Comme chaque année, le 23 juillet, se sont déroulées sur l’ile d’Yeu les commémorations de la mort de Philippe Pétain, Maréchal de France.
En ce 100ème anniversaire de la bataille de Verdun où naquit la gloire du Maréchal, une belle et forte délégation de l’ANPV, du CNC avec à sa tête l‘abbé Guépin et de Jeune Nation conduite par Yvan Benedetti s’est rendue sur la tombe du chef de l’État français.
Dès notre arrivée sur l’île, une messe a été célébrée pour le Maréchal et tous les soldats de la Grande Guerre. Après le déjeuner tiré du sac nous sommes allés nous recueillir à la citadelle de la Pierre-Levée où il est resté enfermé, plus vieux prisonnier du monde, durant 6 longues années dans des conditions inadmissibles pour un vétéran de plus de 90 ans, le moindre confort lui étant refusé telle qu’une couverture supplémentaire ou la simple vue sur la mer. Puis nous nous sommes rendus devant la maison où il a vécu ses derniers jours et expiré son dernier souffle. Le Maréchal fut transféré à l’article de la mort à la Villa Luco du nom du propriétaire maître Luco, avocat et ancien conseiller général de la Vendée rebaptisée de manière très hypocrite « hôpital militaire de Nantes-annexe de l’Ile d’Yeu » afin de laisser à penser que le Maréchal n’était pas mort en détention mais dans un lieu médicalisé. L’abbé Guépin a alors effectué la lecture des beaux écrits de l’infirmière qui l’a suivi jusqu’au bout, décrivant un homme humble mais admiré par des centaines de milliers de Français conscients de la valeur des actes et de l’homme.
En ce 23 juillet 1951 les rues étaient d’ailleurs bondées, les bateaux de pêche comme de plaisance arrivant par centaines afin de rendre hommage au héros de Verdun. Au sein de l’Eglise Notre-Dame-de-Bon-Port nous avons relu le sermon de Monseigneur Cazeaux, évêque de Luçon, le jour de l’enterrement. Ayant été sous les ordres du Maréchal lors de la Grande Guerre, il a rendu un hommage poignant et juste au soldat tombé qui a fait don de sa vie à la France afin d’apaiser les souffrances des Français.
Pour clôturer la journée comme il se doit nous nous sommes réunis sur la tombe du Maréchal afin de prier et renouveler le serment de l’Ile d’Yeu de transférer la dépouille de Philippe Petain à Douaumont.
Telles étaient ses dernières volontés. C’est en ce sens que s’est exprimé André Gandillon lors de son discours. Après avoir chanté ensemble « Maréchal nous voilà ! » chacun a pu se recueillir sur la tombe fraichement fleurie.
Depuis plusieurs mois, à l’occasion du centenaire de la bataille de Verdun, Jeune Nation a lancé une grande campagne de réhabilitation du Maréchal: « Justice pour le Maréchal, Pétain à Verdun ». En effet, nous n’oublions pas ! Et nous nous n’oublierons pas le vainqueur de Verdun.
Nous n’aurons de cesse de défendre son honneur et la vérité jusqu’à son retour parmi ses soldats à Douaumont.
Pour le Maréchal comme pour la France il est temps de rétablir la vérité. A nous de la proclamer ! A nous de l’imposer!