Les manifestations se sont poursuivies dans diverses villes d’Italie ces derniers jours, comme depuis le début de la semaine dernière, dans le sillage des Fourches. Les nationalistes continuent à s’y montrer très actifs, avec plus ou moins de bonheur.
Pour le 5e jour consécutif samedi, de nombreux Milanais sont descendus dans les rues et ont bloqué la place Loreto (photo ci-dessus). Le mouvement spontané, né via les réseaux sociaux, est fortement renforcé par Forza Nuova (FN), à l’image de Marco Mantovani, qui dirige la section milanaise de Forza Nuova. Il a été interrogé par la télévision italienne (vidéo ci-dessous).
Si les nationalistes sont bien accueillis à Milan, bénéficiant d’un terrain traditionnellement propice aux droites et de la faible présence de l’extrême gauche, cela n’a pas été le cas à Venise.
Les extrémistes ont tenté de s’opposer par la force à une manifestation pour la défense de la famille. Ils ont attaqué les policiers en plusieurs endroits et commis diverses dégradations sur du mobilier urbain ou des bâtiments publics, donnant lieu avec des scènes très violentes, comme rarement la capitale de la Vénétie en avait connues.
À Rome, les affrontements avec la police ont fait plusieurs blessés. Plusieurs militants ont été arrêtés, notamment le représentant de Casapound Simone Di Stefano.
Les autorités ont fait part de leur intention de le poursuivre notamment pour vol, dégradations, rébellion. À l’aide d’une échelle, il s’est hissé durant la manifestation au niveau d’un drapeau européiste qui flottait sur un bâtiment de l’UE à Rome et l’a enlevé, souhaitant le remplacer par le drapeau tricolore national.