Alain Marsaud est un ancien magistrat, à l’origine de la création du service central antiterroriste au parquet de Paris ; il s’était ensuite lancé en politique au sein du Rassemblement pour la République (RPR). Il a reconnu la responsabilité écrasante des politiciens du régime dans la situation et affirmé que la profondeur de la crise créée par leur République n’offrait aucune solution.
« C’est [le problème] quinze ans de carence dans la volonté de se renseigner sur les gens dangereux, parce qu’on ne veut pas les stigmatiser, et qu’on laisse se développer à côté de Bruxelles, tout simplement parce que les gens de l’Union européenne ne veulent pas qu’il y ait de désordre, on laisse se développer ce nid de vipères, et puis que finalement on a pratiqué une politique, vous savez, c’était presque rousseauiste : le terroriste est gentil, c’est la société qui l’a perverti, en gros c’est ça le discours politique qu’on a tenu, sous ce gouvernement comme sous les autres… C’est notre échec total. […] J’ai honte. J’ai honte de nos échecs »,
a-t-il déclaré.
Interrogé sur la « fermeté » évoquée par le gouvernement, il a répliqué :
« Mais fermement madame, mais on n’arrête de faire fermement, on va encore nous faire voter des lois… »,
annonçant une nouvelle défaite après l’intervention en Syrie comme en Irak, en Libye, en Afghanistan et ailleurs.
Provoqué par un étranger africain présent sur le plateau, le député du parti Les Républicains (LR, ex-UMP) n’a cependant pas quitté le terrain des lamentations et de l’apitoiement pour revenir sur celui des solutions et des objectifs, même à long terme, à commencer par la destruction des régimes mondialistes qui détruisent les nations, des empires multiculturels et multiraciaux qui déstabilisent le monde, et l’établissement de gouvernements conformes à l’ordre naturel pour des peuples homogènes partageant une civilisation, une histoire et un avenir communs.