L’Express du 30 mars au 5 avril consacre tout un dossier aux relations entre Marine Le Pen d’une part et Israël et la communauté juive d’autre part. Introduit par une photo où l’on voit Marine Le Pen avec au-dessus d’elle un immense drapeau israélien, le long article intitulé « Quand Marine Le Pen rêve de terre promise » contient des révélations très intéressantes qui ne surprendront pas les rivaroliens, notre journal ayant maintes fois écrit que la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen ne consistait en réalité qu’à passer sous les fourches caudines du judaïsme politiquement organisé, ce que l’ami Martin Peltier avait appelé le JUDAPO. Et l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du mouvement qu’il a fondé et dirigé pendant quelque quarante années fait clairement partie de cette volonté de montrer patte blanche. L’hebdomadaire ne cache pas que l’avocat franco-israélien Gilles-William Goldnadel, par ailleurs chroniqueur à Valeurs actuelles, avait depuis plusieurs années exhorté la présidente du FN à se débarrasser de son père pour être lavé du péché d’antisémitisme.
Dès son élection à la tête du FN début 2011, elle avait donné des signaux très clairs de tourner la page du “détail” en qualifiant les camps de concentration nationaux-socialistes de « summum de la barbarie ». Une expression classique des tenants de la religion de la Shoah qui ne reculent devant aucune hyperbole quand il s’agit d’évoquer cette question centrale dans la vie politique non seulement française mais mondiale. Pourtant pour un chrétien conséquent le plus grand crime de l’histoire, le plus horrible, c’est le déicide, c’est la mort du Christ en Croix. On ne mesure pas suffisamment à quel point l’“Holocauste” est un moyen de nier cette réalité historique incontournable. Ne serait-il pas là le vrai négationnisme ? Ajoutons que l’avortement de masse qui fait en toute impunité, en toute légalité, des centaines de millions de victimes innocentes dans le monde ne saurait pour la pensée unique être considéré comme un crime de masse particulièrement horrible. Ce serait mettre en question l’unicité, l’exceptionnalité, l’irréductibilité de la Shoah.
A l’occasion des quarante ans du Front national, le 3 octobre 2012, Jean-Marie Le Pen a accordé à l’AFP une interview passée curieusement inaperçue où il disait pourtant des choses essentielles sur la question des chambres à gaz. Interrogé par le journaliste Andrea Bambino sur les raisons profondes de l’absence d’alliance du FN avec la droite parlementaire depuis trente ans « Vous rejetez la faute sur la droite. N’avez-vous aucune responsabilité ? Notamment quand vous avez qualifié les chambres à gaz de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ? », le président d’honneur du Front national répondit : « Et ce point de vue suffit à justifier que des partis politiques préfèrent se suicider que de s’allier au parti de l’homme qui a dit ça ? C’est dire que les chambres à gaz ont une importance fondatrice dans la politique française, colossale, incontournable. » Nous sommes là loin de l’expression malheureuse du « point de détail ». Dans cet entretien à l’AFP, Le Pen dit une vérité qui crève les yeux mais que personne n’ose affirmer : oui, les chambres à gaz ont une importance fondatrice dans la politique française, colossale, incontournable. Et non seulement française mais mondiale. Ce n’est d’ailleurs pas d’aujourd’hui. Dans un courrier à Albert Paraz le 8 novembre 1950, Louis-Ferdinand Céline, après avoir lu Le Mensonge d’Ulysse de Paul Rassinier, évoquait « la magique chambre à gaz » et ajoutait : « C’était tout, la chambre à gaz ! ça permettait tout. » Oui c’était tout, c’est toujours tout. Cela permettait tout. Et cela permet toujours tout. Le massacre des Palestiniens, la confiscation de leurs terres, l’immunité et l’impunité d’Israël, Etat terroriste, mafieux et voyou, le suicide assisté des peuples et des nations d’Europe, la neutralisation de leurs défenses immunitaires, ce qui s’apparente à une forme de « sida mental » pour reprendre la judicieuse expression de feu Louis Pauwels et la désactivation quasiment partout en Europe des droites nationales et populistes tétanisées par l’accusation jugée infamante d’antisémitisme, de fascisme, de racisme voire de nazisme renvoyant inlassablement aux « heures les plus sombres de notre histoire ».
NIHIL NOVI SUB SOLE. Le Front national de Marine Le Pen entend rééditer la stratégie mise en oeuvre il y a vingt ans en Italie par Gianfranco Fini et qui le conduisit, après moult reptations et reniements, à rallumer la flamme de Yad Vashem coiffé d’une kippa. Ce qui le conduisit parallèlement à renier l’histoire, la genèse du MSI, à trahir ses fondamentaux et son programme.
La suite de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le Rivarol n° 3020 du 7 avril 2016
En hommage aux victimes, « Generation Bataclan », l’association de l’avocat parisien Gilles Adler (du cabinet Richard Malka), va faire eriger un gigantesque chene de metal avec ses glands.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/doubs/une-entreprise-de-thise-travaille-sur-la-statue-de-commemoration-des-victimes-du-bataclan-970922.html