L’année devrait s’achever en matière de sécurité sur un bilan catastrophique en France, à l’image des autres domaines « régaliens » : santé, armée, économie, justice. Comme chaque année, le réveillon du Nouvel An sera l’occasion pour des dizaines de milliers de racailles d’agresser, de voler, de tuer – comme ce fut le cas d’Antoine, assassiné dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014 –, mais aussi, massivement, de brûler des voitures. Cette tradition républicaine est désormais aussi bien ancrée que la fête du massacre et des tortures infligés aux Suisses le 14 juillet ou que la célébration de l’invasion de 1945 le 8 mai.
Le passage à 2015 ne dérogera pas à la règle ; au contraire, en tenant compte de la situation politique, économique et sociale comme de l’impunité générale laissée aux racailles, tout indique que ce réveillon sera le pire depuis bien des années en ce domaine. Et les mensonges que préparent déjà Manuel Valls et ses collaborateurs ne changeront rien à la réalité.
Les colons ont pris de l’avance cette année, et les attaques se multiplient déjà. À Cognac (Angoumois), douze voitures ont été incendiées dimanche matin dernier dans la cité occupée de Crouin. Le groupe de racailles, mobile, a perpétré ses crimes en trois endroits distincts.
« C’est insupportable. Cela touche des gens qui ont souvent peu de ressources, avec des véhicules anciens. Il faut sans doute [sic] redoubler de vigilance »
a feint de réagir le maire Parti socialiste (PS) de la ville Michel Gourinchas, réélu largement à près de 50 % en mars dernier dans une triangulaire.
« Elle n’est pas récente, je n’avais pas une assurance tout risque. Je l’ai dans le baba. Ce sont de joyeuses fêtes »
se désespère une habitante dont la voiture a été totalement détruite.
En Normandie, les colons ne sont pas plus calmes. À Saint-Étienne-du-Rouvray (Normandie), une ville dont les habitants ont réélu en mars un maire communiste, apportant massivement leur soutien à la politique d’invasion et de laxisme judiciaire, une voiture a été incendiée dans la nuit de jeudi à vendredi. Trois autres l’ont été dans la région rouennaise, à Cléon (maire PS élu en mars 2014) et Bois-Guillaume, ainsi qu’au Havre.
En Alsace, à Wittenheim – commune dirigée par un membre du parti des corrompus –, près de Mulhouse, ce sont six véhicules qui ont été détruits par les racailles.
En Bretagne, à Lesneven, dont les habitants ont élu en mars un maire de gauche, trois voitures ont été totalement détruites par un incendie et une quatrième a été endommagée dans la nuit de jeudi à vendredi ; les voisins ont entendu une petite explosion avant de découvrir une voiture en feu.
En Lorraine, à Moyeuvre-Grande, commune dirigée depuis 30 ans par le PS, ce sont cinq véhicules qui ont été détruits par les flammes au soir du 25 décembre.
Il ne s’agit là que d’un petit aperçu de l’activité des criminels. Pour ces dizaines de crimes, il n’y a eu aucune interpellation.
Pour un incendie criminel avec mise en danger de la vie d’autrui, les racailles risquent théoriquement jusqu’à dix ans de prison, quinze si une personne est blessée et obtient une interruption temporaire de travail (ITT) de plus de 8 jours, 20 ans si les faits ont été commis en bande organisée, ou si le racisme est si elle est commise en bande organisée ou pour un motif raciste – à l’exclusion du seul existant, le racisme, antiblanc qui n’est jamais poursuivi –, et 30 ans en cas d’infirmité permanente.
Il s’agit des peines maximums : si les policiers républicains, au lieu d’être envoyé traquer les nationalistes qui combattent la décadence ou à surveiller internet et empêcher le peuple de s’exprimer, étaient lancés à la chasse aux incendiaires, cela ne changerait rien à la situation, la justice de Christiane Taubira s’empressant de libérer les criminels. Dans les cas les plus graves ces dernières années – incendies de bus – les racailles ont systématiquement obtenu des peines extrêmement clémentes.
En 2006, un autobus avait été incendié dans une cité occupée de Marseille ; une jeune femme avait été très grièvement brûlée. En 2008, sept criminels n’avaient été condamnés qu’à des peines de cinq ans, dont deux ans avec sursis, à 7 ans de prison, plus un accusé écopant de 9 ans. L’un des étrangers condamnés a été arrêté en octobre dernier dans un réseau de faux-monnayeurs.
Pour avoir brûlé un bus durant une émeute en mai 2010, en bande, armées, obéissant aux ordres des trafiquants de drogues après une vaste opération policière, plusieurs racailles avaient été condamnées. Mineurs, ils avaient écopé d’un à deux ans de prison, totalement assortis du sursis. Comme une invitation à recommencer. Cela ne gêne pas les juges rouges qui n’utilisent pas les transports communs et ne vont jamais dans les quartiers occupés.