Élection après élection, campagne après campagne, le régime s’enfonce dans son propre néant. Les fausses oppositions cèdent la place aux fausses divisions, les débats tronqués succèdent aux propositions mensongères. Pendant que la France meurt de l’immigration de masse, du pillage par Israël, pendant que notre peuple est violé et détruit dans son essence par le métissage, dans son esprit par la culpabilisation et les mensonges historiques, sur les plateaux télévisés, les politiciens se se relayent pour se pavaner, revendiquer la victoire – ou de moins mauvais scores qu’attendus –, renvoyer la responsabilité de la défaite aux autres et annoncer que, cette fois, ils ont compris, que, cette fois, tout va changer.
Tous sans exception, de l’extrême gauche à l’extrême droite, se revendiquent comme les ultimes défenseurs de la République, ce régime qui par ses dogmes libéraux, son laïcisme, sa négation des patries charnelles, de l’unité raciale de ses territoires, par son universalisme qu’il a tenté d’imposer par le terrorisme, par ses politiques marxistes, a conduit à l’état de délabrement non seulement de la France, mais encore de l’Europe et du monde blanc.
Aucune des listes en présence ne propose de projet politique alternatif au régime de décadence ; aucun ne propose la remise en cause des postulats du système, aucun n’offre simplement la possibilité de l’espérance d’un autre chose, d’une société française retrouvée, débarrassée de l’occupation, comme de la corruption et de la bureaucratie, de la déchéance morale.
Un Français sur deux a refusé de participer à la mascarade électorale, moins par conviction pour la plupart que par un égoïsme et une lâcheté équivalente à ceux qui ont urné. Un peu moins d’un tiers de ceux qui se sont exprimés ont choisi de voter pour ceux que le système présente comme son pire ennemi, mais qu’il laisse se présenter aux élections, diriger des régions et avoir la possibilité même de conduire bientôt les affaires du pays. Cela représente moins de 14 % des inscrits.
Moins d’un électeur sur quatre a voté pour les candidats du gouvernement, soit moins de 12 % des inscrits ; la défiance à l’égard des autorités est d’autant plus grande que nombre de ceux qui ont voté pour la gauche l’ont fait par une peur de l’extrême droite largement mise en avant avec tout le poids de l’État par Manuel Valls.
Leur république reste le régime de la guerre civile permanente : de l’extrême gauche à l’extrême droite, tous, représentant au mieux 15 % du corps électoral, prétendent parler au nom d’un peuple qu’ils méprisent, méconnaissent, quand ils n’organisent pas sa destruction. Ce vote peut-être plus que jamais illustre les méfaits du régime, opposant les classes sociales les unes aux autres, les régions et territoires, invente des Français « de gauche » qui ne pourraient cohabiter avec des Français « de droite » pendant que les Cyril Hanouna dispensent leurs leçons de morale en sirotant un champagne au prix équivalent à deux ans de salaire d’un Français depuis un hôtel particulier et que les Salah Abdeslam préparent quelques massacres depuis une cité occupée.
La République n’a jamais représenté la France ; elle incarne plus que jamais la maladie mortelle qui la ronge, qui nous ronge. Les mensonges, les lâchetés, les compromissions, justifiés par de prétendus impératifs tactiques, mais cachant plus sûrement des intérêts particuliers, des faiblesses coupables, les comportements indolents, improductifs, bas, égoïstes, engendrés par le système et touchant toutes les couches de la société, ont étouffé jusqu’ici toute velléité révolutionnaire. Les Français subissent des votes non seulement stériles parce qu’ils n’aboutissent à aucun changement véritable, mais stérilisant parce qu’ils laissent croire qu’il s’agit du seul cadre possible d’action, un monde clos qui ne conduit qu’à l’abstention, au vote protestataire et finalement la désillusion.
C’est faute d’un idéal noble offert à la jeunesse, faute d’une unité à offrir et le cas échéant à opposer au monde, faute de la reconnaissance de nos richesses culturelles et humaines, c’est le refus d’exalter notre moi national, c’est le rejet par avance d’une politique nataliste fondée sur la race et l’exaltation de ses éléments sains, c’est le rejet des valeurs ringardes que sont la politesse, l’altruisme, l’engagement, le courage, que la société s’écroule. Rien qui n’est évoqué dans les programmes des candidats républicains.
Le front national, entreprise familiale des Le Pen, est tout aussi républicain que les autres partis, rien ne l’en distinguant essentiellement. L’hystérie collective autour du front national vise à faire croire que celui-ci ne serait pas un parti républicain afin de leurrer a populace.