Le Mouvement de la jeunesse en lutte (HSM, Ḥarakat ash-Shabāb al-Mujāhidīn, dit al Shebbaab) somalien a menacé de perpétrer des attaques dans des centres commerciaux occidentaux, à l’image de l’attaque perpétrée au Westgate de Nairobi (Kenya) en septembre 2013. Ce jour-là, les islamistes avaient massacré 61 civils qui faisaient leurs courses et avaient blessé environ 200 autres personnes.
Dans une vidéo, après un message d’Ali Mahmoud Ragi, le porte-parole du groupe, un individu masqué évoque des attentats possibles contre des centres commerciaux occidentaux
« Et si une attaque se produisait au Mall of America au Minnesota ? Ou dans le West Edmonton Mall au Canada ? Ou à Londres sur Oxford Street ? […] ou dans n’importe lequel des centaines de magasins juifs Westfield ? […] Si juste une poignée de combattants moudjahidine peut immobiliser le Kenya pendant près d’une semaine, imaginez seulement ce que des moudjahidine dévoués peuvent faire en Occident aux centres commerciaux américains ou juifs à travers le monde »
déclare-t-il alors que sur un écran apparaissent les noms du Forum des Halles à Paris et de la galerie des Quatre temps à La Défense.
« Dépêchez-vous, n’hésitez-pas »
lance-t-il à ses coreligionnaires.
Le groupe criminel est largement en déclin en Somalie, et son ère d’influence directe est condamné désormais largement réduite. Il parvient cependant à commettre régulièrement des attentats contre les autorités comme il y a quelques jours contre une réunion de ministres et de députés dans un hôtel de Mogadiscio. À l’étranger, al-Shebbaab peut s’appuyer sur les légions d’afromusulmans qui ont envahi les différents pays occidentaux avec la complicité active des régimes en place, et qui forment des milliers de groupes potentiellement susceptibles de tuer des innocents. Ils font déjà régner la terreur dans de nombreux quartiers, remettant en activité les anciennes pratiques esclavagistes contre les Blancs, comme l’avait illustré la tragique affaire des 18 Somaliens qui violaient et prostituaient des Blanches mineures en Grande-Bretagne.
Ces mouvements humains corrupteurs sont d’ailleurs à double sens : selon les services de renseignement somaliens, les criminels qui ont attaqué l’hôtel de Mogadiscio, où ils ont tué 25 personnes, possédaient des papiers néerlandais. L’homme et la femme islamistes avaient réussi notamment grâce à cela à infiltrer le Central Hotel où la tueuse avait été embauchée.