Une étude du Centre européen de prévention et contrôle des maladies (CEPCM) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) démontre une forte hausse des contaminations par le virus du SIDA en 2014 en Europe et en Asie centrale, avec 142 000 nouveaux cas. C’est le plus important nombre jamais observé depuis l’observation du virus dans les années 1980.
La Russie concentre 60 % des cas, contre 21 % pour les pays de l’Union européenne (UE) et l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Le taux de personnes infectées a plus que doublé en Bulgarie, Hongrie, Malte, Slovaquie et Tchéquie et progressé de plus de 50 % en Pologne. Il est au contraire plutôt en baisse dans les pays d’Europe de l’ouest.
Si les pédérastes constituent une importante part de ces cas avec les drogués, la part des envahisseurs est déterminante : 31 % des nouveaux cas sont le fait d’envahisseurs de la dernière génération nés hors des territoires contrôlés. Les chercheurs n’ont pas révélé les chiffres par race ni concernant les ‘immigrés’ des 2e, 3e ou 5e générations. Ce fait est, logiquement, plus important dans les pays d’Europe de l’Ouest qui sont les plus envahis.
Les rapports homosexuels sont le principal mode de transmission du virus ; les chiffres concernant les contaminations dans les milieux pervers sont également en augmentation. Dans l’ouest de l’Europe, ils représentent 43,9 % des contaminations, contre 33,7 % pour lors de rapports hétérosexuels, mais souvent dans un cadre non traditionnel ; 3,1 % des cas concerne les drogués (18,1 % n’étant pas déterminé, le 0,8 % restant étant les transmissions de mères touchées à leur enfant).
Au Theatre ce soir : « Angels in America » de Tony Kushner.
Prior et Louis s’aiment mais le sida les sépare ; Joe et Harper sont un autre couple à la dérive ; Belize l’infirmier est stigmatisé parce que Noir et drag queen ; Roy le politique est mouillé dans un scandale financier, etc.
Heureusement, il y a les Anges, venus remplacer Dieu (parti en vacances) pour veiller sur eux.
Entre saga feuilletonnesque et cabaret décoiffant, Angels in America (prix Pulitzer) est le portrait d’un Occident en pleine mutation.
La pièce dure quatre heures et demie, auxquelles il faut ajouter une demi-heure d’entracte.
http://www.theatredelaquarium.net/Angels-in-America