Sous ce nom a été commémorée, dans le parc Varosmajor de Budapest, à l’initiative de la nouvellement constituée patriotique Legio hungarica, la journée du 11 février 1945, lorsque 30 000 combattants hongrois avec leurs familles et leurs camarades allemands rompirent l’encerclement soviétique en trois groupes, afin d’atteindre Vienne par les forêts avoisinantes : le premier réussit à tromper la vigilance de l’armée Rouge à cause du brouillard, mais les deux autres furent moins heureux et écrasés par l’artillerie et notamment les canons antichars, non sans s’être héroïquement défendus dans la proportion de trois soviétiques tués pour un. Les survivants furent en grande partie exécutés, torturés et pendant ce temps à Budapest l’armée Rouge pillait tout et violait 200 000 femmes. Près de 700 Allemands échappèrent à ce massacre terrifiant, et aussi sadique que ceux accomplis par l’ignoble chef rouge de la dite République hongroise de 1921, Bela Kuhn, lequel simula, comme me le rappelle un ami italien, grotesquement la folie pour éviter de rendre des comptes et afin de pouvoir ainsi gagner la Russie.
Un remarquable orateur suédois, chef du Conseil de la Résistance Nordique dit « Nordfront », après qu’aient été exécutés les hymnes nationaux hongrois et allemands, fit cette observation importante que dans le désordre européen contemporain, il ne s’agit pas d’incriminer, comme on l’entend bruyamment chez les semi-habiles, soit l’Islam artificiel pour en faire une cause de l’immigration ou des troubles, des lobbies libertaires, ou quelques autres circonstances d’autant plus réelles, en effet, qu’elle sont reliées au danger principal, source unique de tous les maux, fontaine du diable en quelque sorte, qu’est la politique mondiale globaliste dissolvant tout et forgeant une tyrannie, c’est-à-dire amenant à une robotisation, un abaissement moral des esprits.
Si l’on interprète bien ce discours anglais patriote, par cette politique des « globalistes » est entendu non l’ancien mais nouveau drapeau rouge élargi posé sur la planète, quelque bolchevisme supérieur fruit de la violence de ses concepteurs et de l’inertie générale.
« Notre vrai ennemi, le seul derrière tous les masques et les façades est l’élite autoproclamée qui a prise sur les media, les banques, les loisirs, les systèmes juridiques et éducatifs dans nos pays-je veux parler des globalistes cosmopolites » a dit Simon Lindberg (« our real enemy, the one behind all the masks and facades, is the international, self-proclaimed elite, who has taken over the media, the banks, entertainment, law and education systems in our countries – I am of course talking about the cosmopolitan globalists ! »)
Pour entendre la résistance historique germano-hongroise européenne à la globalisation, la mention de cet héroïsme germano-hongrois, au terme d’une lutte contre un encerclement soviétique débuté à l’automne 1944 et déchaîné le 9 février 1945, est indispensable, salutaire même, car l’exemple anime le courage, lequel est le berceau des idées justes, claires et donc complètes.
Pierre Dortiguier