Le 26 et 27 Mars 2016 à Athènes, Grèce
Une délégation du PNF représentant les quatre coins de la France a eu l’honneur de se rendre au 8ème Congrès de l’Aube Dorée à Athènes.
Le Congrès débute le samedi 26 mars, et n’est réservé qu’aux cadres et élus d’Aube Dorée. Cependant, Irène PAPPA-DIMOPOULOU, directrice du journal Empros (En Avant) et épouse du député Christos PAPPAS, un des fondateurs du mouvement, a tenu à ce que nous soyons présents ce qui pour nous fut un grand honneur. Le Congrès a eu lieu au Novotel, dans le centre-ville d’Athènes et réunissait plus de 500 personnes ce premier jour. Nous avons été très impressionnés par la rigueur de l’organisation quasi militaire de ce Congrès. L’événement commence avec une entrée triomphale de Nikólaos MICHALOLIAKOS, le Président du parti, sous un tonnerre d’applaudissement et des chants patriotiques sonnants comme des chants de guerre à en donner des frissons, le tout sous une haie d’honneur de drapeaux de l’Aube Dorée. Le Président du parti monte à la tribune et fait un rappel sur la situation actuelle du parti : l’Aube dorée est la 3ème force politique du pays et leur popularité ne cesse d’augmenter de jour en jour, cependant, la répression exercée à l’encontre du parti est proportionnelle à son audience. En effet le gouvernement a déclaré que l’Aube Dorée était une organisation criminelle et ses dirigeants sont actuellement en attente de procès, sortant de 18 mois de prison en préventive. Malgré cet acharnement, nos camarades grecs ne lâchent rien et font preuve d’un courage qui caractérise leurs ancêtres spartiates. Comme le déclare Nikólaos, « Nous sommes nés dans la rue, et s’il le faut nous retournerons dans la rue! » Ensuite nos hôtes nous ont fait l’honneur de faire intervenir à la tribune Yvan BENEDETTI, directeur de Jeune Nation, la traduction étant assurée par Irène PAPPA. Il a rappelé notre soutien sans faille au combat que mènent les grecs, rappelant que cette lutte est une lutte contre une politique globale et donc la réponse devait être globale ; Que nos problèmes étaient communs et liés, à savoir la déliquescence de notre identité par une immigration massive voulue, encouragée et coordonnée par nos « Élites corrompus », mais que malgré tout, la victoire nous appartient. Il a terminé son discours par un « Qui vive, France ! Qui vive, Grèce ! » sous un tonnerre d’applaudissements. A l’issue de ces deux heures d’interventions, nous sommes rejoints autour d’un apéritif informel par les élus européens Christos PAPPAS, Georgios EPITIDIOS de l’Aube Dorée, Udo VOIGT du NPD accompagné de son assistant Karl RICHTER, ainsi que par Daniel CARLSEN du Parti des Danois. Ce fut pour nous militant, un moment très fort où nous avons énormément appris de ces combattants et nous nous sommes enrichis ce soir-là, d’une vraie leçon de militantisme et de nationalisme. Christos PAPPAS nous a raconté ses moments passés en prison, en compagnie de Nikólaos MICHALOLIAKOS. Ses souvenirs du bruit de la clef dans la serrure de sa cellule lorsque les matons venaient le « malmener » comme il dit. Les électrocutions, les brûlures de cigarettes… Il nous explique que sous chaque coup reçu, sa force et sa conviction ne faisaient que grandir et il est sorti encore plus déterminé que jamais.
Le dimanche, nous avions RDV à 18h00, et là nous sommes entrés totalement dans un autre univers… environs 1200 personnes présentes à ce Congrès européens : nous retrouvons nos camarades Allemands et Danois, mais d’autres nationalités sont présentes notamment les Italiens de Casapound représentés par Simone Di SEFANO et même un diplomate et avocat russe Mikhail KUZNETSOV. Lorsque nous sommes descendus dans la salle, le décorum y était grandiose. De grands drapeaux d’Aube Dorée, rouges frappés du motif grec noir, formaient une haie d’honneur et nous accueillaient chaleureusement. Sur le fond de la salle figuraient les portraits des deux héros du parti, Manos KAPELONIS et Giorgos FOUNDOULIS, tombés sous les balles des tueurs de l’extrême-gauche. Nous sommes tous emportés par cette émotion latente mêlée de patriotisme, d’engagement et de don de soi… L’assemblée prend place peu à peu et la salle très grande a du mal à contenir la foule… Dans le fond, les drapeaux grecs tenus par les patriotes s’élèvent, et le porte-parole du parti Ilías KASSIDIARIS annonce l’entrée du président du parti… La foule l’acclame, se lève pour l’accueillir, si bien qu’il en est difficile de le voir… Nous apercevrons tout de même son poing serré, levé vers le ciel qui nous saluera et qui déclenchera chez nos camarades moult chants et slogans patriotiques. Ilías reprend la parole et remercie toutes les délégations étrangères présentes. Puis s’en suit une multitude d’intervenants. La barrière de la langue ne permet pas de comprendre en détails le sens des discours tenus mais l’atmosphère qui règne dans cette salle nous permet de ressentir la forte galvanisation des troupes. Les thèmes abordés sont ceux de la veille : Immigration, trahison de Syriza, répression féroce mais aussi espoir, victoire et détermination. Une fois le Congrès terminé nous rejoignons nos camarades européens dans le salon. Et c’est avec beaucoup d’humilité que nous avons écouté une anecdote de Christos PAPPAS, qui est lourde de sens, sur laquelle nous tous, militants, devrions méditer : « Il y a trois ans, mon épouse Irène et moi, nous avions été invités à un banquet à la résidence de l’ambassadeur place du parlement, ici à Athènes… Tout le gratin grec y était présent. Pendant la soirée, tous les convives se sont jetés sur la nourriture, et mangeaient, buvaient, à s’en rompre la panse. L’ambassadeur vient me voir et me dit : Monsieur PAPPAS, ne vous gênez pas, mangez donc !! Non lui ai-je dis, je ne me sens pas dans mon assiette… Je regarde Irène, et d’un regard nous nous sommes compris, nous décidons de quitter la soirée… Alors que nous marchions sur la place Syntagma (Place du Parlement) pour rejoindre notre véhicule, un camion benne s’arrête à proximité, un éboueur en sort et crie : Allez PAPPAS !! Lâche rien !!! Irène me dit donc : Tu vois Christos, je me sens plus proche de cet éboueur que de ces bourgeois, pour moi ce n’est pas lui le plus sale… « . La leçon que nous tous, militants, devons retenir, c’est que si nous souhaitons l’adhésion du peuple, nous devons parler le même langage que le peuple. C’est en étant proche de nos compatriotes, en comprenant leurs problèmes pratiques, de tous les jours, en termes d’emploi, de sécurité, de protection sociale, d’identité, d’immigration, que nous toucherons leurs cœurs. Cela a été la recette du succès d’Aube Dorée. Ce parti en Grèce a un rôle social très fort : Ils ont organisé la distribution de denrées alimentaires aux grecs justifiant de leur nationalité ou alors grâce à une cagnotte collectée auprès des militants, ils ont reversé une petite somme d’argent aux grecs de souche en difficultés. Aujourd’hui lorsqu’un commerçant grec a un problème, ce n’est plus la police qu’il appelle, mais l’Aube Dorée !! Résultat, sa popularité augmente de jour en jour, et l’Aube Dorée se positionne comme étant la seule alternative au système en Grèce. C’est donc le cœur lourd mais sur-motivés que nous quittons ce pays fabuleux, qui nous aura enrichi d’expériences militantes, de culture, et d’amitiés nationalistes.
Romain BREIZ et Alan FICKERS
BRAVO les camarades !!
Reste plus qu’aux peuples de France, d’Allemagne,Italie et autres,
de se lever et marcher vers la délivrance….