Sommaire :
France
- Abderrahmane Ait Srhir agresseur sexuel récidiviste
- Des agents SNCF armés en en civil dans les trains
- Panama Papers : nouveau scandale d’évasion fiscale
- Marseille, 11e règlement de comptes en 2016
- Un élu allogène de la république contraint de démissionner pour avoir évoqué le «parti pris» de Valls envers sa communauté
- Des homosexuels noirs dénoncent le manque d’invertis noirs dans les médias dégénérés
Étranger
Europe
- Un Écossais interpellé pour des commentaires « offensant » les envahisseurs sur Facebook
- 30% des Européens partis combattre en Syrie seraient de retour dans l’UE
- Propagande anti raciste en Suisse et en Allemagne
- Pays-Bas : des feux de passage piéton inspirés « LGBT »
- Pologne : vers une politique nataliste et « pro-vie » complète
- Autriche : affrontements lors du déploiement des soldats à la frontière italienne
- Europe de l’Est : une brigade blindée américaine permanente
Monde
- Des nègres armés empêchent une manifestation anti-islam à Dallas
- Rossia, « la banque des copains » de Poutine au cœur du pillage de la Russie
- Syrie : des forces spéciales iraniennes comme conseillers militaires
- « Panama papers » : fuite massive de données fiscales. Transparence ou manipulation ?
- Maroc : chasse aux sorcières
Vidéo
- Citations sur les juifs
Ephéméride nationaliste
- 5 avril 1874 : naissance du Cardinal Suhard
- 5 avril 1900 : mort de Georges de Villebois-Mareuil
Agenda
- Samedi 16 avril : conférence sur Robert Brasillach à Lyon
———-
Journal du 5 avril 2016
France
Abderrahmane Ait Srhir agresseur sexuel récidiviste
Les images de vidéosurveillance sont sans équivoque. Le 17 novembre 2014, Abderrahmane Ait Srhir, Marocain de 24 ans, repère et observe une jeune femme entre les rayons d’un magasin bordelais, est derrière elle à la caisse et l’aborde à la sortie. Fin de la vidéo. Il était jugé mercredi dernier pour agression sexuelle en récidive par le tribunal correctionnel de Bordeaux.
La jeune femme assure que ce jour-là, le prévenu l’a suivie jusque chez elle, lui a demandé un verre d’eau qu’elle ne lui a pas refusé et en a profité pour entrer dans son appartement et l’agresser sexuellement avant qu’elle puisse se dégager de son étreinte.
Ce n’est pas la première fois que Abderrahmane Ait Srhir est jugé pour ce type de faits. Il a même été condamné à sept ans de prison en 2011 par la cour d’assises des mineurs de la Gironde. Pour viol.
Une détention de cannabis et de téléphone portable en prison où il a perdu un œil après une bagarre et des vols complètent son casier judiciaire.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné Abderrahmane Ait Srhir à quatre ans de prison ferme, l’a maintenu en détention et a prononcé une interdiction du territoire français de dix ans.
Des agents SNCF armés en en civil dans les trains
Des patrouilleurs ou agents de sûreté en civil armés vont circuler sur certains trains dans le cadre des mesures de renforcement de la sécurité, a indiqué Guillaume Pepy, le président de la SNCF. «Ils seront habilités et entraînés» à tirer, a-t-il précisé. Jusqu’à présent, seuls des agents en uniforme étaient habilités à le faire. «Le principe, c’est qu’on ne les voit pas», insiste Pepy.
Le patron de la SNCF a par ailleurs annoncé le maintien des portiques de sécurité au départ et à l’arrivée du Thalys, malgré la polémique sur leur coût.
Panama Papers: nouveau scandale d’évasion fiscale
Des millions de documents analysés par 107 médias du monde entier révèlent l’ampleur de ce qui semble être le plus grand scandale d’évasion fiscale de l’Histoire, avec des milliers d’anonymes et une centaine de personnalités impliqués.
La liste complète est donnée au compte goutte, à l’heure actuelle, 140 noms ont été dévoilés. Des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et célébrités figurent sur la liste. Tous ont participé à un immense système d’évasion fiscale par lequel seraient concernés près de 1000 ressortissants français (ou assimilés comme tel administrativement, comme l’influent milliardaire israélien Patrick Drahi, propriétaire du groupe Numericable-SFR, détenu par Altice, actionnaire de BFMTV, BFM Business et RMC). Ou d’autres, qui ne sont pas non plus des surprises : Jérôme Cahuzac et le juif Patrick Smadja dit Balkany, deux individus bien connus pour leur probité exemplaire.
Depuis un an, ce ne sont pas moins de 370 journalistes qui sont mobilisés pour exploiter les 2,6 téra octets de données (1 téra= 1000 gigas), soit 11,5 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, une société spécialisée dans la domiciation de sociétés «offshores». Ces informations ont été acquises par des moyens plutôt opaques (dans un mail daté du 1er avril, la firme panaméenne a simplement informé ses clients qu’elle avait été «victime d’une brèche dans ses serveurs mails» . Hier soir à 20 heure, ces 107 médias ont tous publiés simultanément, mais partiellement, le résultat de leur enquête.
Parmi les 128 dirigeants politiques ou hauts fonctionnaires apparaissant dans les documents, il y a douze chefs d’Etat ou de gouvernement, dont la moitié actuellement en exercice: Le président argentin, Mauricio Macri, le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane Al Saoud, le président ukrainien, Petro Porochenko, le président des Emirats Arabes Unis, Khalifa bin Zayed, le secrétaire particulier du roi du Maroc ou encore la famille du Premier ministre pakistanais . Des proches du président russe Vladimir Poutine sont également cités.
Cependant, il n’est pas encore possible, à ce stade, de différencier les personnes ayant employé des techniques dites d’optimisation fiscale et celles ayant eu recours à l’évasion fiscale.
Un parti politique français est également concerné, son identité sera dévoilé au cours de la semaine.
François Hollande a réagi en qualifiant l’affaire de «bonne nouvelle […] parce que ça va nous faire encore des rentrées fiscales.». En voilà un qui ne perd pas le Nord et qui ne semble pas inquiété pour ses proches ou son parti…
Le Kremlin a de son côté affirmé que le président russe Vladimir Poutine est la « principale cible » des « Panama papers », évoquant une enquête journalistique pleine d’ « inventions » et de « falsifications » visant à « déstabiliser » le pays. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a ainsi déclaré à des journalistes « Poutine, la Russie, notre pays, notre stabilité, les prochaines élections sont la cible principale. Il s’agit de déstabiliser le pays. Je sais qu’il y a d’autres noms incriminés dans l’enquête, mais il est clair que la cible principale de ces attaques est notre pays et son président.
Ses craintes sont fondées. Est-ce que quiconque a vérifié le niveau d’indépendance de la source des révélations ? Non ? Jeune Nation l’a fait pour vous :
Le ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists), qui a révélé ces documents (que vous pouvez télécharger ici: https://cryptome.org/2016/04/mossack-fonseca-cpi-16-0403.zip ), est une sous-organisation de la CPI (Center for Public Integrity), qui est directement financé par « l’Open Society Foundations » de … Soros. Georges Soros. Le juif Soros. Le même Soros qui finance généreusement les féministes hystériques des Femen (sauf quand celles-ci dépassent les limites, en voulant par exemple montrer leurs seins en gant de toilette en Israël. Le père Soros les a alors menacé de se retirer de leur financement) et les révolutions « colorées ».
Toujours les mêmes derrière le rideau….
Et pourquoi ce suspens, pourquoi ne pas donner tous les noms en une fois ? Pour de simples raisons pécuniaires : chaque jour des révélations « incroyables », afin que les journaux puissent profiter d’un scandale financier pour grossir leur chiffre d’affaire.
En attendant que soit dévoilé le parti politique français qui serait également mouillé dans le Panama Papers, les républicains bien sûr, et le Front National, du fait de son accointance avec la Russie de monsieur Poutine, peuvent être mis en compétition pour les pronostiques. Le PS étant bien protégé pour le moment.
Marseille, 11e règlement de comptes en 2016
A Marseille, les jours se suivent et se ressemblent.
Moins de deux jours après le triple homicide survenu dans une cité occupée de Marseille, un homme a été tué lundi matin, dans une cité voisine, la Paternelle.
L’homme abattu était un meurtrier de 48 ans, incarcéré en 1998 et condamné à 17 ans de prison aux assises des Alpes-Maritimes en 2001. Il se rendait dans la cité avec son patron pour acheter de la drogue, quand trois autres criminels masqués l’ont visé.
Le procureur de Marseille privilégie l’hypothèse de la vengeance.
C’est le onzième homicide en quatre mois dans la ville où les criminels étrangers ont pris le pouvoir sur les autorités. Ces règlements de comptes qui attestent de l’impuissance des dirigeants en place, deviendraient presque plus efficaces que la justice de leur république.
Un élu allogène de la république contraint de démissionner pour avoir évoqué le «parti pris» de Valls envers sa communauté
Jallal Chouaoui, adjoint au maire UDI de Nogent-sur-Oise, conseiller de la communauté de l’agglomération creilloise et président de Nogent Citoyen (association très hétéroclite), a du quitter ses fonctions après avoir évoqué sur Facebook le « parti pris de Manuel Valls avec la communauté juive », suggérant au premier ministre lié éternellement à Israël, de «simplement s’occuper de la France et des citoyens Français». Il avait publié son message quelques heures après que Valls ait rappelé sa fidélité à la communauté élue au dîner du CRIF.
Bien que le fait soit évident, les médias israélites se sont insurgés contre l’élu, et la LICRA a écrit au conseil municipal pour pousser l’élu UDI à démissionner de ses fonctions.
Des homosexuels noirs dénoncent le manque d’invertis noirs dans les médias dégénérés
Il y aurait trop d’invertis blancs dans les magazines dégénérés. Depuis quelques jours, c’est le grand débat chez les asociaux, qui ont lancé le #GayMediaSoWhite, pour dénoncer l’omniprésence des homosexuels blancs dans les médias gays. La protestation vient des Etats Unis, où une racaille noire dégénérée connue dans cette communauté avait publié plusieurs couvertures immondes où tous les invertis étaient blancs. L’image a rapidement fait le tour des réseaux sociaux pour arriver en France.
Immédiatement, antiracistes et invertis ont aussi dénoncé le manque de diversité dans leurs publications.
Le cofondateur d’Act Up Paris a réagi à l’affaire dans un article « On parle des Afro-Américains uniquement lorsqu’on mentionne les taux élevés du VIH ou des infections sexuellement transmissibles dans ce groupe, ou des affaires criminelles». Parce que c’est la réalité. Le [journaliste] sodomite explique « qu’il était facile de donner les chiffres de vente. Quand Têtu publiait un homme noir en couverture, les ventes étaient en baisse ». Il se désole de la « ségrégation rédactionnelle à l’intérieur de ces magazines trop blancs, avec peu de reportages sur les minorités ethniques, peu de photos d’hommes, femmes et trans de couleur. Et encore moins de journalistes non blancs»
Le problème est l’existence de ces publications, subventionnées par l’état. Le problème est de faire passer ces déviants pour des personnes normales et de les encourager dans leur comportement contre nature.
Il faut mettre fin à la promotion de l’homopholie.
Étranger
Europe
Un Écossais interpellé pour des commentaires « offensant » les envahisseurs sur Facebook
La minuscule île de Bute dans le Firth of Clyde, dont la population est d’environ 6 500 habitants, doit accueillir 1.000 syriens, dont 12 familles sont d’ores et déjà arrivées en décembre dernier.
La police a confirmé l’arrestation d’un homme de 41 ans en vertu de la loi sur les communications, après le signalement d’un commentaire prétendument « offensant » publié sur Facebook concernant les envahisseurs.
Un porte-parole de la police a été sans équivoque: aucune critique hostile des afflux de musulmans ne peut être « tolérée ».
L’inspecteur Ewan Wilson de la police de Dunoon a déclaré au Guardian après l’arrestation:
« J’espère que l’arrestation de cet individu envoie un signal fort : la police écossaise ne peut tolérer aucune forme d’activité pouvant inciter à la haine et provoquer des commentaires offensants sur les réseaux sociaux. »
Le prévenu devra comparaître devant la cour du Shérif de Greenock très prochainement.
30% des Européens partis combattre en Syrie seraient de retour dans l’UE
Environ 4000 personnes provenant d’Europe –et non d’européens comme le déclare abusivement la presse régimiste- ont rejoint les rangs des groupes rebelles qui combattent Bachar el-Assad.
Près de 2838 d’entre eux seraient issus de Belgique -laquelle compte, proportionnellement à sa population, le plus gros contingent- de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni.
Et au moins 30% seraient revenus sur le sol européen, d’après une étude publiée vendredi par le Centre international de lutte contre le terrorisme (ICCT).
En France, plus de 900 personnes auraient quitté le pays, et l’ICCT estime que 570 seraient toujours sur place, tandis que 137 auraient été tués et 246 seraient de retour.
Dans un tel contexte, l’organisme de recherche pointe que « la reconnaissance du risque » entraîné par le retour de ces combattants en Europe « et les politiques mises en place pour diminuer ce risque semblent faire défaut dans les mesures prises par l’Union européenne et ses Etats membres ».
Propagande anti raciste en Suisse et en Allemagne
Pays-Bas : des feux de passage piéton inspirés « LGBT »
Le 9 mars, la ville néerlandaise d’Utrecht inaugurait son premier feu piéton « LGBT compatible », dans le centre historique de la ville. Utrecht rejoint ainsi les pionniers de ces passages piétons « gay-friendly », Vienne et Lisbonne. Ces feux viennent compléter le dispositif déjà existant du « passage piéton arc-en-ciel » qui est pourtant moins visible que le passage classique et donc en risque d’être plus accidentogène. Mais bon la sécurité routière doit bien se plier à la folie LGBT
Pologne : vers une politique nataliste et « pro-vie » complète
La majorité catholique, conservatrice et eurosceptique qui a remporté les élections présidentielles et législatives en 2015 met progressivement en place sa politique intégralement nataliste. Ainsi, est entrée en vigueur le 1er avril une réforme des allocations familiales particulièrement généreuse afin d’encourager un regain de natalité car la Pologne a le 9e taux de fécondité le plus bas au monde avec 1,33 enfant par femme.
Désormais chaque famille recevra 500 zlotys (120 €) par enfant à partir du 2e enfant et sans condition de revenu. L’allocation sera également versée pour les familles n’ayant qu’un enfant mais dont le revenu inférieur à 800 zlotys (193 €) ou 1.200 zlotys (289 €) en cas d’enfant handicapé. Des montants importants au regard du salaire minimum polonais (420 € brut en 2015) et du salaire moyen (950 € brut).
La premier ministre polonaise, Beata Szydlo, est d’ailleurs prête à aller plus loin dans sa politique « pro-vie ». Sur une radio polonaise, le 31 mars dernier, elle s’est déclarée personnellement favorable à une restriction des conditions d’avortement alors que la Pologne le permet jusqu’à la 25e semaine de grossesse en cas de viol, malformation de l’embryon ou danger pour la mère.
Autriche : affrontements lors du déploiement des soldats à la frontière italienne
« Alors que les frontières extérieures de l’Union européenne ne sont pas encore protégés efficacement, l’Autriche met en œuvre la montée en puissance de ses contrôles stricts aux frontières. Cela signifie des contrôles massifs frontaliers au Brenner par l’armée ». C’est ainsi que ministre de la défense autrichien a commenté le déploiement de l’armée autrichienne à la frontière italienne.
Le déploiement a d’ailleurs donné lieu à des affrontements qui ont fait 15 blessés (10 manifestants et 5 policiers). En effet quelques centaines de manifestants « sans-frontiéristes », qui soutiennent et encouragent l’invasion de l’Europe par les hordes de réfugiés conquérants, se sont réunis au col du Brenner dans le Tyrol du sud et ont voulu se diriger vers la frontière. Ils ont été bloqués par une centaine de policiers qui les ont repoussés à coup de bombes lacrymogène et matraques lorsqu’ils ont tentés de percer les lignes d e la police.
Vidéo également disponible ici
Europe de l’Est : une brigade blindée américaine permanente
Les États-Unis ont annoncé le 30 mars le déploiement d’une brigade blindée permanente en Europe de l’est à partir de février 2017. Des chars américains seront à nouveau constamment présents en Europe, alors qu’ils avaient été retirés après l’effondrement du bloc soviétique. Alors que l’armée américaine dispose déjà d’une brigade Stryker d’infanterie stationnée à Vilseck en Allemagne, et d’une brigade aéroportée basée à Vicenza en Italie, il y aura désormais une brigade blindée stationnée par rotation dans un des pays suivants : Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Bulgarie.
Cette mesure s’inscrit dans la lignée de celle déjà prise par l’OTAN pour rassurer les pays alliés d’Europe de l’est inquiet du retour de la Russie parmi les puissances qui comptent sur la scène mondiale : ouverture de centres logistiques, prépositionnement de matériel, envoi d’avions de chasse dans les pays baltes, déploiement de davantage de navires en mer Baltique et en mer Noire. Mais elle illustre également le lâche abandon par les puissances européennes de leur devoir fondamental d’assurer elle-même leur propre sécurité et celle du continent en s’en remettant à une puissance étrangère avec laquelle les intérêts ne sont pas nécessairement convergents.
Pour sa part Moscou met en garde contre le « stationnement permanent » de forces de combat alliées à sa frontière, qu’elle considère comme contraire à l’Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997.
États-Unis, hors d’Europe !
Monde
Des nègres armés empêchent une manifestation anti-islam à Dallas
Un groupe de militants suprématistes nègres, lourdement armés, membres du « Huey P. Newton Gun Club », a protesté contre un rassemblement anti-Islam qui devait se dérouler devant une mosquée de Dallas, samedi 2 avril 2016.
Rossia, « la banque des copains » de Poutine au cœur du pillage de la Russie
Au fil des ans, des proches du président sont devenus riches.
Les documents de la société panaméenne Mossack Fonseca, obtenus par le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) et la Süddeutsche Zeitung, prouvent les corruptions en Russie, comme ailleurs.
Au moins sept sociétés offshore sont liées à Sergueï Roldouguine qui est le parrain de la fille de Poutine: Sonnette Overseas, International Media Overseas, Sunbarn, Tenco, Lanmer, Raytar, Sandalwood Continental…
Elles sont toutes alimentées et gérées, derrière le paravent d’une discrète société d’avocats suisses, par le même organisme bancaire : Bank Rossia.
Fondée en 1990, à Leningrad (Saint-Pétersbourg), avec des capitaux du Parti communiste, c’est la banque du premier cercle du pouvoir.
Vladimir Poutine l’a aidée à ses débuts, à la mairie de la ville, et, en 1992, la banque a financé un documentaire flatteur sur ce discret fonctionnaire. Les actionnaires de Bank Rossia sont eux-mêmes des anciens de la « coopérative Ozero », presque tous devenus milliardaires. Ils forment le cœur de l’oligarchie russe et contrôlent les principaux actifs du pays : pétrole, gaz, chemins de fer, construction, médias…
On présente la Bank Rossia comme la « crony bank » du régime, la « banque des copains », et Iouri Kovaltchouk, son principal actionnaire, comme « le banquier personnel de nombre de ses dirigeants, à commencer par Poutine ». Des milliers de documents récupérés au Panama décrivent les opérations menées en sous-main par Bank Rossia pour Sergueï Roldouguine et les Pétersbourgeois.
Une autre banque apparaît régulièrement dans ces circuits financiers.
La Russian Commercial Bank (RCB) de Chypre, filiale de la banque publique russe VTB. Lors de la faillite chypriote, en mars 2013, les Russes avaient clairement imposé que la RCB soit épargnée par une ponction sur ses comptes, sauf à déchaîner « la colère russe ». Une source bien informée à Moscou décrit la banque comme le « porte-monnaie personnel » des principaux dirigeants russes.
C’est précisément ce que prouvent les « Panama Papers ». Ils révèlent la façon dont la RCB a été utilisée pour une série de prêts aux entités offshore contrôlées par Bank Rossia. Entre 2009 et 2011, plus de 1 milliard d’euros ont transité de Russie vers les Caraïbes. Certains montages sont d’une extrême simplicité. En 2010, la société Sunbarn reçoit près de 40 millions d’euros en paiement de «conseil » à deux autres sociétés-écrans, pour une mission assez évasive : « investir et faire du commerce en Russie ».
Des parts d’entreprises publiques comme Gazprom, Rosneft ou Sberbank sont vendues et rachetées le lendemain, la différence de prix est empochée par quelques happy few. Plus simple encore : les dons d’actions. Ainsi, en 2009, des parts de sociétés offshores sont transférées sans contrepartie à Sunbarn, revendues l’année suivante 22 millions d’euros.
Les opérations de Bank Rossia ont un autre but : le contrôle de secteurs stratégiques de l’économie russe. En 2008, alors que Vladimir Poutine s’apprête à abandonner la présidence à Dmitri Medvedev, les hommes de la Bank Rossia imaginent un montage qui doit donner secrètement à Sergueï Roldouguine, par le biais de la société Sonnette, le contrôle indirect du fabricant de camions Kamaz, un fleuron du complexe militaro-industriel. L’opération offrait à Roldouguine l’équivalent de 8 % de Kamaz pour 1,35 million d’euros. Quelques mois plus tard, l’allemand Daimler a acquis 10 % du groupe pour… 220 millions d’euros.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov n’a rien dit de la société Carina Global Assets, créée en 2014 par Mossack Fonseca pour le compte d’une certaine Tatiana Navka, qui se trouve être son épouse…
Syrie : des forces spéciales iraniennes comme conseillers militaires
Depuis le début de la guerre, l’Iran, allié du régime syrien de Bachar al-Assad, n’envoie officiellement pas de soldats en Syrie mais seulement des « conseillers militaires », membres des Gardiens de la Révolution, qui commandent les miliciens chiites du Hezbollah libanais et encadrent les corps de « volontaires » iraniens, irakiens et afghans.
Alors que l’Iran avait annoncé le retrait de toutes ses troupes de Syrie fin février, le comandant adjoint des forces terrestres iraniennes a annoncé le déploiement et le stationnement des commandos des forces spéciales, la 65e Brigade des Gardiens de la Révolution. Le général Ali Aarasteh a déclaré qu’ils étaient « maintenant stationnés en Syrie » et que « vu les circonstances, nous pouvons prendre la décision de les utiliser en qualité de conseillers militaires ». Téhéran a pris la décision de commencer l’entraînement des forces spéciales et tireurs d’élites syriens quelques jours après l’annonce par Moscou du retrait de ses troupes de Syrie.
« Panama papers » : fuite massive de données fiscales. Transparence ou manipulation ?
Un consortium mondial de 108 médias a lancé dimanche 3 avril des séries de « révélations » jetant dans la lumière les pratiques financières douteuses de personnalités ou organisations politiques, économiques, sportives… dans des paradis fiscaux. Les données semblent provenir de fuites d’un grand cabinet d’avocat germano-panamén, Mossack Fonseca, créé en 1986 par l’allemand Jurgen Mossack et le panaméen Ramon Fonseca Mora, déjà impliqué au Brésil dans l’affaire « Petrobras », un scandale de fraude, corruption et blanchiment qui touchent les plus hauts niveaux de l’État.
Les pseudo-révélations ne sont que la confirmation de ce que tout le monde soupçonne déjà : toutes les puissances d’argent tentent par tous les moyens de soustraire leurs gains à l’impôt dans les pays démocratiques où la transparence n’est qu’un leurre, entretenu par des médias appartenant… aux puissances d’argent.
De plus, les listes de personnalités concernées, dévoilées par la presse, paraissent quand même largement « expurgées » avant publication. Il n’y figure quasiment aucun puissant nord-américain, aucun soutien de l’OTAN ou de leurs pseudopodes alors que les personnalités et organisations mises en cause appartiennent quasiment toutes à la longue liste de ceux que les États-Unis considèrent comme « rivaux » ou « ennemis »… Voudrait-on nous faire croire qu’aucun sénateur, banquier ou financier américain n’a jamais eu d’intérêt dans les compagnies et les montages mis en lumière ?
D’ailleurs l’organisme international chargé des investigations et révélations, l’ICIJ (« International Consortium of Investigative Journaliste ») est une branche de l’OCCRP (« Organized Crime and Corruption Reporting Project ») qui est financé par le gouvernement des États-Unis d’Amérique par l’intermédiaire de son agence pour le développement international, l’USAID…
Maroc : chasse aux sorcières
Scène pittoresque au Maroc le 31 mars dernier : plusieurs centaines de jeunes gens se sont attaqué à une maison de la médina où une vieille femme est accusée de sorcellerie. Elle aurait introduit une photo d’un jeune homme dans la bouche d’un chat l’aurait ensuite cousue.
https://www.youtube.com/watch?v=-mTRIKdF430
Vidéo
Citations sur les juifs
Éphéméride nationaliste
5 avril 1874 : naissance du Cardinal Suhard (biographie)
5 avril 1900 : mort de Georges de Villebois-Mareuil
Georges, comte de Villebois-Mareuil est né le 22 mars 1847 à Nantes.
En 1865, il est admis à l’école militaire. Sorti sous-lieutenant en 1867 de Saint-Cyr, il est envoyé en Cochinchine. 1871, il se distingue et est blessé lors des combats dans les faubourgs de Blois.
Il effectue par la suite l’essentiel de sa carrière dans les colonies d’Afrique entre 1881 et 1893. Il participe ainsi à la campagne de Tunisie avant d’être nommé chef d’état-major de la division d’Alger et d’être promu au grade de colonel, ce qui fait de lui, à 45 ans, le plus jeune colonel de l’armée française.
En 1896, désormais rendu à la vie civile, Villebois-Mareuil fonde l’Union des Sociétés régimentaires. Entre 1896 et 1899, il publie des essais militaires et se lance en politique.
Séduit par les idées de Charles Maurras, il est alors l’un des fondateurs de l’Action française.
Échaudé par l’affaire de Fachoda et dans l’espoir de laver l’affront fait à la France par l’Empire britannique, il s’enrôle aux côtés des Boers en 1899 lors du déclenchement de la seconde Guerre des Boers.
Il rejoint le Transvaal où il est nommé chef d’état-major du général Piet Joubert. Il participe alors à la bataille de Colenso.
Le président Paul Kruger nomme Villebois-Mareuil au commandement de plusieurs unités de la Légion des étrangers. Mais, pris au piège par l’armée britannique en surnombre, il est tué le 5 avril 1900 à Boshof dans l’État libre d’Orange.
Les Britanniques lui rendent les honneurs militaires avant de l’enterrer sur les lieux de la bataille.
Ses restes sont exhumés en 1971 pour être enterrés au cimetière militaire de Magersfontein, où ils se trouvent toujours.
Agenda
Samedi 16 avril : conférence sur Robert Brasillach à Lyon
© Jeune nation – 2016
Louis X le Hutin, Recueil des rois de France, Jean du Tillet, XVIe siècle (BnF – Paris)