Le Monde a consacré un article à Sébastien Proto, le « Macron de Sárközy ». Dans leur République, les ministres passent, les banquiers de Rothschild restent. Comme Emmanuel Macron, Sébastien Proto a 36 ans, il est issu de la promotion de l’ENA – où il finit deuxième, devant Macron cinquième –, est passé par l’inspection des finances et est devenu un homme de Rothschild. Parallèlement à son entrisme à l’UMP, il est devenu associé-gérant de la banque Rothschild.
Il ondoie dans les allées du pouvoir de l’UMP depuis une dizaine d’années. Conseiller d’Emmanuelle Mignon dès 2004, il est devenu en 2007 l’un des rédacteurs du programme du parti libéral. Homme des Rothschild, il travaille alors au ministère du Budget, auprès d’Éric Woerth puis de Valérie Pécresse. Derrière ces figures inutiles et incompétentes, c’est lui qui gère les dossiers. Il pilotera la réforme des retraites où il met en pratique sa version d’un célèbre slogan sárközyste : « travailler plus longtemps pour gagner moins ».
En 2012, plus proche que jamais de Nicolas Sárközy, Sébastien Proto fut chargé de la rédaction du programme économique du président failli. La défaite l’empêche alors peut-être d’obtenir l’un des postes sur lesquels lorgne la banque Rothschild. Nicolas Sárközy lui aurait promis le poste de secrétaire général adjoint de l’Élysée.
Il y serait resté sous la houlette d’Emmanuelle Mignon, qui revendiquait le poste de secrétaire général des lieux. Conseillère puis directrice de cabinet de Nicolas Sárközy, c’est elle qui fut à l’origine de la criminelle l’abolition de la prétendue « double peine » – qui coûta, entre autres victimes blanches de l’invasion, la vie à Anne-Lorraine dont le meurtrier, un récidiviste, n’avait pas été expulsé – et fut la coordonnatrice d’une intense et violente répression contre l’antisémitisme.
Sébastien Proto s’était alors replié sur sa base arrière et avait rapidement réintégré les rangs de la banque mondialiste. Il se décrit lui-même comme le « conseiller officieux » de Nicolas Sárközy dans un « engagement de citoyen » qu’il affirme « bénévole ». Si beaucoup lui reprochent son côté antipathique, cette affirmation du bénévolat montre au moins qu’il est doté d’un certain sens de l’humour.
Le cas de nicolas Sarkozy est très intéressant . Le sarkozysme est une idéologie ultra-libérale, faussement sécuritaire, qui exploite le côté autoritaire et charismatique de la politique, c’est une idéologie américaniste, sémite et pro multiculturalisme culturel, racial et religieux. Tant de contradictions, c’est mi-nationaliste, mi capitalisme-financier !