hätte mir mein eigenes Leben bequemer gestalten können. Die Fähigkeit dazu hätte ich gehabt. Ich habe alle diese endlosen Sorgen und alle diese nie abreißende Arbeit auf mich genommen in dem einen Bewußtsein, daß das geleistet werden muß für unser deutsches Volk. Und es spielt dabei auch mein Leben und meine Gesundheit gar keine Rolle.
Ich weiß, daß in diesem Geist heute hinter mir steht vor allem die deutsche Wehrmacht, Mann für Mann, Offizier um Offizier. Alle diese Narren, die sich einbildeten, daß er, hier jemals Risse geben könnte, die haben ganz vergessen, daß das Dritte Reich nicht mehr des Zweite ist. Aber genau so steht geschlossen heute das deutsche Volk. Und hier danke ich vor allem dem deutschen Arbeiter und dem deutschen Bauern. Die zwei haben mir es ermöglicht, diesen Kampf vorzubereiten, rüstungsmäßig die Voraussetzungen zum Standhalten zu schaffen, und die zwei schaffen mir auch die Möglichkeit, diesen Kampf, ganz gleichgültig, wie lange er dauern sollte, durchzuführen.
Und ich danke dabei aber noch besonders der deutschen Frau, jenen unzähligen Frauen, die jetzt zum Teil die schwere Arbeit von Männern verrichten müssen und die sich mit Liebe und mit Fanatismus in ihren neuen Beruf hineingefunden haben und die an vielen Stellen die Männer so gut ersetzen. Ich danke Ihnen allen, die diese Opfer persönlicher Art bringen, die vielen Einschränkungen, die notwendig sind, ich danke Ihnen im Namen all derjenigen, die heute das deutsche Volk repräsentieren und die in der Zukunft das deutsche Volk sein werden. Denn dieser Kampf ist nicht nur ein Kampf um die Gegenwart, sondern er ist in erster Linie ein Kampf um die Zukunft.
Ich habe es am 3. September 1939 ausgesprochen, daß weder die Zeit uns besiegen wird, daß uns auch keine wirtschaftlichen Schwierigkeiten jemals niederzwingen werden und daß noch viel weniger die Waffen uns besiegen können. Und die Verwirklichung ist möglich und die Verwirklichung dessen ist garantiert durch die Haltung des deutschen Volkes. Die Verwirklichung dessen wird aber dem deutschen Volk in der Zukunft einen reichen Lohn bringen. Denn, meine Volksgenossen – Sie müssen mich da schon als Ihren Garanten ansehen –, wenn wir diesen Krieg gewonnen haben, so haben ihn nicht gewonnen ein paar Industrielle oder ein paar Millionäre oder ein paar Kapitalisten oder ein paar Adlige oder ich weiß nicht ein paar Bürgerliche oder irgend jemand. Sie müssen da in mir Ihren Garanten sehen. Ich bin aus Euch hervorgegangen, für dieses breite deutsche Volk habe ich Zeit meines Lebens gekämpft, und wenn dieser schwerste Kampf meines Lebens beendet sein wird, dann kann er nur seinen Abschluß finden für eine neue Arbeit für das deutsche Volk. Wir alle haben hier große Pläne uns gesetzt schon jetzt, große Pläne, die alle auf ein Ziel hinausgehen: den deutschen Volksstaat nun erst recht aufzurichten und ihn immer mehr auszugestalten, das deutsche Volk immer mehr hineinzuführen in die große Geschichte unseres Daseins, aber ihm auch zugleich alles das erschließen, was das Dasein lebenswert macht, immer mehr die Hemmungen zu beseitigen. Wir haben uns entschlossen, alle die Schranken immer mehr einzureißen, die dem einzelnen gesetzt sein können, in seiner Fähigkeit emporzustreben, den Platz einzunehmen, der ihm gebührt. Wir sind des festen Willens, daß wir einen Sozialstaat aufbauen, der vorbildlich sein muß und sein wird auf allen Gebieten des Lebens. Wir sehen darin dann erst den endgültigen Sieg.
Denn wir haben es ja bei den anderen gesehen. Die haben ja vor 20 Jahren scheinbar gesiegt. Was ist denn aus ihrem Sieg geworden? Gar nichts ist geworden. Elend und Jammer, Erwerbslosigkeit ist geworden. Sie haben ihren Kampf nur gekämpft für ihre verfluchte Plutokratie, für diese paar Dynastien, die ihre Kapitalsmacht verwalten, die paar Hundert, die letzten Endes diese Völker dirigieren.
Das soll uns allen eine Lehre sein. Wenn dieser Krieg abgeschlossen sein wird, dann soll in Deutschland ein großes Schaffen beginnen. Dann wird ein großes „Wache auf!“ durch unsere deutschen Lande ertönen, dann wird das deutsche Volk die Fabrikation der Kanonen einstellen und wird dann beginnen mit den Werken des Friedens, unserer neuen Aufbauarbeit für die Millionenmassen. Dann werden wir erst der Welt zeigen, was in Wirklichkeit der Herr ist und wer der Herr ist: Kapital oder Arbeit. Und dann wird aus dieser Arbeit jenes große Deutsche Reich erstehen, von dem einst ein großer Dichter träumte. Es wird das Deutschland sein, dem jeder Sohn mit fanatischer Liebe anhängen wird, weil es auch für den Ärmsten die Heimat sein wird. Es wird auch für den tätig sein und wird auch dem das Leben erschließen.
Wenn mir aber einer sagt, das ist eine Zukunftsphantasie, eine Hoffnung – meine Volksgenossen, als ich im Jahre 1919 meinen Weg begann als unbekannter, namenloser Soldat, da habe ich die größte Zukunftshoffnung mit größter Phantasie mir aufstellen müssen. Sie ist verwirklicht. Was ich heute mir als Plan setze und als Ziel aufstelle, ist gar nichts im Vergleich zu dem, was an Leistung und an Erfolg schon hinter uns liegt. Das wird eher und sicherer erreicht werden als das, was bisher erreicht werden mußte. Denn der Weg vom namenlosen Unbekannten bis zum Führer der deutschen Nation war schwerer als der Weg vom Führer der deutschen Nation zum Gestalter des Friedens. Einst habe ich anderthalb Jahrzehnte lang um Euer Vertrauen kämpfen und ringen müssen. Heute kann ich dank Eurem Vertrauen für Deutschland kämpfen und ringen. Und einmal kommt dann wieder die Zeit, in der wir gemeinsam vertrauensvoll wieder ringen werden für dieses große Reich des Friedens, der Arbeit, der Wohlfahrt, der Kultur, das wir aufrichten wollen und das wir aufrichten werden!
Ich danke Euch!
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