Sommaire
Collage « Jeune nation » du groupe militant Nice nationaliste
Entraînement à l’autodéfense du MPNA à Marseille
L’Union européenne (aussi) désignée responsable de la crise par Manuel Valls
Deux femmes enceintes agressées à Perpignan et dans la Drôme
Deuxième règlement de comptes mortel à Toulouse en deux jours
Procession mariale de la paroisse de Notre-Dame-de-Paris
Lieu de culte islamiste de Cognac : provocation ou résistance ?
Pendant les vacances du gouvernement, les voitures continuent à brûler
La tombe de Stepan Bandera profanée à Munich
Nouvelle suspicion d’Ébola en Espagne – un centre pillé au Liberia
Progression des Kurdes au nord-ouest de Mossoul
Des tribus sunnites s’engagent contre l’État islamique
Libye : entre nuées démocratiques et réalités tribales
ACTUALITÉ NATIONALISTE
Collage « Jeune nation » du groupe militant Nice nationaliste
Les militants nationalistes du Comté de Nice ont organisé un collage en fin de semaine dernière, mettant largement Jeune nation à l’honneur.
Entraînement à l’autodéfense du MPNA à Marseille
FRANCE
Échouée
Les Français n’ont très majoritairement plus confiance dans la politique gouvernementale, une situation illustrée par le sondage de l’IFOP hier. Le désamour s’étend jusqu’à la gauche : après les propos de Marie-Noëlle Lienemann, le Journal du dimanche a dévoilé des passages du prochain livre de Cécile Duflot.
« J’ai cru en François Hollande, en sa capacité de rassemblement. […] J’ai essayé d’aider le président de la République à tenir ses promesses, de l’inciter à changer la vie des gens, de le pousser à mener une vraie politique de gauche. Et j’ai échoué. Alors je suis partie ».
écrit l’ancienne ministre du Logement Cécile Duflot – et sa négresse Cécile Amar – dans son livre Voyage au pays de la désillusion, qui sortira en début de semaine prochaine.
L’Union européenne (aussi) désignée responsable de la crise par Manuel Valls
« Moi, je veux dire la vérité aux Français. Il ne s’agit pas de leur cacher cette vérité : il y a aujourd’hui une croissance beaucoup trop faible en Europe. Et pour cela il faut des initiatives, les réformes bien sûr, nécessaires pour notre pays, mais aussi des initiatives en faveur de l’investissement au niveau européen »
a affirmé Manuel Valls, niant l’écrasante et triple responsabilité du gouvernement et dans la crise, et dans son traitement, et dans la soumission de la France aux instances supranationales européistes auxquelles il se remet totalement désormais.
Deux femmes enceintes agressées à Perpignan et dans la Drôme
Une femme jeune femme enceinte de trois mois a été agressée par son ancien compagnon samedi matin sur le parking d’une zone commerciale à Perpignan. Alors qu’elle se trouvait avec sa fille de trois ans, l’homme – qui a été arrêté – lui a infligé sept coups de couteau dans le dos, la laissant très grièvement blessée. Elle est actuellement hospitalisée dans un état critique.
Une jeune femme enceinte de six mois aurait été violemment agressée mardi au lac des Freydières à Grâne (Drôme). Après l’avoir suivie, un homme armé d’un couteau l’aurait projeté au sol, la blessant alors au bras, provoquant des cris de la victime. Son chien, de race border collie, qu’elle était justement en train de chercher au moment de l’agression, serait intervenu pour mordre l’agresseur, qui tentait vraisemblablement de violer la jeune femme, provoquant la fuite du criminel.
Deuxième règlement de comptes mortel à Toulouse en deux jours
La Ville rose, où les autorités ont abandonné depuis de nombreuses années certains quartiers à l’invasion et aux trafiquants, a connu vendredi soir un nouveau règlement de comptes, le deuxième en deux jours, le quatrième en neuf mois, période durant laquelle se sont déroulées également deux tentatives de meurtre. Un criminel de 24 ans bien connu a été tué par balles alors qu’il se trouvait dans un prétendu « salon de thé-bar à chicha » de Bagatelle, dans le quartier occupé du Mirail. L’individu éliminé hier était impliqué dans des affaires de violences aggravées, trafic de stupéfiants et d’association de malfaiteurs. Malgré ce lourd passé, il était néanmoins en liberté dans les rues de France et libre, grâce à la République, de vendre de la drogue et d’assassiner.
« Si on prend la série d’événements que nous venons d’évoquer, nous n’avons rien à envier à Marseille. Je pense que la situation est en effet très grave »
a reconnu le procureur de la République à Toulouse.
Procession mariale de la paroisse de Notre-Dame-de-Paris
La procession n’a été marquée par aucune destruction de biens privés ou publics ; aucun terroriste membre d’une ligue de défense n’a attaqué de bistrots ou frappé de journalistes ; les policiers n’ont eu eux qu’à contenter de bloquer temporairement la circulation dans les rues empruntées par le cortège, ceux à pied prenant quelques heures de soleil sur leurs heures payées. Manuel Valls, cette fois, avait décidé de ne pas faire gazer les catholiques.
Lieu de culte islamiste de Cognac : provocation ou résistance ?
Un lieu de culte islamiste à Cognac a été redécoré dans la nuit de samedi à dimanche. Plusieurs antiques symboles européens (dont des croix celtiques et des svastikas) ont été peints sur les murs. Des tranches de jambon auraient été également disposées dans l’enceinte du lieu de culte étranger.
« Depuis les récents événements au Proche-Orient ces actes ont tendance à se multiplier afin d’importer le conflit en France. On veut toucher au ’vivre ensemble’[sic] »
a tenté de justifier Abdallah Zekri, qui préside un prétendu « Observatoire national contre l’islamophobie ».
Il pourrait s’agir d’un véritable acte de révolte contre l’islamisation, mais rien n’indique qu’il ne s’agit pas d’un règlement de comptes interne comme cela s’est souvent vu ou simplement d’une technique, elle aussi très usitée, d’un acte fait par un responsable local pour susciter la compassion voire les dons et la répression contre les Français.
Pendant les vacances du gouvernement, les voitures continuent à brûler
Chaque nuit en France, des dizaines de voitures sont brûlées par des criminels afro-maghrébins, qui sont rarement recherchés et plus rarement encore retrouvés. Chaque voiture brûlée est un drame pour une famille qui perd un outil essentiel de sa vie pour aller travailler, amener les enfants à l’école, aller faire les courses.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, quatre voitures ont été brûlées à Auray (Bretagne, entre Vannes et Lorient). Peu avant, une femme a été agressée par trois racailles dans cette ville près des voitures incendiées. Les faits se sont produits sur une heure ; il n’y a eu aucune interpellation.
À Forbach (Alsace), deux voitures ont été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi.
Au Canet en Roussillon, ce ne sont pas moins de dix voitures qui ont été détruites dans la nuit de mardi à mercredi, en plusieurs endroits différents. Un individu de 24 ans, habitant la banlieue de Perpignan, a été arrêté.
À Alençon, dans la nuit de vendredi à samedi, une voiture a été incendiée dans la rue Clément Ader.
Faits divers & occupation
-Un homme âgé de 30 ans, connu des services de police pour de nombreux crimes (association de malfaiteurs, vol à main armée, escroquerie, tentative d’assassinat, etc.), a été tué par balles dimanche à Urtaca (Balagne).
-Une femme de 27 ans a été arrêtée à Essigny-le-Petit (près de Saint-Quentin) sous l’accusation d’avoir tué son enfant tout juste né puis de l’avoir enterré dans un jardin .
-Photo de la jeune Lucie, 18 ans, tuée dans un quartier occupé du Havre mercredi. La jeune fille a été poignardée par un individu de 15 ans venu protéger sa sœur lors d’un affrontement entre quatre adolescentes.
EUROPE
La tombe de Stepan Bandera profanée à Munich
La sépulture du dirigeant de l’Organisation des nationalistes ukrainiens-Révolutionnaire (OUN-R, Orhanizatsiya Ukrayins’kykh Nationalistiv) et de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA, Ukrains’ka povstens’ka Armiya), l’une des principales figures du mouvement nationaliste ukrainien, a été profanée dans la nuit de samedi à dimanche. Stepan Bandera avait participé à la délivrance de l’Ukraine occupée par l’armée rouge en 1941 avec l’armée allemande ; quand l’Allemagne refusa l’indépendance au pays, il lança une insurrection dans le pays à la fois contre l’occupation allemande et contre les partisans communistes. Arrêté, il fut emprisonné en Allemagne où il demeura après la guerre, ne pouvant retourner en Ukraine où ses troupes continuèrent la lutte contre les troupes de Staline jusqu’au milieu des années 1950.
Stepan Bandera fut assassiné par un agent du KGB en 1959.
La tombe de Stepan Bandera avant la profanation, qui a été commise durant un sommet en Allemagne réunissant notamment l’Ukraine et la Russie.
Chance
Le soudanais Ahmed Abdallah n’aura pas eu le temps d’être une « chance pour l’Angleterre ». Après deux mois passés à Boulogne-sur-Mer, où les autorités françaises auraient eu largement le temps de le renvoyer en Afrique (pour son plus grand bien), cet envahisseur avait réussi à rejoindre l’Angleterre clandestinement. Mais le jeune colon s’est fait renverser par un autocar dès son arrivée, mobilisant les services de police pour retrouver son frère Jamal déjà présent là-bas, afin que ce dernier identifie le trépassé.
« Remercions », au passage – c’est le cas de le dire –, le Secours catholique et tous les humanistes ethno-masochistes qui entretiennent ce trafic et voudraient même que tous restent en France : généreux pour les envahisseurs, avec l’argent… des envahis.
ÉTRANGER
Nouvelle suspicion d’Ébola en Espagne – un centre pillé au Liberia
Un individu est actuellement hospitalisé en Espagne, après avoir présenté plusieurs symptômes présentés par les personnes infectées par le virus Ébola. Le pays a déjà connu un cas reconnu, celui de Miguel Pajares, un prêtre espagnol de 75 ans décédé le 7 août à son retour d’Afrique. Les autorités espagnoles ont été très discrètes sur ce cas, mais l’affirmation d’une source affirmant qu’il « s’agit d’un patient dont le cadre clinique et épidémiologique pourrait correspondre à cette maladie » laisse entendre qu’il s’agit à nouveau de l’un des innombrables Africains ayant violé les frontières espagnoles ces dernières semaines.
Au Liberia, des hommes armés ont attaqué un centre de lutte contre le virus à Monrovia. Ils ont causé d’importants dommages aux bâtiments, qui ont été pillés, et ont de plus provoqué la fuite de 29 malades. Les criminels se sont eux-mêmes très fortement mis en danger en pénétrant dans des lieux très infectés.
Progression des Kurdes au nord-ouest de Mossoul
L’aviation américaine a appuyé samedi une offensive terrestre des combattants kurdes irakiens pour reprendre l’important barrage hydroélectrique de la région de Mossoul. Les États-Unis ont détruit quatorze véhicules véhicules armés, blindés de transport de troupes, Humvee et blindé).
Les installations avaient été prises par les troupes de l’État islamique (ÉI) le 7 août. Les combattants kurdes ont annoncé samedi qu’elle contrôlait la partie est du barrage ; ils avaient laissé entendre que la progression allait se poursuivre rapidement.
« Les peshmergas, avec un soutien aérien américain, ont pris le contrôle du côté est du barrage. […] Nous avons tué plusieurs membres de l’ÉI. Nous continuons à avancer et devrions annoncer de bonnes nouvelles dans les prochaines heures »
précisait samedi le général Abdel Rahmane Korini.
Ils ont annoncé dimanche avoir repris totalement le contrôle des lieux.
Les islamistes auraient assassiné environ 80 habitants du village de Kocho vendredi. Les victimes seraient des yézidis qui n’avaient pas fui. Les femmes auraient été arrêtées et emmenées.
Malgré les terribles accusations portées contre l’État islamique, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont adopté aucune mesure concrète lors d’une réunion vendredi. La résolution votée se borne à demander le désarmement et la dissolution de l’ÉI, du Front al-Nosra et des différents groupes islamistes terroristes, sans autoriser d’opération militaire.
Un journaliste de France 2 présent à Erbil a constaté la livraison par les autorités françaises de mitrailleuses lourdes de calibre 12,7 destinées à équiper des véhicules.
Des tribus sunnites s’engagent contre l’État islamique
Rassuré par la démission de l’ancien premier ministre Nouri al-Maliki, le coordinateur d’un groupement de plus de vingt-cinq tribus sunnites de la province irakienne d’al-Anbar (ouest), frontalière avec la Syrie, a annoncé leur soulèvement contre les combattants de l’État islamique. L’installation de l’État islamique avait été facilitée par l’entrée en dissidence de tribus sunnites depuis plusieurs mois, dont certaines, avant l’ÉI, avaient déjà fait sécession de l’État irakien, notamment à Ramadi et Fallouja. Les combats auraient fait douze morts parmi les islamistes à Ramadi.
Les violences se poursuivent dans le reste du pays, comme quotidiennement depuis onze ans et l’invasion américaine. Samedi, trois hommes qui intervenaient pour réparer un pont au nord de Bagdad ont été tués dans l’explosion d’une bombe.
Libye : entre nuées démocratiques et réalités tribales
Au moment où le parlement libyen appelle à une intervention étrangère « pour protéger les civils », nous pouvons lire dans le quotidien Le Monde en date du 12 août 2014 un titre insolite : « La transition en Libye est un échec, il faut la repenser ». Que s’est-il donc passé pour que la « bible des bien-pensants », ce point oméga du conformisme intellectuel français, se laisse ainsi aller à une telle constatation après avoir soutenu avec une arrogante indécence l’intervention militaire contre le colonel Kadhafi, cause directe de la situation actuelle ?
Le but de la guerre calamiteuse décidée par Nicolas Sarkozy était officiellement l’établissement d’un État de droit à la place d’un régime dictatorial. Après le lynchage du colonel Kadhafi par les islamo-mafieux de Misrata, un processus démocratique fut imposé aux nouveaux maîtres du pays. Il se mit en place à travers plusieurs élections et par la rédaction d’une Constitution. Les observateurs, à commencer par les journalistes du Monde,louèrent alors ces « avancées démocratiques », preuve de la « maturité politique » des « démocrates » libyens. La « guerre du droit » ayant été gagnée, accompagné de BHL, Nicolas Sarkozy alla ensuite sur place goûter aux félicités triomphales du « libérateur »…
Le résultat de ces illusions, de cet aveuglement, de ce décalage entre l’idéologie et la réalité, de cet abîme existant entre les spasmes émotionnels et les intérêts nationaux français, est aujourd’hui tragiquement observable. Les dernières structures étatiques libyennes achèvent en effet de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples s’expliquant d’abord par des logiques tribales. Sur ces dernières viennent, ici ou là, se greffer avec opportunisme des groupuscules islamistes soutenus par le Qatar et la Turquie.
Un retour au réel s’impose donc afin de tenter de sortir la Libye de l’impasse. Or, ce réel tient en quatre points :
1) La Libye n’a jamais existé comme État de facture occidentale.
2) Le colonel Kadhafi avait réussi à établir une réelle stabilité en se plaçant au centre, à la jonction, des deux grandes confédérations tribales de Cyrénaïque et de Tripolitaine.
3) Son assassinat a fait que, ayant perdu leur « point d’engrenage », ces deux confédérations se sont tournées sur elles-mêmes dans une logique d’affrontements tribaux régionaux ayant pour but la conquête du pouvoir dans chacune des deux grandes régions du pays éclatées en cités-milices aux intérêts tribalo-centrés.
4) La clé de la stabilité libyenne passe par la reconstitution du système d’alliances tribales mis en place par le colonel Kadhafi. Or, les responsables politiques libyens ne sont pas en mesure de mener cette politique car ils sont tous sont ethno-géographiquement liés par leurs origines.
Le seul qui, dans l’état actuel de la complexe situation libyenne pourrait jouer ce rôle de rassembleur-catalyseur est Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi. Actuellement détenu avec des égards par les miliciens berbères de Zenten qui constituent le fer de lance des forces anti-islamistes en Tripolitaine, il est soutenu par les Warfallah, la principale tribu de Tripolitaine, par les tribus de la région de Syrte, par sa propre tribu et il pourrait l’être également par les Barasa, la tribu royale de Cyrénaïque, sa mère étant Barasa. Autour de lui pourrait être refondée l’alchimie politico-tribale, le pacte social tribal de Libye. Mais pour cela il importe que la CPI, perçue en Afrique comme un instrument du néocolonialisme « occidental », lève le mandat d’arrêt de circonstance lancé contre lui.
Bernard Lugan (source).
Le monde en guerre
-Ukraine. Les combats se poursuivent dans l’est de l’Ukraine. Ces derniers jours ont été marqués par de vives tensions entre l’Ukraine et la Russie, le gouvernement de Kiev affirmant avoir détruit une colonne de blindés russes en territoire ukrainien. Cette affirmation a provoqué d’importants échanges diplomatiques, jusqu’à la convocation d’ambassadeurs russes par des gouvernements occidentaux. Les autorités russes ont répété qu’elles n’acheminaient pas de matériel et évoqué la destruction de « fantômes ». Le chef des prorusses Alexandre Zakhartchenko avait pourtant vendredi remercié la Russie pour l’envoi d’un important stock de matériel militaire et de personnels.
Les nombreux morts civils ont conduit plusieurs représentants européens et américains à appeler le pouvoir ukrainien « à faire preuve de retenue et discernement dans les opérations militaires en cours contre les séparatistes » (François Hollande) en insistant sur la nécessité de secourir les civils, tout en rappelant « que la Russie devait s’engager à respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Un avion de chasse ukrainien a été abattu hier par les prorusses près de Lougansk, où l’armée a annoncé avoir repris le contrôle d’un commissariat après des combats dans le nord-est.
L’Ukraine a dénoncé l’acheminement de trois lance-missiles Grad depuis la Russie vers l’Ukraine et le survol du pays par plusieurs drones russes.
La Russie a réussi à faire parvenir son convoi d’aide humanitaire en Ukraine où il a été examiné par une délégation de la Croix-Rouge, sous le contrôle de gardes-frontières russes et ukrainiens. Il n’est cependant toujours pas acheminé vers les populations civiles.
À Donetsk, une dizaine de civils ont été tués dans les combats selon les autorités municipales et l’eau courante a été coupée.
Une réunion, à laquelle participait un représentant ukrainien et un représentant russe, s’est achevée hier soir à Berlin. Le ministre allemand des Affaires étrangères a affirmé que « des progrès avaient été enregistrés », sans autre détail, chaque représentant devant rendre compte à son gouvernement.
Il a reconnu cependant que les deux parties étaient « loin d’une solution politique ».
-Nigeria. Quatre-vingt-dix-sept jeunes hommes et adultes ont été enlevés par des islamistes de Boko Haram à Doron Baga (nord-est) lors d’une attaque qui a fait vingt-huit morts. L’enlèvement en avril de plus de 200 lycéennes à Chibok, près de là, avait conduit à une forte mobilisation internationale et de nombreuses promesses du gouvernement nigérian, qui n’ont été suivies d’aucun fait.
Des militaires tchadiens ont permis la libération de quatre-vingt-cinq de ces Nigérians enlevés. Une trentaine de personnes seraient toujours retenues prisonnières.
-Mali. Un casque bleu burkinabé a été tué et cinq autres ont été blessés samedi lors d’un attentat suicide à la voiture piégée commis par un islamiste contre un camp de l’ONU à Ber (nord).
-Centrafrique. Des musulmans de la Séléka ont assassiné au moins 34 personnes ces derniers jours dans le nord du pays, où aucune force de protection n’est déployée et malgré un cessez-le-feu déjà violé à plusieurs reprises.
-Madagascar. Deux affrontements distincts entre une bande armée de voleurs de zébus, qui avaient enlevé plusieurs centaines d’animaux, contre des villageois spoliés et des gendarmes ont fait 15 morts près d’Amboasary Sud (sud-est), treize voleurs et deux membres des forces de l’ordre.
-Égypte. Sept manifestants ont été tués jeudi et vendredi au Caire lors de manifestations en soutien à l’ancien président Mohamed Morsi et aux Frères musulmans, un an après une répression sanglante d’une autre manifestation durant laquelle l’armée égyptienne avait tué plus de 700 personnes.
-Libye. Différents groupes armés se sont affrontés samedi dans la capitale, autour de l’aéroport, disputé depuis plusieurs semaines et dans différents quartiers.
-Syrie. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), proche des insurgés libéraux, l’État islamique (ÉI) a assassiné ces quinze derniers jours 700 membres de la tribu al Cheeitat de l’est du pays.
L’armée a éliminé au moins trente et un terroristes lors d’une opération d’artillerie dimanche à Raqa et Tabqa (nord).
-Pakistan. Deux bases aériennes ont été attaquées par les talibans jeudi dernier, faisant au moins un mort à Quetta (Baloutchistan, ouest).
© Jeune nation – 2014