Le tueur en série africain Yoni Palmier avoue ses quatre assassinats en appel
Yoni Palmier est rejugé depuis mardi 14 mars en appel pour le meurtre de quatre personnes en 2011 et 2012 dans l’Essonne.
Celui que l’on surnomme également « le tueur à la moto » avait été condamné en première instance, en avril 2015, à la plus lourde peine possible : la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans. La cour d’assises avait également jugé que s’il était toujours considéré comme dangereux en fin de peine, il pourrait être placé en « rétention de sûreté ».
En première instance, Yoni Palmier avait admis « une part de responsabilité » dans le premier des quatre meurtres, celui d’une femme de 35 ans découverte en novembre 2011 dans un parking de Juvisy-sur-Orge tuée d’au moins sept balles. Il avait en revanche affirmé n’avoir « rien à dire » sur les trois autres : celui d’un homme de 52 ans abattu d’une balle dans la nuque dans le même parking de Juvisy-sur-Orge le 22 février 2012, celui d’un ancien employé de banque âgé de 81 ans le 17 mars à six kilomètres de là, à Ris-Orangis, et celui d’une femme de 48 ans le 5 avril 2012 dans la commune toute proche de Grigny.
Pourtant les liens entre les assassinats, l’arme – un pistolet semi-automatique de 7.65 mm – et une moto « bleue et blanche » aperçue par plusieurs témoins dans les heures qui précédèrent ou suivirent les crimes l’accablent clairement. D’ailleurs lui-même a indiqué aux enquêteurs où trouver l’arme du crime, porteuse de son seul ADN. L’accusé occupait un emplacement dans le parking où sont mortes les deux premières victimes, il avait habité près de la résidence de la troisième, et il fréquentait le quartier où a été commis le quatrième meurtre.
Selon une expertise psychiatrique réalisée pendant l’enquête, Yoni Palmier, homme « très égocentré », ne souffrait au moment des faits d’aucune « pathologie mentale majeure ». On le soupçonne d’avoir agi sans mobile, semant la mort au hasard. Les experts notent que le « mode opératoire froid, déterminé, expéditif et sans implication émotionnelle ou pulsionnelle (renvoie) à une motivation de type tueur en série ».
À partir de mardi et jusqu’au 31 mars, les jurés de la Cour d’Assises d’appel de Paris vont donc, à leur tour, s’atteler aux actes et au sort de cet envahisseur, sans emploi, sans domicile fixe, coutumier des agressions et de la violence. Ses raclements de la gorge incessants ont rendu fou la plupart de ses voisins avec qui les altercations sont nombreuses. Il s’est parfois montré menaçant au point de leur mettre un pistolet sous le nez. Sa manie de se laver régulièrement les mains à l’eau de Javel a conduit sa seule petite amie à le trouver bizarre. Elle l’a quitté quand il est en plus devenu violent. Et Yoni Palmier a été déjà condamné, avant ces horribles assassinats, à 18 mois d’emprisonnement dont un an de sursis pour avoir agressé ses parents au couteau, trois mois de prison pour avoir jeté un cocktail Molotov sur la bibliothèque de Ris en décembre 2004 et pour port prohibé d’arme.
À l’ouverture des débats mardi, il a avoué pour la première fois être l’auteur des quatre assassinats commis entre novembre 2011 et février 2012 dont il est accusé : « Je reconnais les faits. Je répondrai à vos questions dans la mesure du possible »
Nathalie Davids (35 ans), Jean-Yves Bonnerue (52 ans), Marcel Brunetto (81 ans) ainsi qu’une étrangère, Nadjia Boudjemia-Lahcène, rejoignent la longue des listes des victimes de l’immigration-invasion, « chance pour la France » comme l’ont asséné aux Français depuis des décennies Bernard Stasi, Nicolas Sarkozy ou Jacques Attali…