Selon une enquête de l’Ifo, Institut für Wirtschaftsforschung, organisation basée à Munich et spécialisée dans le domaine économique, les chances pour que les ‘migrants’ imposés à l’Allemagne depuis le Proche-Orient et ailleurs trouvent du travail sont faibles, qu’il s’agisse d’emplois qualifiés ou non. Pour ces derniers, 41 % des patrons sondés seulement pensent que les ‘migrants’ pourront trouver du travail, contre 59 % d’avis contraire. Un pourcentage de défiance qui monte à 63 % pour les emplois spécialisés, à 78 % pour les emplois qualifiés à 97 % pour les emplois de direction.
Parmi d’autres obstacles, les patrons rappellent la méconnaissance de l’allemand, mais aussi la faible, la non, ou l’inadaptée qualification, les lois, mais aussi, les patrons demeurent des patrons, le salaire minimum.
Selon les données gouvernementales – sans tenir compte des probables mensonges généralisés des ‘migrants’ – 34 % des migrants imposés à l’Allemagne en 2014 n’avaient aucune qualification (contre 9 % parmi la population allemande).
L’Office des migrations allemand a reconnu qu’après cinq ans d’occupation, seuls 10 % des ‘migrants’ ont un travail, les autres pesant très lourdement sur les finances allemandes et démentant les mensonges sur l’immigration comblant des carences du marché de l’emploi. Ce chiffre ne monte qu’à 50 % pour les occupants présents depuis dix ans.
Une autre enquête a montré que sur un an, pour les étrangers ayant envahi l’Allemagne entre octobre 2014 et septembre 2015, seuls 3,8 % des colons ont trouvé du travail.
Plusieurs autres enquêtes ces derniers mois ont abouti à des résultats similaires sans réaction des autorités ni des médiats, dont nombre continuent à prétendre que l’Allemagne a « besoin » (sic) de l’invasion. Il y a quelques jours, le directeur de l’Association fédérale de l’industrie allemande (BDI, Budesverband der Deutschen Industrie) Markus Kerber a dénoncé l’absence de « moralité » dans l’action du gouvernement, lui enjoignant de commencer à agir avec « responsabilité » face au flot « incontrôlé » d’envahisseurs.
Le dirigeant patronal a rejoint de nombreux critiques de l’action d’Angela Merkel au sein de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU, Christlich Demokratische Union Deutschlands) et surtout de l’Union chrétienne-sociale (CSU), y compris de plusieurs membres du gouvernement. Markus Kerber a ainsi participé à un ouvrage dirigé par le secrétaire d’État auprès du ministre des Finances Jens Spahn, Ins Offene: Deutschland, Europa und die Flüchtlinge [Dans l’ouverture : l’Allemagne, l’Europe et les réfugiés].
D’autres grands patrons au contraire continuent à favoriser l’invasion et à réclamer une plus large ouverture des frontières, espérant vraisemblablement que l’augmentation du chômage permettra, comme en France, la remise en cause des lois de protection sociale et de pouvoir obtenir une baisse des salaires. C’est le cas de Bayer, qui a largement fait la publicité d’un programme de quatre mois – qui coûtera très cher au client/contribuable – pour la formation de 20 (vingt) réfugiés. Il n’en reste plus que 999 980 autres à former, sachant que formation ne rime pas avec emploi…
(cf. « German employers pessimistic about the chances of finding work for low-skilled refugees », Financial Times, 27 novembre 2015).