L’étrange « indépendance » de l’affairiste Governatori, acheté par Escrosi : un soutien à 30 millions d’euros
L’affairiste Jean-Marc Governatori, impliqué dans diverses affaires (symbole de son activité naviguant entre l’escroc et le minable, il avait imité la signature d’Antoine Waechter (!) pour encourager Brigitte Bardot à se présenter à l’élection présidentielle de 2012), a accordé son soutien à Christian Estrosi en l’échange de 30 millions d’euros d’argent public pour la création d’un faux « institut » « écologiste ».
L’individu a créé des dizaines de partis, mouvements, unions et alliances, activité pour laquelle il a notamment été condamné en 2011 – il a également été condamné en 2002 pour n’avoir pas honoré des factures dans le cadre de sa candidature fantoche à l’élection présidentielle – ; il se présente régulièrement à différentes élections, affirmant défendre selon les cas les handicapés, les travailleurs, ou désormais la nature.
Il a négocié son soutien à Christian Estrosi en échange d’un pseudo « Institut pour l’écologie et la qualité de la vie », doté de 30 millions d’euros et dont il sera nommé président. Homme de principes, il avait durant les semaines précédentes négocié avec tous les autres candidats, cherchant le plus offrant…
Front familial
Marion Maréchal-Le Pen s’est vantée lors d’un débat télévisé puis sur Facebook de pouvoir faire appel, en cas de besoin pour la région qu’elle tente de conquérir, à des partenaires à l’étranger. De façon très curieuse, elle a cité, au chapitre du patriotisme économique régional (?), un communiqué de soutien d’une entreprise congolaise.
« Je me félicite du communiqué de presse du Groupe congo capital entreprises SA, en charge du programme de privatisation de 46 entreprises au Congo, dans lequel sa direction se déclare convaincue que la dynamique économique d’ouverture dans laquelle nous nous inscrivons permettra aux entreprises françaises de trouver de nouveaux débouchés »,
a-t-elle prétendu. Elle a omis de préciser que l’un des dirigeants de cette société travaille pour son père Samuel Maréchal et que leurs intérêts sont liés – père qui a succombé lui au patriotisme sexuel régional en épousant une Africaine.
« À tous ceux qui n’ont de cesse de promettre les pires conséquences économiques à une région dirigée demain par notre équipe, ce type d’initiative de grands groupes internationaux prouve que notre victoire sera une chance pour le développement économique, y compris international, de Provence-Alpes-Côte d’Azur »,
a-t-elle lancé face à Christian Escrosi, brandissant la lettre du vice-président du Groupe congo capital entreprises SA Innocent Dimi. Il est le directeur pour l’Afrique de la société Maréchal et associés conseil, appartenant à son père adoptif – son père biologique ayant lui été un agent des services secrets de l’État criminel d’Israël – Samuel Maréchal.
Mais tout comme « l’institut écologique », tout était bidon, les candidats reléguant la politique au moyen de faire-valoir, le bien de la cité étant susceptible d’être livré à toutes les manipulations pour leur seul objectif : le pouvoir.
« J’ai été très surpris de voir apparaître ce courrier. Nous n’avons pas vocation à soutenir tel ou tel camp politique au Congo ou en France. […] Congo capitale entreprises n’a pas vocation à investir en dehors du territoire national. […] Présenter la société comme un investisseur qui pourrait intervenir sur le territoire français est faux et dénué de tout fondement »,
a rapidement démenti le président de la société, niant tout soutien à Marion Maréchal-Le Pen.