Après les affaires des fils de Marisol Touraine (drogue, vol de voiture, agression, extorsion de fond), du fils de Christine Taubira (multiples vols et intervention de « l’élue de la République » pour faire « annuler » la condamnation), l’été 2013 s’achève par la réapparition d’un autre fils de ministre délinquant : Thomas Fabius.
Le fils du plus célèbre accusé de l’affaire du sang contaminé – responsable mais pas coupable – était apparu aux yeux du grand public en 2004. Il lançait alors une entreprise intitulée « Baby & People », proposant des crèches d’entreprise grâce à de massives aides de l’État. Les médiats ouvrent leurs colonnes au « fils de » pour des articles tenant plus de la publicité (mensongère) que de l’information. « Thomas Fabius : Pionnier des crèches d’entreprise » s’extasie Le Point en 2005, vantant le parcours de l’autodidacte, parti de rien, misérable plongeur dans un restaurant devenu chef de ventes du groupe Accor par son seul génie et son travail acharné. Le journal lui promet un avenir radieux et une éblouissante réussite pour sa société. La publicité et les mensonges ne suffisent pas toujours : l’entreprise est largement un échec et Thomas Fabius doit chercher fortune ailleurs. Il s’associe à deux entrepreneurs qui souhaitent créer un système de paiement avec carte à puce en Afrique. Pendant que ses associés travaillent et investissent, lui dilapide l’argent de la société dans les casinos. Ses associés portent plainte et il est condamné en 2011 pour abus de confiance.
Le journal Nice Matin a décrit l’attrait maladif de Thomas Fabius pour l’argent et singulièrement son obsession pour les jeux de casino. Le quotidien a dénoncé le comportement outrancier du levantin, débarquant « souvent à l’improviste en Principauté, à bord d’un jet privé » pour y « craquer des sommes colossales ». Des millions d’euros dont personne ne connaît l’origine.
Ce n’est pas seulement à Monaco qu’il dilapide des fortunes incroyables : en 2011, l’année de sa condamnation, alors qu’il se trouve dans un casino au Maroc, il met en gage une montre de luxe. Le casino dépose plainte rapidement : après un rapide examen, la montre s’est avérée être une fausse. Thomas Fabius fait à nouveau l’objet d’une plainte. C’est cette dernière qui conduit la justice à s’intéresser à nouveau à lui.
À nouveau car comme son père, Thomas Fabius a déjà échappé à la justice : alors que la cellule TRACFin (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins) avaient lancé une alerte le concernant, aucune enquête n’avait été ordonnée.
La justice en est venue à enquêter sur l’achat d’un appartement de 280 mètre carré au cœur de Paris, payé sept millions d’euros alors que le fils prodigue n’est pas même soumis à l’impôt sur le revenu. Les investigations suivent leur cours pour cette et le voilà au cœur d’un nouveau scandale.
Selon Valeurs Actuelles, des juges français cherchent à comprendre les raisons qui ont poussé un casino de la Société des bains de mer (SBM) de Monaco à effacer une ardoise de 700 000 euros laissée par le fils Fabius.
Les juges, qui s’interrogent également sur ses gains et pertes passés, l’origine des fonds utilisés et leur utilisation, auraient, toujours selon Valeurs Actuelles, lancé une commission rogatoire qui pourrait leur permettre de mener des recherches tant au sein des ministères monégasques que de la SBM.
La SBM est détenue à près de 70 % par l’État monégasque et dépend donc largement de la France ; la cellule TRACFin est, elle, totalement soumise au ministère des Finances, où a notamment officié Laurent Fabius il y a une dizaine d’années. Si François Hollande n’avait pas assuré à la France l’existence d’une « République irréprochable », il y aurait de quoi s’interroger sur les étonnants appuis de Thomas Fabius. Chacun peut toujours s’interroger en attendant sur la pertinence de choisir comme ministres pour relever le pays dans une situation particulièrement difficile des hommes et des femmes qui se sont montrés incapables d’élever leurs enfants dans des situations particulièrement favorables.
voila comment et pourquoi la ministre de la justice protège les fils de nos gouverneurs……suite a ses décisions prise sur les délinquantS pour elle non a la prison …. ha elle est belle notre France ! auront ils un bracelet électronique un jour a cotés de leurs Rolex ?
République bananière :
Le terme de république bananière désigne à l’origine un pays peu développé, dont l’industrie repose typiquement sur la seule production de bananes, et dirigé par une petite ploutocratie autoritaire. Par extension, l’expression est utilisée pour qualifier, de manière polémique ou satirique, toute forme de régime politique considéré comme dictatorial et/ou corrompu.
(Définition Wikipedia)