L’immigré Aravindan Balakrishnan, 75 ans, qui dirige un groupuscule maoïste depuis de nombreuses années au cœur de Londres, à l’abri au cœur d’un quartier envahi, est enfin jugé pour de multiples viols et pour séquestration. Il est notamment poursuivi pour avoir retenu prisonnière sa propre fille, issue non seulement d’un couple de criminels marxistes, mais encore de deux races différentes.
L’enfant était de surcroît battue depuis qu’elle avait quatre ans, pour « exorciser » ses « tendances fascistes ». Le criminel avait été arrêté avec sa compagne il y a deux ans : une femme qu’il retenait captive avait fait appel à une association. Elle avait été libérée pour avoir retenus en otage durant plusieurs dizaines années, en plein centre de la capitale britannique ; trois femmes sont dans ce cas : une Anglaise, une Irlandaise et une Malaisienne. L’une d’elles n’a quasiment jamais connu la liberté.
Aravindan ‘camarade Bala’ et Chanda Balakrishnan, 73 ans et 67 ans, avaient créé un « squat communiste », le Mao Tsé-toung Memorial Centre de Brixton. Aravindan Balakrishnan fut l’un des plus hauts responsables du Parti communiste d’Angleterre, qu’il co-dirigeait en tant que membre du comité exécutif national.
À l’heure où les squats d’extrême gauche se multiplient en France, cette affaire rappelle quels lieux de perdition et de crimes ils sont.