Un gouvernement dont le chef bénéficie d’environ seulement 20 % d’opinions favorables possède de nombreux opposants. Et dans un « état de droit » aussi malade que leur république, les bavures ne pouvaient pas survenir après la déclaration de l’état d’urgence.
Au lendemain des attentats, plusieurs nationalistes ont été arrêtés lors d’actions ou de manifestations dénonçant les actions criminelles et les responsables. Un message relayé par le groupe Sauvons Calais indique que plusieurs militants anti-invasion ont fait l’objet de perquisitions administratives. Plusieurs Français ont été arrêtés – et certains déjà très sévèrement jugés – pour des actions menées depuis.
Par ailleurs, à l’approche de la « COP21 », le gouvernement utilise l’état d’urgence pour empêcher les manifestations d’activistes d’extrême gauche tentant d’instrumentaliser la cause écologiste. Des groupuscules agissent régulièrement depuis plusieurs années lors des grands rassemblements internationaux non pour dénoncer les politiques mondialistes et immigrationnistes des gouvernements, mais pour piller et détruire. Ainsi, trois activistes connus des services de police notamment pour avoir transporté des cocktails molotov en marge de rassemblements violents précédents ont été assignés à résidence pour le temps de la « COP21 », avec obligation de pointer trois fois par jour au commissariat et de rester à leur domicile de 20h00 à 06h00.
Vendredi, un bilan gouvernemental faisait état de 1 836 perquisitions administratives réalisées depuis le 13 novembre 2015, visant essentiellement le milieu des étrangers évoluant entre crime et islamisme ; plus de 200 gardes à vue, 305 assignations à résidence et 293 armes retrouvées. Des actions qui ne changeront en rien la situation sécuritaire en France, ni concernant les colons islamistes, ni les opposants politiques patriotes et d’extrême gauche, signes des divisions irréductibles de la France sous leur République.