Il ne se passe pas un jour désormais sans que de nouveaux actes terroristes, plus violents, sanglants et barbares les uns que les autres, n’aient lieu tant en France qu’en Allemagne. Au moment où nous bouclons ce numéro, nous apprenons qu’une prise d’otages a eu lieu le 26 juillet au matin dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime. Deux Maghrébins armés de couteaux sont entrés par l’arrière dans l’édifice alors qu’un office se déroulait. Ils ont pris cinq personnes en otage : le célébrant, deux religieuses et deux fidèles. L’un des otages, Jacques Hamel, un ecclésiastique de 86 ans ordonné prêtre en 1958 sous Pie XII, a été égorgé. Une autre personne a également été égorgée dans l’église et serait, à l’heure où nous écrivons, entre la vie et la mort. La police a donné l’assaut, les deux assassins ont été abattus par la BRI (Brigade de Recherche et d’intervention) de Rouen. Les églises n’étant pas protégées, à la différence des synagogues (on sait où sont les priorités des pouvoirs publics soumis au CRIF !), il est très facile pour des terroristes de massacrer, d’égorger, de mutiler, de torturer des fidèles et des clercs pendant des offices, les horaires des cérémonies étant affichés à l’entrée des églises. Et de toute façon il n’est pas possible de protéger les quelque 50 000 églises et chapelles de France.
Il y avait déjà eu le cas de l’église de Villejuif où Sid Ahmed Ghlam s’apprêtait à commettre un attentat en avril 2015. Tout laisse à penser que les baptisés catholiques seront désormais une cible de choix pour les tueurs se réclamant de Daech, l’Etat islamique ayant, comme à Nice, revendiqué l’attentat. Notons que cette fois-ci il s’agit d’une petite ville de province, preuve que vraiment personne ne peut se sentir à l’abri. Même le village le plus reculé et apparemment le plus paisible, même une petite église de campagne ne sont plus de sûrs refuges. Le mal est partout, le cancer s’est métastasé, l’ennemi est à l’intérieur. Comme nous l’écrivions la semaine dernière, ces horribles attentats peuvent se produire n’importe où, n’importe quand, n’importe comment : dans une école, un centre commercial, un marché, une entreprise, une église, une rue, un hôpital, une maternité, un hospice, une gare, un aéroport, une station de métro ou de RER, un péage ou une aire d’autoroute. Et la médiatisation de ces tueries, leur redoutable efficacité meurtrière, leur mode d’exécution particulièrement barbare (écraser des piétons, enfants et bébés compris, égorger des vieillards, massacrer à la hache des passagers dans un train, éventrer ou perforer un poumon avec un couteau) destiné à choquer, à sidérer, à terroriser le téléspectateur ne peuvent qu’encourager leur multiplication, les apprentis djihadistes étant nombreux sur notre territoire et plus encore les allogènes « qui ont la haine » contre nous.
Pour l’heure il ne s’agit, semble-t-il, que d’attentats isolés, non directement reliés entre eux mais imaginons que des réseaux terroristes décident de frapper en même temps dans de nombreux endroits en France, ce serait la panique assurée et un moyen de déstabiliser radicalement le pays. Jean-Marie Le Pen l’a souvent répété : dans une guerre, celui qui gagne, c’est celui qui tue. Or Daech tue. Et non seulement il tue mais il met en scène ses massacres de manière particulièrement impressionnante afin de tétaniser non seulement les Occidentaux mais même les musulmans qui lui seraient hostiles. Il est donc à craindre que même des mahométans, jusque-là pacifiques et sans histoire, ne soient poussés, sous l’effet de la menace, à commettre eux aussi des crimes abominables afin de n’être pas tués eux-mêmes ou traités comme des traîtres. C’est ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie : au début du conflit les musulmans algériens étaient loin, tant s’en faut, d’être tous acquis au FLN et à la cause de l’indépendance, mais les méthodes d’intimidation et de terreur de l’organisation terroriste furent particulièrement efficaces et firent basculer de son côté de nombreux musulmans qui se mirent à poser des bombes dans des bus et à eux-mêmes commettre des actes d’une rare sauvagerie. Tout indique donc hélas que le pire est devant nous et que n’avons probablement encore rien vu.
Dans l’affaire de Saint-Etienne-du-Rouvray, notons que l’un au moins des assassins, Adel K., 29 ans, habitait la commune avec ses parents, qu’il était fiché S, avait été placé sous bracelet électronique depuis mars 2016 après avoir effectué un passage en prison pour avoir tenté de se rendre en Syrie. Encore une fois nous sommes donc dans le cas d’un délinquant brièvement emprisonné puis libéré au lieu d’être définitivement expulsé du territoire national. Le bracelet électronique ne l’aura manifestement pas empêché de commettre un sanglant attentat. Jusques à quand les Français supporteront-ils des dirigeants qui sont complices de ces assassins par leur laxisme volontaire et délibéré ? Il est criminel d’avoir accueilli massivement des migrants depuis l’été 2015 alors que l’on savait parfaitement que parmi eux se cachaient nécessairement des terroristes potentiels. Il est criminel d’avoir fait ou laissé entrer depuis un demi-siècle plus de dix millions d’étrangers extra-européens avec leurs familles, sans compter les naissances étrangères en France. Ce qui se passe aujourd’hui était parfaitement prévisible et prévu. Il n’était nul besoin de faire preuve d’une intelligence supérieure ou d’une lucidité exceptionnelle pour prévoir que la France connaîtrait à terme le sort des chrétiens libanais et des Serbes du Kossovo.
Les réactions aux actes de barbarie dans cette église de Seine-Maritime ont été lamentables de la part du clergé moderniste : interrogé par BFMTV, l’“évêque” d’Evry, “Mgr” Dubost, qui est aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Cracovie et qui entend y rester, a osé dire que la seule chose à faire était de poursuivre le dialogue et l’amitié entre les communautés. Quant au “diocèse” de Metz, il n’a rien trouvé de mieux que de publier sur Twitter une photo de la porte grande ouverte de l’un des lieux de culte de la ville, avec ce commentaire : « meilleure réponse aux actes de ce matin ». Voilà de quoi effrayer en effet les terroristes ! N’est-ce pas là plutôt une invitation qui leur est faite à recommencer leur tuerie en toute impunité ? Faudra-t-il qu’on se laisse égorger, les uns après les autres, sans jamais ne rien dire ni rien faire ?
On ne dira jamais assez la responsabilité écrasante de la secte conciliaire dans ce qui se produit aujourd’hui. Bergoglio n’a eu de cesse ces dernières années d’encourager l’Occident en général et les pays européens en particulier à accueillir massivement et généreusement les migrants, tout comme ses prédécesseurs immédiats. L’homme en blanc a tancé durement et à maintes reprises les Européens leur reprochant leur dureté de cœur, il s’en est pris à Trump accusé de bafouer les valeurs évangéliques, il est allé à Lampedusa exhortant les Italiens à accueillir tous les réfugiés et il a récemment, lors de l’un de ses voyages à Lesbos — tout un symbole pour un homme qui n’a eu de cesse de défendre les droits des homosexuels ! —, ramené avec lui au Vatican trois familles de migrants, tous mahométans, laissant sur le bord du chemin les migrants chrétiens, officiellement, avait-il dit, parce que leurs papiers n’étaient pas en règle ? Cela ne s’invente pas ! Et que dire des “évêques” conciliaires qui n’ont cessé depuis des décennies d’encourager une immigration mahométane massive et incontrôlée, attaquant violemment Jean-Marie Le Pen qui sonnait le tocsin, refusant même, comme le fit “Mgr” Rouet, alors “évêque” de Poitiers en 1998, le baptême à un membre du Front national, Joël David, un modeste ouvrier agricole.
C’est dans ce contexte déjà très lourd que nous apprenons (mais nous ne pouvons certifier à ce stade la véracité de l’information) que le carnage du Bataclan le 13 novembre 2015 aurait été encore pire que ce que l’on savait ou imaginait et que les terroristes auraient torturé les spectateurs de manière particulièrement atroce (voir l’article de Léon Camus), s’acharnant sur plusieurs d’entre eux. Nous commençons à vivre ce que connurent les Français d’Algérie de 1954 à 1962. Ce qui était alors circonscrit à une colonie (même s’il y eut des attentats pendant la guerre d’Algérie en métropole) s’étend aujourd’hui à la France entière voire à toute l’Europe quand on voit ce qui se passe en Allemagne, de Munich — où le 22 juillet un Germano-Iranien de 18 ans issu d’une famille chiite a tué neuf personnes dans un centre commercial — à Stuttgart — où le 24 juillet un demandeur d’asile syrien de 21 ans a attaqué des passants (merci madame Merkel !) —, et même à l’ensemble de l’Occident comme en témoigne ces derniers temps la recrudescence des meurtres de policiers blancs par des noirs aux Etats-Unis. Nous allons vivre au quotidien ce que connaissent Beyrouth, Bagdad, Damas depuis des années.
Que dire enfin de l’Exécutif qui est absolument incapable d’assurer la sécurité des Français ? Même le quotidien Libération, pourtant peu suspect d’hostilité à l’égard de l’actuel gouvernement, a pointé du doigt les failles béantes dans le système de sécurité le 14 juillet sur la Promenade des Anglais. Contrairement à ce que prétendait le calamiteux ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui accuse Libé de “complotisme” (sic !), la voie piétonne n’était pas du tout sanctuarisée, seules deux modestes barrières métalliques et seulement deux policiers municipaux (et non nationaux comme l’affirmait mensongèrement la place Beauvau) indiquaient que les véhicules n’avaient pas le droit d’y pénétrer. Il était donc très facile pour un camion de 19 tonnes de forcer le passage. Plus grave encore, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la Fonction publique territoriale (SAFPT) Métropole-Ville de Nice, a révélé dans un entretien au Journal du dimanche, le 24 juillet, qu’un commissaire « envoyé par le cabinet du ministre de l’Intérieur » a fait pression sur elle afin qu’elle signale dans son rapport l’emplacement de la police nationale sur deux points du dispositif de sécurité : « J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran. » Elle affirme également que la sous-direction antiterroriste (SDAT) lui a demandé, le 20 juillet, ce que la SDAT ne nie d’ailleurs pas, « l’effacement complet des enregistrements de vidéosurveillance » sur la Promenade pour la nuit du 14 juillet, officiellement afin d’éviter les fuites. Le ministre de l’Intérieur a porté plainte contre Sandra Bertin pour diffamation mais cette dernière maintient l’intégralité de ses déclarations. Il est incroyable que devant une telle impéritie le gouvernement n’ait pas encore sauté et que le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur osent encore se pavaner devant les caméras de télévision. Ces bandits qui nous gouvernent sont pris la main dans le sac à mensonges et ne savent plus comment s’en sortir. Quoi d’étonnant finalement à ce que l’on demande de caviarder ou de réécrire un rapport dans le bon sens (comme cela se fait aux plus hauts échelons aux Etats-Unis) et que l’on exige de plus la destruction des bandes vidéos de télésurveillance, preuve que l’on a bien quelque chose à cacher ? Cazeneuve, multirécidiviste de la non-démission et qui a 250 morts sur la conscience depuis dix-huit mois, a voulu se couvrir une fois de plus, mais cette fois cela n’a pas fonctionné. Avec lui, dans un pays digne de ce nom, devraient démissionner tous ceux qui, du Garde des Sceaux au procureur de Paris, se sont lamentablement essayés à lui sauver la mise. Ce Cazeneuve dont il faut rappeler qu’il fit voter il y a un an par le Parlement un texte de loi sur l’immigration favorisant l’entrée et l’installation des étrangers sur notre territoire, facilitant la régularisation pour les immigrés malades et rendant plus compliquées encore les reconductions à la frontière des étrangers en situation irrégulière. Nous avons donc affaire à des criminels. Ce sont ces traîtres à notre pays et à notre peuple qui imposent à chaque commune 20 % de logements sociaux et qui punissent financièrement, de manière de plus en plus lourde, les rares municipalités qui s’y opposent. La volonté d’étendre la gangrène à tout le pays, d’installer partout des allogènes qui peuvent à tout moment basculer dans la délinquance et le terrorisme ne fait hélas pas le moindre doute. Preuve que la politique de Grand Remplacement voulue par les cénacles mondialistes est implacablement mise en œuvre par les différents gouvernements qui ne sont que les vils exécutants et les misérables pantins de ces milieux politico-financiers nomades et richissimes.
On saisit de mieux en la mieux la stratégie des différents gouvernements européens qui doivent faire face à un jeu de cisaille particulièrement périlleux : ne pas remettre en cause la politique de tiers-mondisation des peuples européens par dilution et mélange avec des populations allogènes importées massivement (ce qui fait partie de leur cahier des charges) tout en laissant se développer sous contrôle un climat de guerre civile froide propre à éliminer de la scène politique et du débat public tout ce qui subsiste en Europe d’esprit de résistance et d’aspiration nationale. Des exigences qui peuvent sembler contradictoires mais qui en réalité sont complémentaires et même convergentes. Quand les Français comprendront enfin que l’on ne peut faire aucune confiance à ceux qui dirigent le pays et qu’ils sont même leurs pires ennemis, alors ils auront déjà fait un premier et grand pas dans le sens de leur délivrance.
RIVAROL,