La compagne aérienne britannique EasyJet a avoué samedi avoir retrouvé depuis deux semaines – depuis les attentats de Paris – plusieurs inscriptions en arabe sur ses avions. Le 24 novembre, sur la trappe à carburant d’un appareil arrivé à l’aéroport de Roissy depuis Budapest, les mots « Allah akbar » ont été écrits.
Malgré cela, la compagnie prétend que cela n’est pas considéré comme « un problème de sécurité ». Les autorités républicaines – les mêmes qui ont été incapables d’anticiper et de mettre fin aux attentats de Paris et Saint-Denis –, prétendraient également que cela n’a pas de lien avec le terrorisme et n’est pas un problème de sécurité.
« Ce n’est rien de plus que des graffitis »,
prétend la compagnie.
D’autres inscriptions en arabe ont été découvertes, comme le 22 novembre sur la trappe d’accès à la soute à bagages d’un appareil à Lyon, en provenance de Marrakech. D’autres cas similaires ont été constatés : la compagnie espagnole Vueling a confirmé que l’un de ses appareils, également à Lyon, a été dégradé par deux inscriptions en arabe, le 19 novembre.
« Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d’autres compagnies »,
affirme pour minimiser les faits une source du régime citée par les médiats. Ni la compagnie ni les autorités n’ont précisé en quoi le fait que des étrangers vindicatifs et visiblement islamistes ayant accès aux sites les plus sensibles des aéroports et même aux avions sur les pistes n’était pas un problème de sécurité.